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Des scientifiques de l’agence ont découvert qu’en quelques heures, des sujets suspendus dans des réservoirs d’eau – ou confinés dans des pièces isolées avec des lunettes de plongée noircies et des cache-oreilles – régressaient à des états semi-psychotiques. En outre, explique McCoy, les détenus éprouvent un besoin si désespéré d’interaction humaine qu’ils “s’attachent à l’interrogateur comme à un père ou comme quelqu’un en train de se noyer à une bouée de sauvetage. Si vous privez les gens de tous leurs sens, ils vous verront comme leur papa.” McCoy ajoute : “après la Guerre froide nous avons mis de côté ces outils. Il y a eu une réforme soutenue par les deux partis. Nous sommes revenus de ces jours sombres. Puis, sous la pression de la guerre contre le terrorisme, ils ne se sont pas contentés de revenir à ces vieilles techniques psychologiques, ils les ont perfectionnées.”
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