gure – Übersetzung – Keybot-Wörterbuch

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Keybot 363 Ergebnisse  cfs.nrcan.gc.ca
  Canadian Forest Service...  
Fire disturbance area, 106 ha
Superficie perturbée par les feux, 106 ha
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The virus, which often leads to the development of an epizootic late in the outbreak cycle, was propagated in whitemarked tussock moth, Orgyia leucostigma (J. E. Smith). A helicopter fitted with a boom and nozzle was used for treating four plots (total area 19.8 ha) at a dosage of 2.2 x 1011 polyhedral inclusion bodies (PIB) in an emitted volume of 11.3 L ha-1.
Deux techniques différentes d'épandage ont été employées avec un virus de la polyédrose nucléaire pour lutter contre la chenille à houppes du douglas, Orgyia pseudotsugata (McDunnough) au début de son cycle de pullulation dans le centre-sud de la Colombie-Britannique en 1981. Le virus, qui entraine souvent une épizootie lorsqu'il est employé à un stade avancé du cycle, a été multiplié sur la chenille à houppes blanches, Orgyia leucostigma (J. E. Smith). Un hélicoptère équipé d'une rampe de gicleurs a été employé pour traiter quatre parcelles (superficie totale de 19.8 ha) à une dose de 22.2 ´ 1011 corps d'inclusion polyédriques (CIP) dans un volume à l'émission de 11.3 L ha-1. Cinq à huit semaines après l'arrosage, l'examen microscopique des larves vivantes a révélé que 77 à 100% d'entre elles étaient infectées. Deux autres parcelles ont été arrosées au sol à l'aide d'un pulvérisateur modifié (du type employé dans les vergers), chaque arbre recevant 2.4 ´ 1010 CIP dans 4.5 L. L'examen microscopique des larves vivantes huit semaines plus tard a indiqué des taux d'infection de 83 à 85%.
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This two-page note describes insect production at the recently enhanced facility at the Great Lakes Forestry Centre in Sault Ste. Marie. Live insects are reared and provided to researchers across the Canadian Forest Service and other institutes around the world.
Le document de deux pages décrit la production d’insectes à l’installation récemment améliorée au Centre de foresterie des Grands Lacs, à Sault Ste. Marie. Des insectes sont élevés et fournis à des chercheurs dans tout le Service canadien des forêts et dans d’autres établissements dans le monde. Les entomologistes forestiers ont besoin de ces spécimens pour élaborer des stratégies écologiques de lutte contre les organismes nuisibles. En 2011, on a agrandi et amélioré l’installation. Parmi les nouveautés, il y a des installations de quarantaine qui permettent aux scientifiques de manipuler des ravageurs envahissants sans danger qu’ils s’échappent. L’insecte le plus couramment élevé est la tordeuse des bourgeons de l’épinette. La défoliation par les insectes cause d’importantes pertes économiques à l’industrie forestière canadienne. Par exemple, 12,7 millions d’hectares ont été ravagés en 2010. Les services fournis par l’installation de production d’insectes appuient la mission du gouvernement de protéger les ressources naturelles du Canada contre les ravageurs forestiers.
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After employing digital aerial image interpretation to determine species composition, DBH (diameter at breast height), and the severity of attack, and lidar data to measure stand height, species-specific equations were used to estimate volumes killed. Results indicate that total volume estimates generally agree with available forest inventory data.
Afin de comprendre l’impact d’une infestation de dendroctone du pin ponderosa en Colombie-Britannique, il est essentiel de pouvoir déterminer le volume de pins tordus tués sur de grandes zones. On présente une méthodologie utilisant l’imagerie aérienne numérique et des données lidar pour estimer le volume de pins tordus touché. Après avoir utilisé l’interprétation des images aériennes numériques pour déterminer la composition des essences, le diamètre à hauteur d’homme et la gravité de l’attaque, ainsi que les données lidar pour mesurer la hauteur du peuplement, des équations propres aux essences ont été utilisées pour estimer les volumes tués. Les résultats indiquent que les estimations du volume total correspondent généralement aux données d’inventaire forestier disponibles. Les volumes perdus en raison d’une attaque du ravageur allaient de 0 à 400 m³/ha, soit un écart moyen de 159 m³/ha et un écart-type de 109 m³/ha.
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Thinning increased diameter growth and net periodic total volume increment. Twenty-two years after thinning (at age 99) the cumulative volume yield of lodgepole pine was 111 m3/ha, or 44%, greater than that of the control treatment.
En 1941, le Service canadien des forêts (SCF) a entamé un essai d'éclaircie commerciale dans un peuplement composé principalement de pins tordus de 77 ans situé près de Kananaskis, en Alberta. Le volume total a été réduit de 70 % et la densité, de 7 166 à 1 710 arbres par hectare. Les placettes d'échantillonnage disposées en 1949 ont refait l'objet de mesures en 1999; nous présentons ces résultats, de mème que des résultats antérieurs de l'essai, dans le présent rapport. L'éclaircie a eu pour effet d'augmenter la croissance en diamétre et l'accroissement périodique net du volume total. Vingt-deux ans après l'éclaircie (à 99 ans), le rendement cumulatif en volume du pin tordu était de 111 m3/ha, ou 44 %, plus élevé que pour le traitement témoin. Cette hausse du rendement atteignait 66 % à 135 ans, soit 58 ans après l'éclaircie. Ces résultats montrent que les peuplements denses de pins tordus en fin de révolution peuvent augmenter leur croissance en volume à la suite d'une éclaircie.
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The field trials were designed to test the effect of nitrogen when applied as unrea at the rates of 112 and 224 kg/ha, and the effects of combined nitrogen, phosphorus, and/or potassium additions on the growth of pole-size and semimature conifer stands.
Le Programme interprovincial de fertilisation des forêts comporte quelque 81 dispositifs expérimentaux normalisés qui ont été établis par les services forestiers provinciaux du Nouveau-Brunswick, du Québec, de l’Ontario, du Manitoba et de l’Alberta, et par le Service canadien des forêts en Nouvelle-Écosse et en Saskatchewan. 73 de ces dispositifs étaient remesurés après 10 saisons de croissance. Des expériences avaient pour but d’étudier les effets de l’applicaiton d’azote (N) sous forme d’urée au taux de 112 et de 224 kg/ha, seul ou combiné au phosphore (P) ou au potassium (K) ou aux deux à la fois, sur la croissance de peuplements de résineux au stade de perchis ou en voie d’atteindre leur maturité.
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Forest research activities began at the Acadia Research Forest (ARF, then known as the Acadia Forest Experiment Station) in 1933. The ARF was the second in a series of research forests that were established by the Canadian government to develop and demonstrate sustainable forest management practices.
C'est en 1933 que commencèrent les activités de recherche forestière à la Forêt expérimentale Acadia (alors connue sous le nom de station d'expérimentation forestière Acadia). Elle fut la deuxième d'une série de forêts expérimentales à être créées par le gouvernement du Canada dans le but d'élaborer et de mettre en valeur des pratiques d'aménagement forestier durable. La forêt expérimentale Acadia occupe un territoire d'environ 9000 hectares dans la région de la forêt acadienne, près de Fredericton, au Nouveau-Brunswick, Canada. À l'heure actuelle, cette forêt est un laboratoire vivant pour le Centre de foresterie de l'Atlantique, du Service canadien des forêts - Ressources naturelles Canada. Un bref historique de son établissement suit : on y décrit son climat, l'état du site et les bases de données à long terme, et on y présente les collaborateurs qui y travaillent ainsi que les installations qui s'y trouvent. Vous verrez également des exemples d'activités de recherche passées et actuelles qui ont été menées dans la forêt expérimentale Acadia de même qu'une description de leur application pratique en aménagement forestier.
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This two-page note outlines an analysis of historical patterns of forest tent caterpillar outbreaks. Records dating back to the 1930s show that outbreaks last a few years and recur about every 10 years.
Le document de deux pages décrit une analyse des profils historiques des infestations de la livrée des forêts. Les données, qui remontent jusqu’aux années 1930, montrent que les infestations durent quelques années et se répètent tous les 10 ans environ. La livrée défolie le tremble et d’autres feuillus. C’est en 2001 qu’elle a ravagé la plus grande superficie : 14,3 millions d’hectares. Une défoliation répétée amène un retard de croissance, stresse les arbres et peut entraîner le dépérissement du tremble. Les dégâts étendus causés par l’insecte se traduisent par des pertes financières pour l’industrie forestière. Mieux comprendre l’écologie des infestations permettra de mieux les maîtriser. On pourra aussi mieux prévoir l’influence des changements climatiques sur les infestations à venir. Cette recherche cadre avec la mission du gouvernement de protéger les ressources naturelles du Canada contre les perturbations.
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Four 10-ha plots located in Kamloops Forest District, British Columbia, containing Douglas-fir trees infested with Douglas-fir tussock moth were aerially sprayed with nuclear polyhedrosis virus (Virtuss) in 1982 when most larvae were in the first instar.
En 1982, quatre placettes de 10 ha situées dans le district forestier de Kamloops, en Colombie-Britannique, qui renfermaient des douglas taxifoliés infestés par la chenille à houppes du douglas ont été traitées par des épandages aériens de diverses préparations du virus de la polyédrose nucléaire (Virtuss) au moment où la plupart des larves se trouvaient au premier stade. Une première placette a reçu une dose de 2,5 ´ 1011 corps d'inclusion polyédriques (CIP) par hectare sous forme d'une préparation huileuse émulsionnable, et une autre, la même dose, mais dans une préparation aqueuse contenant des mélasses. Les deux autres placettes ont reçu une préparation huileuse contenant 8,3 ´ 1010 CIP/ha dans un cas et 1,6 ´ 1010 CIP/ha dans l'autre. Les traitements ont été réalisés à l'aide d'un avion muni d'une rampe de pulvérisation étalonnée pour un débit de 9,4 L/ha. Quatre autres placettes ont été utilisées comme témoins.
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2) recall and display of ancillary data, 3) computer-assisted interpretation review where interpreters can quickly compare all stands they have interpreted as a given stand type, 4) automated single tree analysis including automated single tree isolation, delineation and species classification, plus estimations of stems/ha, crown closure, crown size, numbers of snags, and gap or patch size distribution , and
Parmi les techniques envisagées, citons : 1) les clés d’interprétation par ordinateur, 2) le rappel et l’affichage de données auxiliaires, 3) l’examen de l’interprétation assistée par ordinateur, permettant aux interprètes de comparer rapidement tous les types de peuplements identifiés, 4) l’analyse automatisée d’arbres individuels, y compris l’isolation et la délimitation automatisées d’arbres, la classification des espèces, l’évaluation du nombre de tiges/hectare, la fermeture du couvert, la dimension du couvert, le nombre de chicots, la répartition des trouées ou des vides par superficie et 5) les fonctions d’analyse par pixel ou par zone, notamment la classification classique par pixel, et diverses mesures de texture des peuplements, présentées visuellement ou numériquement, en tant qu’aides à la photo-interprétation. De plus, la comparaison visuelle ou paramétrique des photos d’inventaires récentes et passées offre de nombreux avantages pour la photo-interprétation.
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Damage was sketch-mapped onto topographic maps then digitized using a geographical information system. Remotely sensed ground cover data were used to remove non-forested and sparsely forested areas from map polygons, to better estimate the area of affected hardwood forests.
La tempête de verglas de 1998 dans l’Est de l’Ontario a été quantifiée par cartographie aérienne afin de déterminer la superficie géographique affectée et la sévérité des dégâts aux forêts. Un vol de reconnaissance a été effectué avant la cartographie afin d’établir la méthodologie. La cartographie a été réalisée par des techniciens expérimentés se déplaçant par hélicoptère, 60 à 100 mètres au-dessus des arbres. Les dégâts étaient cartographiés à main levée sur des cartes topographiques, puis numérisés au moyen d’un système d’information géographique. Les données sur le couvert terrestre acquises par télédétection ont été utilisées pour soustraire les superficies non forestières et de forêts clairsemées des polygones de la carte, afin de mieux estimer la superficie de forêts feuillues affectée. Les dégâts sur les conifères étaient sporadiques et étaient concentrés sur de petites superficies de 1 à 5 ha. Celles-ci ont été cartographiées sous forme de données ponctuelles. Les comparaisons effectuées avec les mesures provenant des parcelles sur le terrain ont démontré que la cartographie aérienne était précise.
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A logging cost survey was conducted in Alberta in 1997 and 1998. The two objectives of the survey were to determine the average cost of logging in Alberta and to develop models for predicting logging productivity on the basis of forest and logging characteristics.
Une enquête sur les coûts de l'exploitation forestière a été effectuée en Alberta en 1997 et 1998. Elle avait deux objectifs : déterminer les coûts de la récolte forestière en Alberta et construire des modèles de prévision de la productivité de la récolte à partir des caractéristiques de la forêt et de la récolte. Cette enquête a recueilli des renseignements sur la récolte de bois, les caractéristiques des superficies récoltées, la productivité de l'équipement et les coûts fixes et variables de 239 pièces d'équipement de récolte et de construction de chemins servant dans les différentes phases de l'exploitation des forêts. Vingt-neuf entreprises ont répondu à l'enquête; ensemble, elles avaient récolté 5,2 millions de mètres cubes (m3) de bois sur une superficie atteignant près de 25 000 ha. D'après leurs réponses, le coût moyen de l'exploitation forestière en Alberta s'élèverait à 14 $/m3. La productivité moyenne pour les phases d'abattage, de débusquage/débardage par traînage et de transformation serait de 39,1, de 34,0 et de 27,6 m3/heure-machine productive, respectivement.
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Three years after treatment the greatest numbers of stems per ha were produced through suckering on the pre-flush cutting plots (12 000) floowed in decreasing order by post-flush cut (9000), post -flush burn (4000), and pre-flush burn (2000).
Trois ans après le traitement, on a observé le nombre maximal de drageons à l’hectare (12 000) dans les parcelles coupées avant le débourrement, puis, dans l’ordre décroissant, dans les parcelles coupées après (9000), les parcelles brûlées après (4000) et les parcelles brûlées avant (2000). Il n’y a pas eu de drageonnement dans les parcelles témoins. La biomasse aérienne et les éléments nutritifs, la production de broutilles pour l’hiver et le dépôt de la litière ont constamment réflété l’évolution de la densité des drageons sur les parcelles coupées et la dégradation des peuplements traités par le feu. Le brûlage, particulièrement avant le débourrement, a réduit le peuplier à une proportion mineure de la station. D’autre part, la coupe avant le débourrement donne les résultats des plus satisfaisants si la reprodution vigoureuse du peuplier reste l’objectif de l’aménagement.
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Four 10-ha plots located in Kamloops Forest District, British Columbia, containing Douglas-fir trees infested with Douglas-fir tussock moth were aerially sprayed with nuclear polyhedrosis virus (Virtuss) in 1982 when most larvae were in the first instar.
En 1982, quatre placettes de 10 ha situées dans le district forestier de Kamloops, en Colombie-Britannique, qui renfermaient des douglas taxifoliés infestés par la chenille à houppes du douglas ont été traitées par des épandages aériens de diverses préparations du virus de la polyédrose nucléaire (Virtuss) au moment où la plupart des larves se trouvaient au premier stade. Une première placette a reçu une dose de 2,5 ´ 1011 corps d'inclusion polyédriques (CIP) par hectare sous forme d'une préparation huileuse émulsionnable, et une autre, la même dose, mais dans une préparation aqueuse contenant des mélasses. Les deux autres placettes ont reçu une préparation huileuse contenant 8,3 ´ 1010 CIP/ha dans un cas et 1,6 ´ 1010 CIP/ha dans l'autre. Les traitements ont été réalisés à l'aide d'un avion muni d'une rampe de pulvérisation étalonnée pour un débit de 9,4 L/ha. Quatre autres placettes ont été utilisées comme témoins.
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We used the Landsat Thematic Mapper (TM) enhanced wetness difference index (EWDI) to detect forest changes in the Fundy Model Forest, a large, multi-jurisdictional forest management unit in southeastern New Brunswick.
Nous avons utilisé l’indice EWDI (enhanced wetness difference index) de Landsat TM pour la détection des changements dans la Forêt modèle de Fundy, une grande unité de gestion forestière sous juridiction multiple située dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. Le changement annuel moyen observé dans le paysage correspondait approximativement à 3068 ha pour une période s’étendant sur 15 ans (1984-1999). L’estimation de la surface totale ayant subi un changement (presque 50 000 ha) en terme de pourcentage par rapport à l’ensemble des terres forestières productives disponibles de la Forêt modèle de Fundy (environ 240 000 ha) représente un changement d’environ 1,3% par année.
  Canadian Forest Service...  
We used the Landsat Thematic Mapper (TM) enhanced wetness difference index (EWDI) to detect forest changes in the Fundy Model Forest, a large, multi-jurisdictional forest management unit in southeastern New Brunswick.
Nous avons utilisé l’indice EWDI (enhanced wetness difference index) de Landsat TM pour la détection des changements dans la Forêt modèle de Fundy, une grande unité de gestion forestière sous juridiction multiple située dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. Le changement annuel moyen observé dans le paysage correspondait approximativement à 3068 ha pour une période s’étendant sur 15 ans (1984-1999). L’estimation de la surface totale ayant subi un changement (presque 50 000 ha) en terme de pourcentage par rapport à l’ensemble des terres forestières productives disponibles de la Forêt modèle de Fundy (environ 240 000 ha) représente un changement d’environ 1,3% par année.
  Canadian Forest Service...  
By using covariance analysis with the 618 largest trees/ha as the crop trees, the percent gain in gross volume increment over the adjusted control treatment was 54, 110 and 188, respectively, for heavy thinning without fertilization, heavy fertilization with no thinning, and heavy thinning and heavy fertilization combined.
Des réponses significatives et rapides sont ici présentées. En utilisant une analyse de covariance des 618 plus gros arbres par hectare comme arbres du peuplement final, le gain en pourcentage d'accroissement du volume brut par rapport aux arbres témoins (dont les caractéristiques avaient été ajustées) fut de 54, 110 et 188 respectivement pour les parcelles très éclaircies sans fertilisation, fertilisation pronouncé sans éclaircies et un traitment combiné des parcelles très fertilisées et très éclaircies.
  Canadian Forest Service...  
Historically, HL has defoliated >1 million ha of forest thereby causing millions of m3 in wood lost, at both ends of Canada. HL is also the first of our indigenous forest pests to show a real northern extension of its range, at least, in eastern Canada.
Historiquement, l’AP a défolié plus d’un (1) million d’hectares de forêt, occasionnant la perte de millions de m3 de bois, aux deux extrémités du Canada. L’AP est également le premier de nos ravageurs forestiers indigènes dont l’aire de répartition connaît un réel prolongement vers le nord, du moins, dans l’est du Canada. Ceci permet d’acquérir les connaissances fondamentales nécessaires pour créer des outils de gestion forestière visant à accroître l’opportunité des mesures antiparasitaires ciblant l’AP, telles que les ennemis naturels, selon différents scénarios climatiques.
  Aerial applications of ...  
Three 20 ha plots of Douglas-fir trees infested with five instar larvae of Choristoneura occidentalis were aerially treated at a rate of 750 billion polyhedra/ha with a nuclear polyhedrosis virus which had been propagated in C. fumiferana.
Trois parcelles de 20 hectares de Douglas taxifolié infestées de larves au cinquième stade de Choristoneura occidentalis ont fait l'objet d'un traitement aérien avec une suspension du virus de la polyédrose nucléaire propagé sur C. fumiferana, à raison de 750 milliards de polyèdres/ha. Au bout de 15 jours les niveaux d'infection par le VPN y étaient de 0, 55 et 87% et les réductions de population déterminées par le traitement de 0, 26 et 48%, respectivement. L'envol des papillons était moindre dans les parcelles traitées et le rapport mâles:femelles était de 2:1 dans les parcelles traitées, comparé à 1:1 dans les parcelles témoins.
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Four 40 ha plots were similarly treated with Bacillus thuringiensis at a rate of 20 BIU/ha. At 15 days post-spray, population reductions owing to treatment were 32, 66, 79 and 91%. The proportion of moths emerging and the number of eggs laid were similar to check plots.
Quatre parcelles de quarante ha ont de même été traitées avec une suspension de Bacillus thuringiensis à raison de 20 UIB/ha. Au bout de 15 jours les réductions de population obtenues par ce traitement se chiffraient à 32, 66, 79 et 91%. Les proportions de papillons prenant leur envol ainsi que le nombre d'oeufs pondus étaient indentiques à ceux relevés dans les parcelles témoins. Aucune protection consistante du feuillage n'a été obtenue avec l'un ou l'autre traitement.
  Aerial applications of ...  
Three 20 ha plots of Douglas-fir trees infested with five instar larvae of Choristoneura occidentalis were aerially treated at a rate of 750 billion polyhedra/ha with a nuclear polyhedrosis virus which had been propagated in C. fumiferana.
Trois parcelles de 20 hectares de Douglas taxifolié infestées de larves au cinquième stade de Choristoneura occidentalis ont fait l'objet d'un traitement aérien avec une suspension du virus de la polyédrose nucléaire propagé sur C. fumiferana, à raison de 750 milliards de polyèdres/ha. Au bout de 15 jours les niveaux d'infection par le VPN y étaient de 0, 55 et 87% et les réductions de population déterminées par le traitement de 0, 26 et 48%, respectivement. L'envol des papillons était moindre dans les parcelles traitées et le rapport mâles:femelles était de 2:1 dans les parcelles traitées, comparé à 1:1 dans les parcelles témoins.
  Aerial applications of ...  
Four 40 ha plots were similarly treated with Bacillus thuringiensis at a rate of 20 BIU/ha. At 15 days post-spray, population reductions owing to treatment were 32, 66, 79 and 91%. The proportion of moths emerging and the number of eggs laid were similar to check plots.
Quatre parcelles de quarante ha ont de même été traitées avec une suspension de Bacillus thuringiensis à raison de 20 UIB/ha. Au bout de 15 jours les réductions de population obtenues par ce traitement se chiffraient à 32, 66, 79 et 91%. Les proportions de papillons prenant leur envol ainsi que le nombre d'oeufs pondus étaient indentiques à ceux relevés dans les parcelles témoins. Aucune protection consistante du feuillage n'a été obtenue avec l'un ou l'autre traitement.
  Canadian Forest Service...  
Total area of forest (millions of ha)
Superficie totale de forêt
  Canadian Forest Service...  
Area of managed forest (millions of ha)
Superficie de forêt aménagée
  Canadian Forest Service...  
Area of unmanaged forest* (millions of ha)
Superficie de forêt non aménagée*
  Canadian Forest Service...  
Harvest disturbance area, 106 ha
Superficie perturbée par la récolte, 106 ha
  Canadian Forest Service...  
Insect disturbance area, 106 ha
Superficie perturbée par les insectes, 106 ha
  Canadian Forest Service...  
We used the Landsat Thematic Mapper (TM) enhanced wetness difference index (EWDI) to detect forest changes in the Fundy Model Forest, a large, multi-jurisdictional forest management unit in southeastern New Brunswick.
Nous avons utilisé l’indice EWDI (enhanced wetness difference index) de Landsat TM pour la détection des changements dans la Forêt modèle de Fundy, une grande unité de gestion forestière sous juridiction multiple située dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. Le changement annuel moyen observé dans le paysage correspondait approximativement à 3068 ha pour une période s’étendant sur 15 ans (1984-1999). L’estimation de la surface totale ayant subi un changement (presque 50 000 ha) en terme de pourcentage par rapport à l’ensemble des terres forestières productives disponibles de la Forêt modèle de Fundy (environ 240 000 ha) représente un changement d’environ 1,3% par année.
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This paper presents the results of a nationwide survey of community forestry initiatives on public land. The survey focused on basic characteristics such as objectives, organizational structures, and tenure types.
Malgré l’intérêt suscité par la foresterie communautaire, on retrouve peu d’article sur l’ensemble des projets en cours au Canada. Cet article présente les résultats d’un sondage pan-canadien des projets de foresterie communautaire réalisés sur les terres publiques. Le sondage s’est attardé sur les caractéristiques de base comme les objectifs, les structures organisationnelles et le type de tenure. Les recherches ont révelé qu’il y a plus de cent projets de foresterie communautaire en cours sur les terres publiques, principalement en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique. La plupart sont entrepris par des organismes locaux issus des gouvernements. Près de 60 % sont réalisés sur des terres de la Couronne, tandis que les 40 % restants sur des terres détenues par les governements locaux. La superficie moyenne des projets est de 4 200 ha. L’âge moyen des forêts communautaires est de 10 ans.
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The statistics on Canada's forest resource for the period 1977–1981 show that annual accruals to timber volume are about 338 million m3 and annual withdrawals total about 287 million m3. This results in an average annual increase in standing timber volume of about 51 million m3 or 0.2%.
Les statistiques sur les forêts canadiennes pour la période de 1977 a 1981 indiquent, pour le volume de bois, des gains annuels d'environ 338 millions de mètres cubes et des pertes annuelles d'environ 287 millions. Il y a donc eu, au total, une augmentation annuelle moyenne du bois sur pied d'environ 51 millions de mètres cubes, ou de 0.2%. En ce qui concerne la superficie des terres forestières productives boisées, on enregistré des gains annuels d'environ 1.77 million d'hectares et des pertes annuelles d'environ 2,22 millions. On en déduit que la superficie des terres servant à la production forestière diminue d'environ 452 000 ha chaque année du fait de l'insuffisance du reboisement en essences commerciales. Si la tendance se maintenant, la superficie des terres servant à la production forestière pourrait avoir diminué de 14% au 31 millions d'hectares environ en l'an 2000. Depuis 1981, les ententes fédérales-provinciales ont affecté plus d'un milliard de dollars (1.057 million) au renouvellement des forêts, l'accent étant mis sur la plantation des terres insuffisamment reboisées. Dans un autre ordre d'idée, la base de données sur les ressources forestières a besoin d'être améliorée. Des recommandations sont formulées en vue de perfectionner les classifications existantes et de démontrer le gain de productivité obtenu grâce aux fonds consacres au renouvellement forestier.
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This manual provides management guidelines aimed at protecting biodiversity in ecologically sensitive sites found on private woodlots within the 420 000-ha Fundy Model Forest of southeastern New Brunswick.
Le présent manuel présente des lignes directrices pour la gestion qui assurent la protection de la biodiversité dans les sites écosensibles situés dans des boisés privés que renferme la forêt modèle de Fundy, une zone de 420 000 ha située dans le sud-est du Nouveau-Brunswick. Huit types de collectivités forestières ont été relevés dans le secteur dans le cadre d’un projet d’analyse des écarts (MacDougall et Loo, 1996). Chacun de ces types de collectivités occupe une superficie relativement faible en raison, dans la plupart des cas, de l’utilisation acutuelle ou passée des terres. Ces huit types de collectivités se situent au centre des recommandations en matière de gestion du présemt manuel, don’t l’objectif est de préserver les sites actuels jusqu’à ce qu’un certain renouvellement se soit produit à l’échelle provinciale. Nombre des options de gestion proposées peuvent être encore modifiées et utilisées sur un territoire plus étendu afin de rétablir les collectivités forestières réduites ou perdues. Le présent manuel s’adresse aux techniciens de la Southern New Brunswick (SNB) Wood Cooperative, au personnel du ministère des Ressources naturelles et de l’Énergie, aux propriétaires de boisés privés et aux autres intervenants qui désirent recenser et gérer ces sites.
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Jack pine (Pinus banksiana Lamb.), as with many conifers in the Acadian Forest Region, tends to regenerate at high densities (stems/ha) after natural distrubances and harvesting. As jack pine has one of the widest distributions of conifers across North America, forests containing this species have great value for producing forest products.
Comme plusieurs conifères dans la région de la forêt acadienne, le pin gris (Pinus banksiana Lamb.) a tendance à se régénérer à forte densité (tiges/ha) après les perturbations naturelles ou l'exploitation forestière. Comme le pin gris est un des conifères les plus largement répandus en Amérique du Nord, les forêts qui en contiennent présentent une grande valeur pour la production de divers produits forestiers. On effectue souvent des éclaircies précommerciales pour réduire la concurrence intraspécifique et pour accélérer la croissance en bois marchand en stimulant la croissance radiale de chaque tige et en réduisant l'âge d'exploitabilité des arbres. On en sait pourtant peu sur les effets à long terme des pratiques sylvicoles intensives sur la croissance des arbres et les propriétés du bois. En outre, il manque de données à long terme concernant la croissance individuelle des arbres, la dynamique du peuplement et les effets sur les propriétés ligneuses dans les éclaircies commerciales de peuplements de pins gris.
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Combustion aerosol particles from boreal forest fires were quantified to facilitate investigation of the potential effects of increased fire activity caused by global warming, by providing data inputs for global and regional climate modelling of the direct and indirect effects. Aerial sampling was carried out in smoke plumes from 1-ha prescribed burns in mature jack pine stands.
La combustion des particules d'aérosol produites par les feux en forêt boréale a été quantifiée pour faciliter l'étude des effets potentiels de l'augmentation des feux due au réchauffement global en fournissant des entrées de données pour la modélisation des effets directs et indirects du climat à l'échelle régionale et globale. Un échantillonnage aérien a été effectué dans les panaches de fumée provenant de brûlages dirigés d'un hectare dans des peuplements matures de pin gris. Les trois brûlés échantillonnés ont produit des feux de cime avec une consommation de combustibles de 4,2 à 5,8 kg·m–2. L'accumulation et la fraction grossière (>0,1 µm) des aérosols ont été quantifiées à l'aide d'une sonde spectrométrique à cavité passive pour aérosol et d'un impacteur en cascade. Les particules dans le panache de fumée avaient un diamètre médian de 0,29 µm; le nombre maximum et la masse surfacique maximale de la section transversale sont survenus lorsque la dimension des particules atteignait approximativement 0,4 µm. Plus de 99 % des particules avaient un diamètre <1,2 µm. Les aérosols provenant de la combustion avec flammes étaient plus gros que ceux de la phase de combustion couvante avec des diamètres médians de respectivement 0,3 et 0,2 µm.
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Canada is seeking cost-effective means to mitigate anthropogenic greenhouse gas emissions, particularly CO2, that have been linked to global climate change. In 2003 the Government of Canada launched the Forest 2020 Plantation Development and Assessment Initiative to assess the potential for fast-growing woody crops to sequester carbon from the atmosphere.
RÉSUMÉ Le Canada est à la recherche de moyens pour réduire les émissions de gaz à effets de serre issues de l’activité humaine, notamment le CO2, qui ont été reliées aux changements climatiques de l’ensemble de la planète. En 2003, le Gouvernement du Canada a lancé le Programme d’évaluation et de démonstration de plantation de Forêt 2020 dans le but d’évaluer le potentiel d’utilisation des plantations d’arbres à croissance rapide pour piéger le carbone contenu dans l’atmosphère. Dans l’ensemble du pays, 6 000 ha de plantations sur des terrains non boisés (boisement) ont été créés et ont fait l’objet de suivis selon différentes méthodes. Des études économiques ont permis d’évaluer les incitatifs financiers rattachés à cette mesure de réduction des gaz dans le cas de différentes espèces et de divers terrains propices au boisement, en prenant en considération des facteurs comme le taux de croissance, les coûts d’opportunité agricole et un ensemble de valeurs possibles du carbone. Les études ont indiqué que selon les valeurs actuelles de transaction du carbone, de la plupart des terres disponibles et des marchés en progression des bioproduits forestiers, les taux attendus de retour sur l’investissement dans le cas de boisement étaient relativement faibles. Cependant, des valeurs plus importantes du carbone dans l’avenir associées à la valeur monétaire des bénéfices environnementaux, pourraient modifier de façon importante l’aspect économique du boisement.
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After employing digital aerial image interpretation to determine species composition, DBH (diameter at breast height), and the severity of attack, and lidar data to measure stand height, species-specific equations were used to estimate volumes killed. Results indicate that total volume estimates generally agree with available forest inventory data.
Afin de comprendre l’impact d’une infestation de dendroctone du pin ponderosa en Colombie-Britannique, il est essentiel de pouvoir déterminer le volume de pins tordus tués sur de grandes zones. On présente une méthodologie utilisant l’imagerie aérienne numérique et des données lidar pour estimer le volume de pins tordus touché. Après avoir utilisé l’interprétation des images aériennes numériques pour déterminer la composition des essences, le diamètre à hauteur d’homme et la gravité de l’attaque, ainsi que les données lidar pour mesurer la hauteur du peuplement, des équations propres aux essences ont été utilisées pour estimer les volumes tués. Les résultats indiquent que les estimations du volume total correspondent généralement aux données d’inventaire forestier disponibles. Les volumes perdus en raison d’une attaque du ravageur allaient de 0 à 400 m³/ha, soit un écart moyen de 159 m³/ha et un écart-type de 109 m³/ha.
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It assists forest managers to predict budworm outbreak effects on forest structure and productivity, forecast forest growing stock and sustainable harvest levels, optimize protection (biological insecticide use) programs, and use silviculture and harvest scheduling to restructure forests to reduce future damage.
Les pullulations de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (Choristoneura fumiferana Clem.) provoquent une mortalité grave dans les forêts d’épinettes et de sapins de la plus grande partie de l’Amérique du Nord et elles retardent énormément la croissance des arbres. Le système d’aide à la décision concernant la tordeuse relie des modèles de prévision et d’interprétation au système d’information géographique ARC/INFO par le truchement d’une interface graphique ArcView avec l’utilisateur. Ce système aide les aménagistes à pronostiquer les conséquences des pullulations sur la structure et la productivité forestières, à prévoir quel sera le matériel forestier sur pied et quels sont les rythmes de récolte que l’on peut maintenir, à optimiser la production (emploi d’insecticides biologiques) et à ordonnancer les travaux sylvicoles et les récoltes afin de restructurer les forêts pour, dans l’avenir, réduire les dégâts. On a appliqué en grand le système d’aide à la décision sur 8 millions d’hectares de forêts vulnérables du Nouveau-Brunswick et on le met en œuvre sur des parcelles expérimentales du Québec, de l’Ontario et de l’Alberta. On décrira quatre aspects de l’emploi des données d’inventaire et de surveillance dans le système d’aide à la décision : l’étalonnage du modèle de croissance des peuplements ; la validation du modèle ; la surveillance des parasites et nuisibles ; la stratification de la forêt pour le calcul des avantages marginaux pour l’approvisionnement en bois.
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With the use of historical forest maps and dendrochronology, we reconstructed the range of variability of the preindustrial landscape (6798 km2) and inferred on the natural disturbance dynamics of the balsam fir forest of Anticosti Island. The preindustrial landscape was characterized by a forest matrix of overmature softwood stands with inclusions of younger softwood stands ranging from 0.1 to 7837 ha in size.
(L.) Mill.) maritimes de l'est du Canada. Au moyen de l'analyse de cartes forestières historiques et de la dendrochronologie, nous avons reconstruit les limites de variabilité du paysage préindustriel (6 798 km2) et inféré sur la dynamique naturelle des perturbations des sapinières de l'Île d'Anticosti. Le paysage préindustriel était caractérisé par une matrice de peuplements résineux surannés avec des inclusions de peuplements résineux plus jeunes, d'une superficie variant de 0,1 à 7 837 ha. L'occurrence de perturbations initiatrices de nouveaux peuplements semble avoir été faible durant les derniers 160 ans. Étant donné que les résultats ne sont pas bien représentés par le modèle cyclique, qui prédit l'occurrence d'une mosaïque de peuplements d'âges différents, nous proposons un modèle alternatif de dynamique forestière pour les sapinières de l'est du Canada localisées près du golf du Saint-Laurent. L'aménagement forestier inspiré par ce modèle alternatif pourrait être plus approprié pour maintenir ou restaurer les caractéristiques écologiques des sapinières de cette région à l'intérieur de leurs limites de variabilité naturelle.
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(Say), a fire-associated xylophagous cerambycid, host location and acceptance patterns have been relatively well described, whereas landscape-scale distribution patterns in recently disturbed areas have received virtually no attention.
(Say); cependant, la localisation d'habitat à grande échelle a retenu peu d'attention. Dans un feu ayant eu lieu en pessière noire au Canada, nous avons évalué la densité de larves dans 569 arbres de 114 parcelles d'échantillonnage par décompte de trous d'entrée. Ces densités ont été confrontées à des variables environnementales à échelles multiples. À l'échelle de l'arbre, la densité de larves était liée au diamètre de l'arbre et à la sévérité du feu. À plus grande échelle, l'altitude a eu un effet négatif sur la densité de larves, alors que les peuplements ayant davantage de forêt verte dans un rayon de 500 mètres ont été plus intensément colonisés. L'importance de la proximité de massifs verts peut être liée aux exigences nutritionnelles des adultes, qui devraient préférenciellement coloniser des peuplements comportant à la fois des sites d'oviposition et d'alimentation, puisque plusieurs espèces de
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Generally, westerly provenances performed well while those from the Maritime Provinces exhibited relatively poor growth. Considering that the plantation is at the northern biological range of red pine, survival was high, averaging 96% after 48 years.
Ait.) âgée de 48 ans destinée à faire l’essai de différentes provenances de semis et située dans le nord-ouest de l’Ontario. On a relevé une variation significative tant au niveau de la hauteur que du diamètre parmi les 23 provenances. De façon générale, les provenances occidentales ont bien performé tandis que celles issues des provinces de l’Atlantique ont démontré une croissance relativement décevante. En prenant en considération que la plantation est située à la limite nordique de l’aire de distribution biologique du pin rouge, le taux de survie s’est révélé être élevé, atteignant une moyenne de 96 % après 48 ans. Les provenances ayant les meilleurs taux de croissance ont atteint un volume supérieur à 420 m3 ha-1. Certaines provenances du Minnesota et du Wisconsin ainsi que de la région de Fort Frances en Ontario ont démontré une croissance plus importante et devraient être retenues comme sources de semences pour les prochains programmes de plantation à être réalisés dans le nord-ouest de l’Ontario.
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One seed orchard each of black spruce (Picea mariana) [Mill.] B.S.P.) and white spruce (Picea glauca) [Moench] Voss) was established in northern Ontario gradually during the 1958-78 period. Each species was represented by approximately 45 clones and 450 ramets.
Un verger à graines d'épinette noire (Picea mariana), Mill. B.S.P. et un autre d'épinette blanche (Picea glauca) Moench Voss, ont été établis progressivement entre 1958 et 1978 dans le nord de l'Ontario. Chaque espèce était représentée par à peu près 45 clones et 450 "ramets". Pour l'ensemble de la période, des données furent prises par "ramets" et par clone sur la production de cones que l'on a exprimée en nombre moyen de graines extraites et germées par clone. Une production substantielle de cones survient respectivement huit et dix ans après le greffage sur l'épinette noire et sur l'épinette blanche. Les chiffres indiquent que le verger d'épinette noire avec un espacement de 5 sur 5 m (400 "ramets") donne environ 1 million de graines vivantes par hectare et par an, alors que l'épinette blanche en produit dans les mêmes conditions 900 000. Les conditions de développement et d'entreposage des cones et les dommages des insectes et des champignons peuvent réduire de 20% la germination des graines vivantes récoltées.
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A 27-ha field study was set up in 1994 within the Petawawa Research Forest near Chalk River, Ontario with input and support from local research scientists, forest managers and forest technicians. The study was designed to examine the effects of partial cutting, site preparation and underplanting in natural eastern white pine (Pinus strobus L.) stands.
Une étude sur une parcelle de 27 ha a été entreprise en 1994 dans la forêt expérimentale de Petwawa située près de Chalk River en Ontario, avec l'aide et l'appui des chercheurs locaux , des aménagistes et des techniciens forestiers. L'étude a été conçue pour étudier les effets des coupes partielles, de la préparation du sol et de la plantation en sous-etage dans des peuplements naturels de pin blanc (Pinus strobus L.). Un design de blocs expérimentaux répartis totalement au hasard a été répété quatre fois. Trois éclaircies (témoin, une éclaircie par le haut, et deux éclaircies par le haut) et quatre traitements de préparation du sol (témoin, scarifiage, contrôle de la compétition à l'aide de phytocide) ont été appliqués. La régénération naturelle, la survie et la croissance des semis plantes, la disponibilité des éléments nutritifs dans le sol, ainsi que d'autres facteurs environnementaux ont été évalués et enregistres. Les résultats préliminaires ont permis le développement d'un nouveau guide sylvicole provincial et le prototype d'un système expert de prise de décision pour l'aménagement du pin blanc. Les activités de recherche sont évaluées et coordonnées avec les pratiques de terrain chaque année par l'entremise de l'élaboration d'ententes formelles de collaboration, de rencontres, d'ateliers conjoints et d'excursions techniques. Le personnel en place participe à la collecte des données sur le terrain et assure la protection contre le feu. Le site a servi de zone de démonstration pour les personnes intéressées par l'aménagement des écosystemes de pin blanc. L'étude est décrite parmi les sites du réseau FERN sur l'Internet.
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We present the 6 year effects of different cutting patterns (patch-selection cutting with 20, 30 and 40 m diameter gaps. 1 ha patch clear-cut, and uncut control) and spot scarification, on seedbed coverage and regeneration dynamics in yellow birch (
Nous présentons les effets après six ans de différents patrons de coupe (jardinage avec trouées de 20, 30 et 40 m de diamètre, coupe en parquet de 1 ha, et témoin non coupé) et du scarifiage en placeaux, sur le recouvrement des lits de germination et la dynamique de régénération dans des peuplements de bouleau jaune (
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Information on afforestation on private lands in Canada from 1990 to 2002 was compiled from a variety of sources in support of the Government of Canada's Feasibility Assessment of Afforestation for Carbon Sequestration (FAACS) initiative. Data collection focused on afforestation that was verifiable and consistent with definitions in the Kyoto Protocol.
L'information sur le reboisement des terres privées au Canada de 1990 à 2002 a été compilée à partir de plusieurs sources appuyant l'initiative du Gouvernement du Canada portant sur l'évaluation de la faisabilité du reboisement à des fins de séquestration du carbone (FAACS). La cueillette de données s'est concentrée sur le reboisement qui était vérifiable et constant avec les définitions du Protocole de Kyoto. L'analyse des ensembles de données a permis une vision de l'étendue, des objectifs et des tendances au niveau des activités de reboisement au Canada. La plupart des plantations ont été effectuées au Québec et en Ontario. Quatre vingt quinze pour cent des travaux de reboisement couvraient une superficie inférieure à 10 ha La moyenne nationale des superficies reboisées est de 2 ha. Les moyennes régionales sont plus élevées dans l'ouest que dans l'est. La superficie annuelle reboisée a diminué de 1990 à 2002 dans la plupart des provinces, à l'exception des Prairies. Les données sont en concordance avec d'autres sources d'information sur les activités de reboisement au Canada. Une analyse de la séquestration du carbone dans les plantations relevées dans les données du FAACS est actuellement en cours et fera l'objet d'un rapport sous peu.
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Studies of black spruce (Picea mariana (Mill.) BSP) broadcast seeding and of harvest methods for advance regeneration protection were remeasured 17 to 20 years after establishment on peatland sites in northeastern Ontario.
Les études sur l’ensemencement à la volée ainsi que des méthodes de récolte avec protection de la régénération préexistante d’épinette noire (Picea mariana (Mill.) BSP) ont fait l’objet d’un remesurage 17 à 20 ans après la régénération sur des stations humides du nord-est de l’Ontario. Les effets du taux d’ensemencement sur le nombre de tiges à l’hectare d’épinette noire, de la densité ou de la surface terrière étaient apparents sur deux stations étudiées, 20 ans après le traitement, mais les taux élevés de régénération préexistante ont masqué les effets du taux d’ensemencement dans le cas de deux autres stations. Les effets de différentes méthodes de récolte sur le taux de tiges à l’hectare, la densité et la surface terrière d’épinette noire qui étaient évidents à un âge précoce, n’étaient plus statistiquement significatifs 17 à 19 ans après le traitement. La densité de l’épinette noire a diminué de façon modérée en fonction du temps suite à l’apparition graduelle de recrues provenant de nouveaux semis. La densité des tiges d’épinette noire de plus de 1,3 m de hauteur dépassait les 4 000 tiges ha-1 dans presque tous les traitements, mais ces tiges étaient spatialement regroupées selon une échelle de 4-m2. Les caractéristiques de ces peuplements régénérés sur sol humide correspondaient aux peuplements de station de classe 2 des tables de rendement normal de l’Ontario.
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) Trees were excavated at five sites in central New Brunswick. Sites ranged from 10 to >80 years in stand age; most had been thinned at least once, and densities ranged from 750 to 44 000 trees ha-1. The relationship between diameter at breast height and coarse root biomass in the present investigation was similar to one reported for balsam fir in northern New Brunswick but differed from two other published biomass equations.
Le système racinaire de 31 sapins baumiers (Abies balsamea (L.) Mill.) a été excavé dans cinq stations du centre du Nouveau-Brunswick. L’âge des peuplements variait de 10 à 80 ans; la plupart avaient été éclaircis au moins une fois et leur densité variait de 750 à 44 000 tiges ha-1. La relation entre le diamètre à hauteur de poitrine et la biomasse des grosses racines dans la présente étude était semblable à ce qui a déjà été rapporté dans un cas pour le sapin baumier au Nouveau-Brunswick, mais différait de deux autres équations de biomasse qui ont été publiées. La biomasse des grosses racines variait de 3 à 30 Mg ha-1 parmi les stations faisant partie de l’étude. Dans les classes des plus petits diamètres des racines, la biomasse des grosses racines était semblable dans toutes les stations mais dans les classes des diamètres plus grands que 50 mm, la biomasse augmentait avec l’âge du peuplement. L’éclaircie précommerciale a ajouté 3 Mg ha-1 de biomasse de grosses racine au pool de débris. Le rapport de la biomasse des grosses racines à la biomasse de la tige était en moyenne de 0,36 (erreur type ±0,02). Ces résultats montrent qu’il y a plus de biomasse souterraine dans les écosystèmes de sapin baumier que laissait entrevoir le rapport général de la biomasse souterraine à la biomasse aérienne souvent appliqué aux écosystènes de conifères, d’où la nécessité d’avoir recours à des rapports plus spécifiques.
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The statistics on Canada's forest resource for the period 1977–1981 show that annual accruals to timber volume are about 338 million m3 and annual withdrawals total about 287 million m3. This results in an average annual increase in standing timber volume of about 51 million m3 or 0.2%.
Les statistiques sur les forêts canadiennes pour la période de 1977 a 1981 indiquent, pour le volume de bois, des gains annuels d'environ 338 millions de mètres cubes et des pertes annuelles d'environ 287 millions. Il y a donc eu, au total, une augmentation annuelle moyenne du bois sur pied d'environ 51 millions de mètres cubes, ou de 0.2%. En ce qui concerne la superficie des terres forestières productives boisées, on enregistré des gains annuels d'environ 1.77 million d'hectares et des pertes annuelles d'environ 2,22 millions. On en déduit que la superficie des terres servant à la production forestière diminue d'environ 452 000 ha chaque année du fait de l'insuffisance du reboisement en essences commerciales. Si la tendance se maintenant, la superficie des terres servant à la production forestière pourrait avoir diminué de 14% au 31 millions d'hectares environ en l'an 2000. Depuis 1981, les ententes fédérales-provinciales ont affecté plus d'un milliard de dollars (1.057 million) au renouvellement des forêts, l'accent étant mis sur la plantation des terres insuffisamment reboisées. Dans un autre ordre d'idée, la base de données sur les ressources forestières a besoin d'être améliorée. Des recommandations sont formulées en vue de perfectionner les classifications existantes et de démontrer le gain de productivité obtenu grâce aux fonds consacres au renouvellement forestier.
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* Calculated as the difference between the managed forest (as reported in this table) and the total forest as reported in CanFI 2001 (310 million ha) (Power and Gillis 2006).
* Superficie calculée comme étant la différence entre la forêt aménagée (conformément au tableau) et la superficie totale de forêt, conformément au rapport CanFI 2001 (310 millions d’ha) (Power et Gillis, 2006).
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The Ecosystem Management Emulating Natural Disturbance (EMEND) experiment in northwestern Alberta was undertaken to determine the management practices that best emulate natural disturbance in maintaining ecosystem structure and function in western boreal mixedwood forests.
L'expérience de gestion de l'écosystème par émulation des perturbations naturelles (GEEPN) menée dans le nord-ouest de l'Alberta a été entreprise afin de connaître les pratiques d'aménagement qui simulent le mieux les perturbations naturelles et maintiennent la structure et la dynamique de l'écosystème dans les forêts mixtes boréales de l'Ouest. Le présent rapport fournit des renseignements détaillés sur la classification, les propriétés chimiques et physiques et les réserves de substances élémentaires des sols de la région de l'expérience de GEEPN. Vingt-cinq profils pédologiques ont été décrits et échantillonnés par horizon pédogénétique depuis la partie supérieure de la couverture morte jusqu'aux horizons inférieurs du sol. Le taxon, les propriétés chimiques et physiques et les réserves de carbone et d'éléments nutritifs des horizons du sol et des profils complets ont été déterminés. Dans la région de l'expérience de GEEPN, les sols se sont développés sur des tills glaciaires à texture fine ou des dépôts glaciolacustres contenant peu de fragments grossiers. On y retrouve surtout des luvisolique et parfois, certains sols brunisoliques, gleysoliques et solonetziques. Les sols étaient généralement bien drainés et relativement uniformes dans l'ensemble du secteur expérimental de 1000 ha.
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) Trees were excavated at five sites in central New Brunswick. Sites ranged from 10 to >80 years in stand age; most had been thinned at least once, and densities ranged from 750 to 44 000 trees ha-1. The relationship between diameter at breast height and coarse root biomass in the present investigation was similar to one reported for balsam fir in northern New Brunswick but differed from two other published biomass equations.
Le système racinaire de 31 sapins baumiers (Abies balsamea (L.) Mill.) a été excavé dans cinq stations du centre du Nouveau-Brunswick. L’âge des peuplements variait de 10 à 80 ans; la plupart avaient été éclaircis au moins une fois et leur densité variait de 750 à 44 000 tiges ha-1. La relation entre le diamètre à hauteur de poitrine et la biomasse des grosses racines dans la présente étude était semblable à ce qui a déjà été rapporté dans un cas pour le sapin baumier au Nouveau-Brunswick, mais différait de deux autres équations de biomasse qui ont été publiées. La biomasse des grosses racines variait de 3 à 30 Mg ha-1 parmi les stations faisant partie de l’étude. Dans les classes des plus petits diamètres des racines, la biomasse des grosses racines était semblable dans toutes les stations mais dans les classes des diamètres plus grands que 50 mm, la biomasse augmentait avec l’âge du peuplement. L’éclaircie précommerciale a ajouté 3 Mg ha-1 de biomasse de grosses racine au pool de débris. Le rapport de la biomasse des grosses racines à la biomasse de la tige était en moyenne de 0,36 (erreur type ±0,02). Ces résultats montrent qu’il y a plus de biomasse souterraine dans les écosystèmes de sapin baumier que laissait entrevoir le rapport général de la biomasse souterraine à la biomasse aérienne souvent appliqué aux écosystènes de conifères, d’où la nécessité d’avoir recours à des rapports plus spécifiques.
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The statistics on Canada's forest resource for the period 1977–1981 show that annual accruals to timber volume are about 338 million m3 and annual withdrawals total about 287 million m3. This results in an average annual increase in standing timber volume of about 51 million m3 or 0.2%.
Les statistiques sur les forêts canadiennes pour la période de 1977 a 1981 indiquent, pour le volume de bois, des gains annuels d'environ 338 millions de mètres cubes et des pertes annuelles d'environ 287 millions. Il y a donc eu, au total, une augmentation annuelle moyenne du bois sur pied d'environ 51 millions de mètres cubes, ou de 0.2%. En ce qui concerne la superficie des terres forestières productives boisées, on enregistré des gains annuels d'environ 1.77 million d'hectares et des pertes annuelles d'environ 2,22 millions. On en déduit que la superficie des terres servant à la production forestière diminue d'environ 452 000 ha chaque année du fait de l'insuffisance du reboisement en essences commerciales. Si la tendance se maintenant, la superficie des terres servant à la production forestière pourrait avoir diminué de 14% au 31 millions d'hectares environ en l'an 2000. Depuis 1981, les ententes fédérales-provinciales ont affecté plus d'un milliard de dollars (1.057 million) au renouvellement des forêts, l'accent étant mis sur la plantation des terres insuffisamment reboisées. Dans un autre ordre d'idée, la base de données sur les ressources forestières a besoin d'être améliorée. Des recommandations sont formulées en vue de perfectionner les classifications existantes et de démontrer le gain de productivité obtenu grâce aux fonds consacres au renouvellement forestier.
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The virus, which often leads to the development of an epizootic late in the outbreak cycle, was propagated in whitemarked tussock moth, Orgyia leucostigma (J. E. Smith). A helicopter fitted with a boom and nozzle was used for treating four plots (total area 19.8 ha) at a dosage of 2.2 x 1011 polyhedral inclusion bodies (PIB) in an emitted volume of 11.3 L ha-1.
Deux techniques différentes d'épandage ont été employées avec un virus de la polyédrose nucléaire pour lutter contre la chenille à houppes du douglas, Orgyia pseudotsugata (McDunnough) au début de son cycle de pullulation dans le centre-sud de la Colombie-Britannique en 1981. Le virus, qui entraine souvent une épizootie lorsqu'il est employé à un stade avancé du cycle, a été multiplié sur la chenille à houppes blanches, Orgyia leucostigma (J. E. Smith). Un hélicoptère équipé d'une rampe de gicleurs a été employé pour traiter quatre parcelles (superficie totale de 19.8 ha) à une dose de 22.2 ´ 1011 corps d'inclusion polyédriques (CIP) dans un volume à l'émission de 11.3 L ha-1. Cinq à huit semaines après l'arrosage, l'examen microscopique des larves vivantes a révélé que 77 à 100% d'entre elles étaient infectées. Deux autres parcelles ont été arrosées au sol à l'aide d'un pulvérisateur modifié (du type employé dans les vergers), chaque arbre recevant 2.4 ´ 1010 CIP dans 4.5 L. L'examen microscopique des larves vivantes huit semaines plus tard a indiqué des taux d'infection de 83 à 85%.
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All trees >1.3 m in height in 0.01-ha circular plots centered on a tree killed fewer than two or more than five years previously or located where there were no symptomatic trees were removed from the soil by an excavator.
Cette étude porte sur la relation entre les symptômes présents sur les parties aériennes et l'incidence d'Armillaria ostoyae (Romagn.) Herink sur les racines de conifères dans des peuplements âgés de 13 à 24 ans. L'étude a été réalisée dans cinq sites dans chacune des zones climatiques sèche, semi-humide et humide, de la région forestière de Nelson, en Colombie-Britannique. Tous les arbres plus hauts que 1,3 m dans des parcelles circulaires de 0,01 ha ayant comme centre un arbre mort il y a moins de deux ans ou plus de cinq ans, ou se trouvant dans un lieu exempt d'arbres portant des symptômes, ont été extraits du sol avec une excavatrice. La position des lésions dues à l'A. ostoyae sur le système racinaire et la réaction de l'hôte ont été notées. L'incidence du champignon sur les racines différait significativement selon la zone climatique, le type de parcelles, la distance à partir du centre de la parcelle et selon que les arbres avaient été plantés ou provenaient de la régénération naturelle, L'incidence du champignon sur les racines était reliée au pourcentage de souches apparemment colonisées à l'intérieur ou à proximité des parcelles. La sévérité de l'infection, la réaction de l'hôte et le pourcentage d'arbres malades montrant des symptômes sur les parties aériennes étaient significativement différents selon la zone climatique. Ces résultats peuvent avoir un impact sur l'interprétation des résultats des relevés du pourridié-agaric ans les jeunes peuplements et sur la façon de traiter de tels peuplements.
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The statistics on Canada's forest resource for the period 1977–1981 show that annual accruals to timber volume are about 338 million m3 and annual withdrawals total about 287 million m3. This results in an average annual increase in standing timber volume of about 51 million m3 or 0.2%.
Les statistiques sur les forêts canadiennes pour la période de 1977 a 1981 indiquent, pour le volume de bois, des gains annuels d'environ 338 millions de mètres cubes et des pertes annuelles d'environ 287 millions. Il y a donc eu, au total, une augmentation annuelle moyenne du bois sur pied d'environ 51 millions de mètres cubes, ou de 0.2%. En ce qui concerne la superficie des terres forestières productives boisées, on enregistré des gains annuels d'environ 1.77 million d'hectares et des pertes annuelles d'environ 2,22 millions. On en déduit que la superficie des terres servant à la production forestière diminue d'environ 452 000 ha chaque année du fait de l'insuffisance du reboisement en essences commerciales. Si la tendance se maintenant, la superficie des terres servant à la production forestière pourrait avoir diminué de 14% au 31 millions d'hectares environ en l'an 2000. Depuis 1981, les ententes fédérales-provinciales ont affecté plus d'un milliard de dollars (1.057 million) au renouvellement des forêts, l'accent étant mis sur la plantation des terres insuffisamment reboisées. Dans un autre ordre d'idée, la base de données sur les ressources forestières a besoin d'être améliorée. Des recommandations sont formulées en vue de perfectionner les classifications existantes et de démontrer le gain de productivité obtenu grâce aux fonds consacres au renouvellement forestier.
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A naturally regenerated jack pine (Pinus banskiana Lamb.) trial established in 1966 in New Brunswick was studied to determine how three precommercial thinning intensities (1.22 m x 1.22 m, 1.52 m x 1.52 m, and 2.13 m x 2.13 m) and a control (154 trees in total) affected tree growth and lumber quality. Mild (thinned to 1.22 m) and moderate (1.52 m) thinning had a modest impact on tree growth after 34 years (stand age 59).
Un test de régénération naturelle de pin gris (Pinus banksiana Lamb.) établi en 1966 au Nouveau-Brunswick a été étudié pour déterminer comment trois intensités d’éclaircie précommerciale (1,22 m x 1,22 m; 1,52 m x 1,52 m; 2,13 m x 2,13 m) et un témoin (154 arbres au total) ont affecté la croissance des arbres et la qualité du bois. Les éclaircies faible (1,22 m) et modérée (1,52 m) ont eu un impact modeste sur la croissance des arbres après 34 ans (peuplement âgé de 59 ans). Cependant, la hauteur des arbres a augmenté de 13,1 % comparativement au témoin tandis que le diamètre et le volume marchand ont augmenté respectivement de plus de 20 et 75 % à la suite de l’éclaircie forte (2,13 m ou 2212 tiges/ha). Le rendement en bois d’oeuvre de qualité no. 2 et meilleure a augmenté légèrement avec l’augmentation de l’intensité de l’éclaircie mais les propriétés du bois en flexion se sont détériorées. Il y avait une différence respective de plus de 20 et 15 % dans résistance mécanique et l’élasticité du bois entre les éclaircies faibles (1,22 m) et forte (2,13 m). L’éclaircie forte est recommandée pour augmenter la croissance en volume mais la période de révolution (59 ans) ne devrait pas être raccourcie si les propriétés du bois en flexion sont importantes.
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The effects of dispersal costs may explain discrepancies in metrics used to evaluate the success of a management zone in Banff National Park, but these may be more related to reductions in population size than to stand characteristics.
Les effets des coûts de dispersion pourraient expliquer les divergences dans les mesures utilisées pour évaluer le succès d'une zone de gestion dans le parc national de Banff; celles-ci pourraient toutefois être davantage liées aux diminutions de la taille de la population qu'aux caractéristiques du peuplement. Dans la zone de gestion à l'est de Banff, dans laquelle tous les arbres au stade vert sont abattus depuis 2002, la zone touchée par les dendroctones du pin ponderosa (mesurée comme étant une zone au stade rouge) a peu changé comparativement aux zones surveillées, mais le nombre de cellules de 25 ha dans lesquels des arbres au stade rouge étaient présents a considérablement diminué. Les prises relevées dans les pièges installés dans les deux zones ont révélé que le nombre de dendroctones capturés a diminué et que leur état corporel était moins bon dans la zone de gestion que dans la zone de surveillance. Il n'était pas possible de déterminer que la diminution résulte du fait que la production est moins bonne dans la zone de gestion, mais plutôt qu'elle est compatible avec l'idée que plus la population est petite, plus le rayon de dispersion du dendroctone du pin ponderosa est limité, ce qui se traduit par un état corporel moins bon des dendroctones. Par conséquent, même si le coût de la dispersion pouvait avoir une incidence sur la propagation des dendroctones du pin ponderosa, ces coûts dépendraient davantage de la taille de la population que des caractéristiques du peuplement.
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Despite suboptimal calibration data, stand inventory variables such as top height, average height, basal area, gross total volume, gross merchantable volume, and above-ground biomass were estimated from 136 calibration plots and validated on 138 independent plots, with root mean square errors generally less than 20% of mean values.
Un ensemble de données LiDAR (télédétection par laser) recueillies pour la Forêt Roméo Malette près de Timmins en Ontario, a été utilisé pour étudier et démontrer la possibilité d’utiliser ces données pour enrichir les données existantes d’inventaire des ressources forestières de premier plan. Malgré une calibration des données inférieure à ce qui était souhaité, les variables d’inventaire des peuplements comme la hauteur moyenne supérieure, la hauteur moyenne, la surface terrière, le volume brut total, le volume marchand total et la biomasse au-dessus du sol ont été estimées à partir de 136 parcelles de calibration et validées pour 138 parcelles indépendantes, avec une erreur quadratique moyenne généralement inférieure à 20 % des valeurs moyennes. La densité des peuplements (arbres par hectare) a été estimée avec moins de précision (30 %). Ces relations ont été utilisées comme estimateurs de régressions utilisées pour générer une série de variables pour chaque unité de 400 m2 de la forêt de 630 000 ha, avec des prédictions cumulables selon la requête de l’utilisateur—pour un peuplement, pour un bloc ou pour la forêt— avec des estimations appropriées d’une précision statistique. Ce projet pilote a démontré que les données LiDAR pourraient répondre aux besoins sans cesse croissants en matière de données d’inventaire pour définir les plans opérationnels/tactiques, bien que stratégiques, ainsi
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) Trees were excavated at five sites in central New Brunswick. Sites ranged from 10 to >80 years in stand age; most had been thinned at least once, and densities ranged from 750 to 44 000 trees ha-1. The relationship between diameter at breast height and coarse root biomass in the present investigation was similar to one reported for balsam fir in northern New Brunswick but differed from two other published biomass equations.
Le système racinaire de 31 sapins baumiers (Abies balsamea (L.) Mill.) a été excavé dans cinq stations du centre du Nouveau-Brunswick. L’âge des peuplements variait de 10 à 80 ans; la plupart avaient été éclaircis au moins une fois et leur densité variait de 750 à 44 000 tiges ha-1. La relation entre le diamètre à hauteur de poitrine et la biomasse des grosses racines dans la présente étude était semblable à ce qui a déjà été rapporté dans un cas pour le sapin baumier au Nouveau-Brunswick, mais différait de deux autres équations de biomasse qui ont été publiées. La biomasse des grosses racines variait de 3 à 30 Mg ha-1 parmi les stations faisant partie de l’étude. Dans les classes des plus petits diamètres des racines, la biomasse des grosses racines était semblable dans toutes les stations mais dans les classes des diamètres plus grands que 50 mm, la biomasse augmentait avec l’âge du peuplement. L’éclaircie précommerciale a ajouté 3 Mg ha-1 de biomasse de grosses racine au pool de débris. Le rapport de la biomasse des grosses racines à la biomasse de la tige était en moyenne de 0,36 (erreur type ±0,02). Ces résultats montrent qu’il y a plus de biomasse souterraine dans les écosystèmes de sapin baumier que laissait entrevoir le rapport général de la biomasse souterraine à la biomasse aérienne souvent appliqué aux écosystènes de conifères, d’où la nécessité d’avoir recours à des rapports plus spécifiques.
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Afforestation is one of several possible mechanisms available to sequester carbon and help reduce greenhouse gas concentrations. We have developed a spatial Monte Carlo-based simulation model, Canadian Forest Service—Afforestation Feasibility Model (CFS-AFM) to help assess the financial attractiveness of afforestation as a means of carbon storage in Canada.
Le boisement constitue l'un des nombreux moyens qui permettent de capturer le dioxyde de carbone et de diminuer les concentrations de gaz à effet de serre (GES). Nous avons élaboré un modèle spatial de simulation fondé sur la méthode de Monte Carlo, soit le modèle de faisabilité du boisement—Service canadien des forêts, afin d'évaluer l'attrait financier du boisement comme moyen de stockage du carbone au Canada. Le modèle analyse cinq bassins de carbone et calcule les coûts et les avantages d'investir dans des plantations. Dans la présente étude, nous avons élaboré trois scénarios de boisement qui pourraient être utilisés au Canada: des plantations de peupliers hybrides, de feuillus, de résineux ayant des taux de croissance moyens respectifs de 14, 6 et 7 m3/ha/an. L'attrait du boisement est gouverné par la variation du coût et de la productivité d'une plantation selon la région et par les prix attendus du carbone. Les résultats ont montré que le boisement constituerait un investissement attrayant dans bien des régions du pays si le prix du CO2 avoisinait les 10 $ ou plus la tonne métrique. Par contre, si le prix du carbone est nul, très peu de boisements seraient financièrement viables. Par conséquent, en raison des faibles prix attendus du carbone, il faudra obtenir des avantages accessoires pour rendre le boisement attrayant.
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) stands in northeastern boreal regions of Canada using high resolution satellite images. Development of the method involved: 1) calculating shadow fraction (SF) using either classifcation (pixel-based) or segmentation and classification (object-based) algorithms,
) dans les régions boréales du Nord-Est du Canada à l'aide d'images satellites à haute résolution. Les travaux d'élaboration de la méthode ont compris les étapes suivantes : 1) le calcul de la fraction d'ombre à l'aide d'un algorithme de classification (fondé sur les pixels) ou d'un algorithme de segmentation et classification (fondé sur les objets); 2) l'établissement de relations de régression linéaire entre la fraction d'ombre et la biomasse de placettes d'échantillonnage au sol au moyen de plusieurs combinaisons de paramètres de la méthode dans le but de définir les meilleures options; 3) le calcul d'une régression linéaire globale applicable à tous les sites en utilisant les meilleures options; 4) la cartographie de la biomasse sous forme d'une grille pour chaque site à l'aide de la régression globale. Les relations linéaires ont été étalonnées en utilisant les estimations de la biomasse de 108 placettes d'échantillonnage au sol et la fraction d'ombre des cimes des arbres calculée à partir d'images QuickBird représentant trois sites d'essai. La relation de régression globale a donné des valeurs de r2, d'erreur-type et de biais de l'ordre de, respectivement, 85 à 88 % (sauf dans un cas [44 %]), 14 à 18 par hectare et -3 à 8 t/ha. Les résultats suggèrent que la méthode pourrait être efficace pour cartographier la biomasse des peuplements d'épinette noire dans le Nord canadien.
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We have developed a spatial cost–benefit afforestation model that includes the tracking of five carbon pools. In this application we represent three possible afforestation strategies that could be implemented in Canada using plantations of hybrid poplar, hardwoods, and softwoods with average expected growth rates of 12–14, 5–7, and 5–7 m3· ha–1·year–1 respectively.
Les auteurs ont développé un modèle coût–bénéfice de boisement qui est spatialement explicite et permet de suivre cinq réservoirs de carbone. Dans cette application, ils représentent trois stratégies possibles de boisement qui pourraient être employées au Canada. Ce sont des plantations utilisant des peupliers hybrides, des feuillus ou des conifères avec des rendements moyens espérés atteignant respectivement 12 à 14, 5 à 7 et 5 à 7 m3·ha–1·an–1. Le modèle fournit des informations spatialement explicites sur l'efficacité des coûts du boisement comme outil de séquestration du carbone. Ici, ils ont développé un paramètre d'élasticité et une procédure afin d'évaluer la sensibilité du modèle et d'utiliser les résultats obtenus pour faire des recommandations au sujet des priorités de recherche. Les plus importantes variables biologiques dans tous les scénarios concernent la pertinence des sites, laquelle est reliée au raffinement des estimations spatialisées sur les rendements potentiels, les rapports de la biomasse sur le carbone et la densité du bois. Les plus importantes variables économiques incluent la précision et l'abaissement des coûts d'établissement et le manque à gagner pour l'agriculture. Les paramètres qui ont peu d'influence sur un prix du carbone permettant de couvrir les frais encourus, ce qui suggère qu'un approfondissement des connaissances dans ces domaines serait relativement moins bénéfique, comprennent le taux de décomposition des produits forestiers, l'âge de sénescence du peuplement (l'âge auquel la mortalité dans un peuplement atteint son maximum), les prix de la bioénergie et du bois à pâte ainsi que la durée de vie moyenne de la litière de feuilles. Moins d'importance était aussi accordée à la proportion de produits forestiers par rapport au volume total récolté et au développement d'un coefficient de substitution des carburants fossiles.
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) stands in northeastern boreal regions of Canada using high resolution satellite images. Development of the method involved: 1) calculating shadow fraction (SF) using either classifcation (pixel-based) or segmentation and classification (object-based) algorithms,
) dans les régions boréales du Nord-Est du Canada à l'aide d'images satellites à haute résolution. Les travaux d'élaboration de la méthode ont compris les étapes suivantes : 1) le calcul de la fraction d'ombre à l'aide d'un algorithme de classification (fondé sur les pixels) ou d'un algorithme de segmentation et classification (fondé sur les objets); 2) l'établissement de relations de régression linéaire entre la fraction d'ombre et la biomasse de placettes d'échantillonnage au sol au moyen de plusieurs combinaisons de paramètres de la méthode dans le but de définir les meilleures options; 3) le calcul d'une régression linéaire globale applicable à tous les sites en utilisant les meilleures options; 4) la cartographie de la biomasse sous forme d'une grille pour chaque site à l'aide de la régression globale. Les relations linéaires ont été étalonnées en utilisant les estimations de la biomasse de 108 placettes d'échantillonnage au sol et la fraction d'ombre des cimes des arbres calculée à partir d'images QuickBird représentant trois sites d'essai. La relation de régression globale a donné des valeurs de r2, d'erreur-type et de biais de l'ordre de, respectivement, 85 à 88 % (sauf dans un cas [44 %]), 14 à 18 par hectare et -3 à 8 t/ha. Les résultats suggèrent que la méthode pourrait être efficace pour cartographier la biomasse des peuplements d'épinette noire dans le Nord canadien.
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Nine plots (0.56–2.25 ha) of jack pine trees near Fort Providence, Northwest Territories, were burned using crown fires to determine the effects of fire intensity, rate of fire spread, depth of burn, and postfire duff depth on seed viability and regeneration.
L'effet des feux de cime sur la régénération de Pinus banksiana Lamb. a été étudié dans deux expériences distinctes de brûlage en forêt et avec des cônes. Neuf places-échantillons (0,56 à 2,25 ha) avec des tiges de pin gris situées près de fort Providence, dans les Territoires du Nord-Ouest, ont été incendiées par des feux de cime pour déterminer les effets de l'intensité du feu, du taux de propagation du feu, de la profondeur du brûlage et de l'épaisseur de l'humus après feu sur la viabilité des graines et la régénération. L'intensité du feu variait de 36 902 à 93 476 kW/m et le taux de propagation de 24 à 70 m/min. La profondeur du brûlage était faible (2,0 à 3,6 cm) et l'épaisseur de l'humus après feu était en moyenne de 2,0 à 5,5 cm. La pluie de graines après feu était très variable (64 à 634 graines/m2) mais la viabilité des graines approchait 67 % dans toutes les places-échantillons. La régénération du pin gris était également très variable (7 à 79 semis/m2). Dans l'expérience de brûlage des cônes, le taux de germination augmentait de 41 % (cônes non exposés au feu) à 64 % après une exposition au feu de 10 secondes. La température des flammes n'a pas eu d'effet significatif sur la viabilité. Les résultats de cette expérience indiquent que la pluie de graines après feu provenait de la partie supérieure de la canopée où les flammes duraient de 5 à 15 secondes et que les graines dans la partie inférieure de la canopée étaient consumées par le feu. La pluie de graines et la régénération étaient principalement influencées par la consommation des combustibles fins en sous-étage (et par conséquent par l'intensité du feu), la hauteur des arbres et la hauteur de la base de la cime vivante.
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Using 5 years (1999–2003) of comeasured O3, meteorology and growth response, we have developed exposure-based regression models that predict Populus tremuloides growth change within the North American ambient air quality context.
Les États-Unis et le Canada utilisent actuellement des mesures fondées sur l'exposition pour protéger la végétation contre l'ozone. À l'aide de données s'échelonnant sur cinq ans (de 1999 à 2003) relatives à l'ozone, aux conditions météorologiques et à la croissance de la végétation, nous avons élaboré des modèles de régression fondés sur l'exposition qui permettent de prévoir la variation de la croissance chez Populus tremuloides dans le contexte de la qualité de l'air ambiant en Amérique du Nord. Les modèles tenaient compte de la moyenne de la 4e plus forte concentration quotidienne d'ozone sur 8 h lors de la saison de croissance, des degrés-jours de croissance et de la vitesse du vent. Ces modèles étaient statistiquement très significatifs et offraient un bon ajustement des données. De plus, ils comprenaient des intervalles de confiance à 95 % pour la variation de la croissance des arbres et ils étaient faciles à utiliser. Selon nos estimations, la variation de la croissance dans la majeure partie des 26 millions d'hectares de l'aire de répartition de P. tremuloides durant la période allant de 2001 à 2003 (moyenne établie pour une vaste gamme de sensibilités des clones) a fluctué entre 0 % (aucune répercussion) et -31 % (importantes répercussions négatives). Puisque l'ozone a eu des effets négatifs sur quatre clones de tremble (un seul a subi des effets positifs), la moyenne de la 4e plus forte concentration quotidienne d'ozone sur 8 h lors de la saison de croissance a donné de bien meilleurs résultats que les indices SUM06 et AOT40 ou la moyenne de la concentration d'ozone sur 1 h, liés à la saison de croissance, en tant qu'indice unique de la croissance de la superficie en coupe des fûts de tremble.
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Spruce budworm (Choristoneura fumiferana Clem.) outbreaks are natural disturbances that cause heavy spruce-fir mortality in eastern Canada and thereby result in large uncertainty in forest structure and productivity.
Les infestations de la tordeuse des bourgeons de l’épinette (Choristoneura fumiferana Clem.) sont des perturbations naturelles qui causent une mortalité élevée parmi les épinettes et les sapins dans l’Est du Canada, ce qui compromet grandement la structure et la productivité des forêts. Le système d’aide à la décision concernant la tordeuse des bourgeons de l’épinette a été élaboré par le Service canadien des forêts de 1992 à 1996. De 1996 à 1999, ce système a été mis en oeuvre sur l’ensemble des 8 millions d’hectares de forêts du Nouveau-Brunswick, au Canada, selon une formule de partage des coûts avec l’industrie et le gouvernement provincial. Le système est également mis en oeuvre à titre expérimental sur des territoires de l’Alberta, de l’Ontario et du Québec. Le système d’aide à la décision concernant la tordeuse des bourgeons de l’épinette modélise les conséquences des diverses approches de gestion possibles en ce qui concerne les avantages accessoires en matière d’approvisionnement en bois (m3/ha) et la structure des forêts, et facilite l’intégration des effets des dommages causés par les insectes à la planification de gestion. Il permet l’évaluation des coûts, des avantages et des conséquences de la gestion, il optimise l’utilisation des pesticides (si désiré) et il améliore la visualisation des conséquences des infestations de ravageurs et des stratégies de gestion sur les indicateurs de rendement forestier. Nous allons décrire ce système d’aide à la décision et faire état des leçons qui ont été tirées relativement à son financement, aux partenariats, à sa conception, à son élaboration, à sa mise en oeuvre, à ses orientations futures et à la formation. Bon nombre des leçons tirées sont applicables à une grande variété de systèmes d’aide à la décision en matière de gestion forestière.
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(N) per ha with NH4NO3 in April; (2) irrigated in the summer of the same year and in the following year with 25 mm of water per week; (3) given the combined fertilizer and irrigation treatment, or (4) left untreated.
Des places échantillons comportant un seul arbre dans un peuplement de Sapins de Douglas âgés de 23 ans furent: (1) fertilisés à raison de 448 kg d'azote (N) à l'hectare avec du NH4NO3 en avril; (2) irriguées au cours de l'été de la même année et de l'année suivante avec 25 mm d'eau par semaine; (3) soumises à un traitement combiné d'engrais et d'irrigation, ou (4) laissées sans aucun traitement. Le diamètre à hauteur de poitrine (1.37 m) augmenta la première année de 16, 15 et 59%, respectivement, par rapport aux sujets témoins. Des effets semblables furent obtenus à hauteur de poitrine durant la deuxième année et également à la mi-hauteur de l'arbre. Seule la production du bois de printemps augmenta significativement: on pouvait observer une augmentation du rythme et de la durée de la production du bois de printemps. On étudia les effets du traitement sur la teneur des feuilles en azote (N), phosphore (P) et potassium (K), la croissance foliaire et la contrainte exercée par l'eau sur le sol et les arbres. Le taux de photosynthèse se trouva réduit par l'effet de l'eau également chez les arbres fertilisés et non fertilisés: une augmentation de la résistance à la diffusion du CO2 paraissait être la cause de cette réduction. La contrainte exercée par l'eau chez l'arbre avait un effet plus adverse sur l'augmentation du diamètre que sur le taux de photosynthèse. L'interaction de l'irrigation et de la fertilisation indique que la fertilisation avec de l'azote aura le maximum d'effet sur l'accroissement du diamètre de la tige dans les années et les stations où les conditions sol/eau sont propices.
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Brief descriptions are given of major forest disturbances in the region, including forest tent caterpillar (Malacosoma disstria Hbn.), which defoliated 411 855 ha of trembling aspen forests; lodgepole pine dwarf mistletoe (Arceuthobium americanum Nutt. ex Engelm.), which causes severe disease on 428 541 ha of pine forests; spruce budworm (Choristoneura fumiferana [Clem.]), which defoliated 760 131 ha of white spruce–balsam fir forests; and forest fires, which destroyed 492 027 ha.
Ce rapport rend compte des résultats des activités de surveillance de la santé des forêts en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et dans les Territoires du Nord-Ouest en 1996. Ces résultats sont fondés sur des évaluations de 17 parcelles permanentes de biosurveillance et des évaluations des principales infestations de ravageurs. On trouvera de brèves descriptions des principales sources de perturbation des forêts dans la région, notamment la livrée des forêts (Malacosoma disstria Hbn.), responsable de la défoliation de 411 855 ha de forêts de peupliers faux-trembles; le faux-gui du pin (Arceuthobium americanum Nutt. ex Engelm.), responsable d'une grave maladie touchant 430 202 ha de forêts de pins; la tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana [Clem.]), responsable de la défoliation de 760 131 ha de forêts d'épinettes blanches et sapins baumiers, et les incendies de forêts qui ont détruit 492 027 ha. Les données climatiques actuelles pour toute la région sont comparées aux normales de 30 ans pour un certain nombre de paramètres. Les auteurs donnent des détails sur les évaluations des 17 parcelles permanentes de biosurveillance dans la région. En général, l'état du pin gris, du pin tordu latifolié, de l'épinette blanche et du peuplier faux-tremble dans ces parcelles était bon, moins de 25 % du houppier de la plupart des arbres étant touché. Le taux mortalité annuel était compris entre 0,4 et 3,3 %. Les auteurs traitent également de l'état de régénération des parcelles de biosurveillance. Ils décrivent aussi l'état actuel des ravageurs justiciables de quarantaine au Canada qui sont une source de préoccupation pour le secteur forestier.
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Incorporating fire disturbance into sustainable forest management plans is necessary to provide estimates of variation around indicators for harvest levels, growing stock, profitability, and landscape structure.
Il est nécessaire d'incorporer les perturbations causées par le feu dans les plans d'aménagement forestier durable pour obtenir des estimations de la variation dans les indicateurs de niveau de récolte, de volume sur pied, de rentabilité et de structure du paysage. Un modèle de perturbation due au feu relié à un simulateur de récolte a été utilisé pour estimer la probabilité de rupture de stock compte tenu d'une gamme de niveaux de récolte et de scénarios de suppression des feux. Les résultats ont ensuite été utilisés pour estimer les niveaux de récolte soutenue sur la base d'une tolérance aux risques de rupture de stock et aux effets de la suppression des feux. Le coût des perturbations passées dues au feu a été estimé à 4 $ millions par année en termes de profits qu'aurait pu rapporter la récolte dans une forêt de 288 000 ha située dans le nord-est de la Colombie-Britannique. La suppression de 98,3 % des perturbations dans le but d'en limiter les effets à 30 % de la superficie qu'elles ont réellement affectée a été évaluée à 1,8 $ millions par année. Les niveaux plus élevés de tolérance au risque étaient associés à des niveaux de récolte et des profits à court terme plus élevés, mais les profits moyens à long terme devenaient volatiles à mesure qu'on réduisait les volumes de bois sur pied. La structure du modèle développé dans cette étude pourrait aider à définir des stratégies d'aménagement forestier résilientes et à estimer l'évolution future et la variabilité des volumes de récolte, des profits et de l'état du paysage.
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Despite suboptimal calibration data, stand inventory variables such as top height, average height, basal area, gross total volume, gross merchantable volume, and above-ground biomass were estimated from 136 calibration plots and validated on 138 independent plots, with root mean square errors generally less than 20% of mean values.
Un ensemble de données LiDAR (télédétection par laser) recueillies pour la Forêt Roméo Malette près de Timmins en Ontario, a été utilisé pour étudier et démontrer la possibilité d’utiliser ces données pour enrichir les données existantes d’inventaire des ressources forestières de premier plan. Malgré une calibration des données inférieure à ce qui était souhaité, les variables d’inventaire des peuplements comme la hauteur moyenne supérieure, la hauteur moyenne, la surface terrière, le volume brut total, le volume marchand total et la biomasse au-dessus du sol ont été estimées à partir de 136 parcelles de calibration et validées pour 138 parcelles indépendantes, avec une erreur quadratique moyenne généralement inférieure à 20 % des valeurs moyennes. La densité des peuplements (arbres par hectare) a été estimée avec moins de précision (30 %). Ces relations ont été utilisées comme estimateurs de régressions utilisées pour générer une série de variables pour chaque unité de 400 m2 de la forêt de 630 000 ha, avec des prédictions cumulables selon la requête de l’utilisateur—pour un peuplement, pour un bloc ou pour la forêt— avec des estimations appropriées d’une précision statistique. Ce projet pilote a démontré que les données LiDAR pourraient répondre aux besoins sans cesse croissants en matière de données d’inventaire pour définir les plans opérationnels/tactiques, bien que stratégiques, ainsi
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Information on afforestation on private lands in Canada from 1990 to 2002 was compiled from a variety of sources in support of the Government of Canada's Feasibility Assessment of Afforestation for Carbon Sequestration (FAACS) initiative. Data collection focused on afforestation that was verifiable and consistent with definitions in the Kyoto Protocol.
L'information sur le reboisement des terres privées au Canada de 1990 à 2002 a été compilée à partir de plusieurs sources appuyant l'initiative du Gouvernement du Canada portant sur l'évaluation de la faisabilité du reboisement à des fins de séquestration du carbone (FAACS). La cueillette de données s'est concentrée sur le reboisement qui était vérifiable et constant avec les définitions du Protocole de Kyoto. L'analyse des ensembles de données a permis une vision de l'étendue, des objectifs et des tendances au niveau des activités de reboisement au Canada. La plupart des plantations ont été effectuées au Québec et en Ontario. Quatre vingt quinze pour cent des travaux de reboisement couvraient une superficie inférieure à 10 ha La moyenne nationale des superficies reboisées est de 2 ha. Les moyennes régionales sont plus élevées dans l'ouest que dans l'est. La superficie annuelle reboisée a diminué de 1990 à 2002 dans la plupart des provinces, à l'exception des Prairies. Les données sont en concordance avec d'autres sources d'information sur les activités de reboisement au Canada. Une analyse de la séquestration du carbone dans les plantations relevées dans les données du FAACS est actuellement en cours et fera l'objet d'un rapport sous peu.
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Successful implementation of the natural disturbance model for timber harvest is hindered by the lack of strategies to approximate landscape fire pattern. In the forests of Alberta, Canada, the fire regime is dominated by large fires that create large regions of same-aged forest.
Étant donné l’absence de stratégies pour modéliser le comportement du feu à l’échelle du paysage, il est difficile d’appliquer avec succès un modèle de récolte du bois qui imite les perturbations naturelles. Dans les forêts albertaine, au Canada, le régime des feux est dominé par de grands incendies qui engendrent de vastes étendues de forêt équienne. Les pratiques forestières actuelles dispersent les blocs de coupe à travers le paysage, ce qui augmente la fragmentation comparativement à l’action du feu. Le regroupement des blocs de coupe est une des stratégies potentielles pour reproduire plus fidèlement le paysage naturel. Nous avons eu recours à la simulation pour comparer les modèles de paysage engendrés par des stratégies de regroupement des coupes, l’approche actuelle de coupes dispersées et le régime de perturbations naturelles pour un paysage forestier de 270 000 ha dans le sud-est de l’Alberta. Comparativement aux coupes dispersées, les stratégies de regroupement augmentent la compatibilité avec le paysage naturel en réduisant la fragmentation. La capacité de regrouper les coupes diminuait lorsqu’on incluait comme contrainte la récolte d’une proportion constante de feuillus et de résineux. Nous tirons comme conclusion que le regroupement des coupes peut améliorer l’application d’un modèle qui imite les perturbations naturelles en rapprochant plusieurs mesures du paysage des conditions qui se retrouvent à l’intérieur de la gamme naturelle de variation. Cependant, le regroupement des blocs de coupe seul n’était pas très efficace pour conserver les vieilles forêts intérieures faisant ressortir le fait qu’il faut aussi adopter une stratégie explicite pour les vieilles forêts.
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Measurements at age 44 were subjected to analyses of variance and correlation and compared with height and survival at age 15. The results demonstrated that at age 15, identification of the best provenances is ineffective because of changes in rank and the late expression of survival differences.
Vingt-cinq provenances d’épinette blanche ont été plantées en 1963 dans 144 parcelles suivant une triple répétition en tant qu’éléments d’une série de test de provenance dans l’est du Canada. Le site expérimental a été bien entretenu et éclairci à 50% de son niveau original de tiges par hectare en 1986 (à 26 ans à partir de la semence). Les mesures effectuées à l’âge de 44 ans ont été soumises à des analyses de variance et de corrélation et comparées avec la hauteur et la survie à l’âge de 15 ans. Les résultats démontrent qu’à l’âge de 15 ans, l’identification des meilleures provenances est inefficace par suite des changements de rangs et de l’expression tardive des différences de survie. À l’âge de 44 ans, des différences significatives entre les provenances ont été observées au niveau de la survie, de la hauteur moyenne, du diamètre, de la surface terrière et du volume. Le plus important volume a été produit par une provenance issue de Cushing dans la Vallée de l’Outaouais au Québec, soit 287 m3 par ha, ce qui était supérieur de 11% au volume de la provenance locale, Chalk River en Ontario. Une fois classées selon la survie et le volume, les huit meilleures provenances comprenaient cinq du Québec et une chacune pour le Nouveau-Brunswick, l’Ontario et le Wisconsin. L’essai démontre qu’au moment approprié d’un programme de sélection, les grandes parcelles peuvent démontrer des résultats significatifs ce qui entraînent des implications importantes au niveau de la conception des essais.
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Direct emissions of carbon from Canadian forest fires were estimated for all Canada and for each ecozone for the period 1959–1999. The estimates were based on a data base of large fires for the country and calculations of fuel consumption for each fire using the Canadian Forest Fire Behaviour Prediction System.
Les émissions directes de carbone provenant des feux dans les forêts canadiennes ont été estimées pour l'ensemble du Canada et pour chacune des écozones pendant la période de 1959 à 1999. Les estimés s'appuient sur une base de données sur les feux importants survenus au pays et sur des calculs de consommation de combustibles pour chaque feu à l'aide du Système canadien de prédiction du comportement des feux de forêt. Cette technique utilise la localisation et la date de début des feux pour estimer les conditions météorologiques qui prévalaient au moment du feu et le type de combustibles pour chacun des quelques 11 000 feux. Pendant cette période, 2 × 106 ha par année en moyenne ont brûlé, allant de 0,3 × 106 ha en 1978 à 7,5 × 106 ha en 1989. Les plus grandes superficies brûlées se retrouvent dans les écozones de la région boréale et de la taïga et sont responsables de la majeure partie des émissions de carbone (C). La consommation moyenne de combustibles, pondérée par la surface pour l'ensemble des feux, est de 2,6 kg de combustible anhydre par m2 (1,3 kg de carbone par m2) mais la quantité varie de 1,8 à 3,9 kg de combustible anhydre par m2 selon les écozones. L'estimé annuel moyen des émissions directes de carbone est de 27 ± 6 Tg C·an–1. Selon les années, la quantité varie de 3 à 115 Tg C·an–1. Ces émissions directes causées par le feu représentent en moyenne environ 18% des émissions actuelles de dioxyde de carbone en provenance du secteur énergétique canadien mais varient de 2 à 75% selon les années. Les effets indirects du feu causent une perte additionnelle de carbone et altèrent la situation des forêts en tant que puits de carbone.
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Brief descriptions are given of major forest disturbances in the region, including forest tent caterpillar (Malacosoma disstria Hbn.), which defoliated 411 855 ha of trembling aspen forests; lodgepole pine dwarf mistletoe (Arceuthobium americanum Nutt. ex Engelm.), which causes severe disease on 428 541 ha of pine forests; spruce budworm (Choristoneura fumiferana [Clem.]), which defoliated 760 131 ha of white spruce–balsam fir forests; and forest fires, which destroyed 492 027 ha.
Ce rapport rend compte des résultats des activités de surveillance de la santé des forêts en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et dans les Territoires du Nord-Ouest en 1996. Ces résultats sont fondés sur des évaluations de 17 parcelles permanentes de biosurveillance et des évaluations des principales infestations de ravageurs. On trouvera de brèves descriptions des principales sources de perturbation des forêts dans la région, notamment la livrée des forêts (Malacosoma disstria Hbn.), responsable de la défoliation de 411 855 ha de forêts de peupliers faux-trembles; le faux-gui du pin (Arceuthobium americanum Nutt. ex Engelm.), responsable d'une grave maladie touchant 430 202 ha de forêts de pins; la tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana [Clem.]), responsable de la défoliation de 760 131 ha de forêts d'épinettes blanches et sapins baumiers, et les incendies de forêts qui ont détruit 492 027 ha. Les données climatiques actuelles pour toute la région sont comparées aux normales de 30 ans pour un certain nombre de paramètres. Les auteurs donnent des détails sur les évaluations des 17 parcelles permanentes de biosurveillance dans la région. En général, l'état du pin gris, du pin tordu latifolié, de l'épinette blanche et du peuplier faux-tremble dans ces parcelles était bon, moins de 25 % du houppier de la plupart des arbres étant touché. Le taux mortalité annuel était compris entre 0,4 et 3,3 %. Les auteurs traitent également de l'état de régénération des parcelles de biosurveillance. Ils décrivent aussi l'état actuel des ravageurs justiciables de quarantaine au Canada qui sont une source de préoccupation pour le secteur forestier.
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The fine root biomass (W/V) was significantly higher with alder (5.9 kg m-3) (Alnus rugosa) as understory vegetation compared to non-alder locations (2.9 kg m-3). Total nutrient content in fine roots was 54, 3.2, 5.4, 63 and 5.7 kg ha-1 on the alder site and 20, 1.4, 2.3, 28 and 4.2 kg ha-1 of N, P, K, Ca, and Mg on the non-alder site, respectively.
Nous avons examiné dans une tourbe boréale du nord-est de l'Ontario sous peuplement d'épinette noire (Picea mariana) la répartition verticale de la biomasse de radicelles et des éléments nutritifs. L'influence des propriétés physiques et chimiques de l'emplacement sur la biomasse racinaire fine était également évaluée. Plus de 80% des racines fines se retrouvaient dans la mousse et dans les 10 cm supérieurs de la tourbe où la concentration d'éléments nutritifs et l'aération étaient le plus favorables. La biomasse de radicelles était significativement plus abondante (5,9 kg m-3) en présence d'un sous-bois d'aulnes (Alnus rugosa) que dans des peuplements sans aulnes (2,9 kg m-3). Le contenu total en N, P, K, Ca et Mg des racines fines était, respectivement, de 54, 3,2, 5,4, 63 et 5,7 kg ha-1 à l'emplacement avec aulnes et de 20, 1,4, 2,3, 28 et 4,2 kg ha-1 à l'emplacement sans aulnes. Les concentrations des éléments nutritifs mesurées dans ces racines étaient étroitement reliées à leur biodisponibilité dans la tourbe. La biomasse de racines fines manifestait une forte relation positive avec les teneurs de la tourbe en P assimilable et en K échangeable, ce qui laisse soupçonner que ces deux éléments soient des facteurs limitant pour la croissance de l'épinette noire dans ce sol tourbeux particulier.
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Four rates of N (0, 50, 100, and 150 kg·ha–1) with and without a fertilizer mix containing P, K, S, Ca, Mg, and micronutrients were applied to a stand of 8-year-old lodgepole pine (Pinus contorta var. latifolia Engelm.) in four applications during 7 years.
Quatre taux de N (0, 50, 100 et 150 kg·ha–1) avec ou sans un mélange d'engrais contenant P, K, S, Ca, Mg et des micro-éléments ont été appliqués dans un peuplement de pin lodgepole (Pinus contorta var. latifolia Engelm.) quatre fois sur une période de sept ans. Quatorze ans après la première application, la surface terrière et le volume moyens étaient significativement plus élevés dans les traitements contenant les deux taux de N les plus élevés avec le mélange d'engrais. La surface terrière et le volume moyens des arbres étaient respectivement 38 et 42% plus élevés dans le traitement avec le plus haut taux de N (525 kg·ha–1) combiné au mélange d'engrais que dans le traitement témoin. La surface terrière et le volume moyens des arbres étaient respectivement 27 et 25% plus élevés dans le traitement avec le taux intermédiaire de N (350 kg·ha–1) combiné au mélange de fertilisant que dans le traitement témoin. La fertilisation n'a pas significativement augmenté la croissance en hauteur. La croissance en hauteur n'a pas été significativement affectée par la fertilisation. Les deux plus hauts taux de N (quatre applications de plus 100 kg N·ha–1) combinés au mélange d'engrais étaient nécessaires pour obtenir une augmentation significative de croissance. L'ajout de N seul ou du mélange d'engrais seul avait un effet négatif sur la surface terrière et le volume moyens des arbres. L'ajout des plus hauts taux de N sans le mélange d'engrais a causé une diminution de la concentration de S total et de S sous forme de SO4 et a augmenté le rapport N/S. L'ajout des plus hauts taux de N sans le mélange d'engrais a aggravé une légère déficience en K. Les réactions aux plus hauts taux de N combinés au mélange de fertilisant sont attribuables principalement à S.
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Understory 55-year-old white pine (Pinus strobus L.) in mixedwood stands were released in 1971 from an (ca. 80-year-old) overstory of intolerant hardwoods using wheeled skidders in a commercial logging operation.
Un sous-étage de pins blancs (Pinus strobus L.) âgés de 55 ans réparti dans des peuplements mélangés a été dégagé en 1971 de son couvert composé de feuillus intolérants (d'environ 80 ans) au moyen de débusqueuses montées sur pneumatiques au cours d'une opération de récolte commerciale. L'objectif principal de cette étude était d'accroître la croissance et le rendement du pin blanc destiné au sciage au cours d'une période de vingt à trente ans suivant le dégagement des pins. La croissance des pins blancs dégagés et en santé a été déterminée après la récolte pour un ensemble de densités de peuplement (la surface terrière étant de 6.9, 11.5, 16.1 m2 ha-1) selon des places échantillons et un échantillonnage aléatoire de blocs complets répétés cinq fois. Les parcelles ont été remesurées 10 et 20 ans apres le traitement. La plus grande partie de la mortalité naturelle associée à ces peuplements a été relevé au cours d'une période de vingt ans suite à la récolte. Les réponses découlant de la croissance associée à la suppression de l'étage dominant ont été hautement significatives et atteignaient 80% d'accroissement du volume de sciage pour les peuplements traités après vingt ans. La variété des plantes herbacées était plus grande dans les peuplements traités et le potentiel d'abroutissement n'était pas modifié. Cependant, la régénération en pin blanc était inadéquatement faible dans tous les cas. La suppression de l'étage dominant a augmenté le taux de succession dans ces peuplements, mais si le territoire étudié ne connaît pas de plus amples activités d'aménagement ou de feux de forêt, il se transformera en peuplement composé de feuillus de faible valeur.
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Studies in adjacent plantings of three North American shrub alders (Alnus spp.) and three Eurasian tree alders showed significant species differences in susceptibility to a leaf-mining sawfly (Fenusa dohrnii) and in response to inoculation with a N2-fixing actinomycete (Frankia). During the first 5 years, woody biomass production ranged from 0.3 t·ha-1·year-1 in Alnus viridis ssp.
La fixation de l'azote atmosphérique apporte des avantages aux plantes ligneuses qui croissent dans un milieu où l'azote est un facteur limitant, mais ceci peu aussi affecter leur résistance aux herbivores. Des études conduites en plantations adjacentes chez trois sous-espèces nord-américaines arbustives et trois espèces eurasiatiques arborescentes d'aulne montrent des differrences significatives dans la susceptibilité à la mineuse des feuilles (Fenusa dohrnii) reliées avec l'inoculation par des actinomycètes fixateurs d'azote (Frankia). Au cours des 5 premières années, la production de biomasse ligneuse atteint de 0,3 t·ha-1 par année chez l'Alnus viridis ssp. sinuata (aulne de Sitka) a 8,3 t·ha-1 par année chez l'Alnus incana ssp. incana (aulne gris). L'aulne gris et une autre espèce (Alnus japonica) sont rarement attaqués par la mineuse, laquelle ne cause que peu de dommages, sauf aux endroits où la croissance est faible. L'espèce arborescente Alnus glutinosa (aulne noir) est plus fréquemment attaquée, et les dommages par la mineuse sont les plus élevés là où la croissance est à son meilleur. L'espèce arbustive Alnus viridis ssp. crispa (aulne vert), est aussi fréquemment attaquée, mais ne permet pas aux larves de se nourrir. Les espèces fréquemment attaquées montrent les dommages les plus importants dans la partie inférieure de la couronne. L'inoculation avec des Frankia augmente la biomasse de l'aulne vert de 87%, mais reste sans effet sur l'aulne gris. Le concept de bloquage (trade-off) croissance-défense n'explique pas complètement les interactions entre les Alnus spp. et le F. dohrnii.
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This report covers the first 5 years of vegetation succession on 47 plots established in the areas burnt by these four fires. Coniferous tree seedlings or aspen juveniles appeared on all plots within 3 years, and varied in density from 700 to 80 100 juveniles/ha in the fifth year.
On a étudié la restauration de la couverture végétale par suite de feux de friches dans quatre sites près de la frontière du Territoire du Yukon et de la Colombie-Britannique (60° de latitude N.). Un des feux s'est produit en 1980 à Aishihik Junction, près de la route de l'Alaska, dans le centre sud du Yukon, et les trois autre sont survenus en 1982 près de Watson Lake (Territoire du Yukon) - un au Yukon et deux en Colombie-Britannique. Dans le présent article, on étudie la succession végétale durant les cinq premières années qui ont suivi les feux, dans 47 parcelles établies dans les régions brûlées. Des semis de conifères et des jeunes trembles sont apparus dans toutes les parcelles en l'espace de trois ans et leur densité variait de 700 à 80 100 jeunes/ha la cinquième année. Les plantes les plus hautes étaient fréquemment des arbrisseaux, qui, pour la plupart, se sont régénérés à partir de drageons racinaires et de rhizomes. Il semble que les herbes non graminéennes n'aient pas constitué des compétiteurs importants, puisque certaines populations ont atteint une couverture maximale durant la deuxième ou la troisième année, pour voir ensuite leur densité diminuer, tandis que d'autres populations ont maintenu une couverture faible. Dans la plupart des sites, l'espèce dominante de la couverture était la mousse Ceratodon purpureus. Il semble que l'on puisse prévoir la composition des communautés stables dans un site après environ cinq ans en se fondant sur les espèces d'arbres, d'arbrisseaux et d'herbes non graminéennes présentes, mais une surveillance additionnelle est nécessaire pour confirmer cette prévision et documenter les divers stades de succession.
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