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Le Comité du développement appelle à une « solide » reconstitution des ressources de l’IDA, le fonds de la Banque mondiale dédié aux plus pauvres WASHINGTON, 20 avril 2013 – Le Comité du dév... Afficher plus + eloppement a approuvé samedi l’objectif du Groupe de la Banque mondiale visant à mettre un terme à l’extrême pauvreté en l’espace d’une génération. Le Comité voit dans cet objectif, qu’il qualifie d’« ambitieux », une « occasion unique » de changer le cours des choses. Il fait sienne la vision du Groupe de la Banque mondiale consistant à promouvoir une prospérité partagée tout en soulignant qu’il faudra atteindre ces objectifs sans porter atteinte à l’environnement, ni aggraver la dette économique ou exclure les populations les plus vulnérables.Le Président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, s’est félicité de l’appui du Comité à cette double démarche qu’il avait préconisée lors d’un discours prononcé il y a deux semaines.« Selon moi, il ne fait aucun doute que le monde peut mettre fin à l’extrême pauvreté en l’espace d’une génération, mais ce n’est pas une chose acquise et nous ne pouvons pas y parvenir seuls. Cet objectif requiert l’attention de chacun et exige que tout le monde fasse preuve de détermination et d’esprit d’innovation. Cette approbation [de notre démarche] est une étape importante. Si nous parvenons, ensemble, à atteindre nos objectifs, nous aurons franchi un palier historique », déclare M. Kim.Les 25 membres du Comité du développement, qui se réunissent deux fois par an à l’occasion des Réunions de printemps et des Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI, ont déclaré dans un communiqué que l’objectif consistant à ramener à 3 %, d’ici 2030, le pourcentage de personnes subsistant avec moins de 1,25 dollar par jour nécessitera une forte croissance dans les pays en développement. Cette croissance, de surcroît, devra se traduire par une diminution de la pauvreté dans des proportions jamais atteintes dans de nombreux pays à faible revenu. Il faudra aussi surmonter des difficultés institutionnelles et des problèmes de gouvernance et investir dans les infrastructures et la productivité agricole.« Les ministres ont apporté un soutien sans équivoque à la vision de M. Kim et ont déclaré que nous pouvions compter sur le Groupe de la Banque mondiale comme partenaire dans le cadre des efforts déployés pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée », déclare Marek Belka, Président du Comité du
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