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Thus magnified, their earlobes, hair follicles, and imperfect skin take on a foreign, voyeuristic quality. This frisson of unreciprocated personal connection is exactly what the sitters seem to shy from, their thoughts focused elsewhere behind an armour of Gore-Tex and smart phones.
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Les têtes des modèles de Funk sont souvent plus grandes que nature, nous donnant le sentiment désorientant d’être trop près et de trop voir des gens en question. Ainsi amplifiés, leurs lobes d’oreille, leurs follicules pileux, et les imperfections de leur peau prennent une qualité étrange, à la limite du voyeurisme. Les modèles semblent justement se méfier de ce frisson lié au lien personnel non réciproque, leurs pensées concentrées ailleurs derrière une armure de Gore-Tex et de téléphones intelligents. Funk a déjà comparé ses sujets aux personnes avec lesquelles nous nous entassons dans les ascenseurs ou dans le transport en commun. Bien que de telles rencontres soient familières pour nous tous, elles ne le sont jamais aussi explicitement présentées que dans les œuvres de Funk, où il est permis de regarder de façon aussi franche. L’artiste, maître du détail vertigineux, nous suspend entre des sentiments de proximité et d’éloignement, de chaleur et de fraîcheur, d’histoire et d’actuel.
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