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Como muestra el cuadro 2, que se basa una vez más en los resultados de las encuestas sobre la fuerza de trabajo de la Oficina Central Palestina de Estadísticas (PCBS), el desempleo medio se mantuvo en un 20,3 por ciento en 1997, con grandes diferencias entre la ribera occidental (un 17,3 por ciento) y la faja de Gaza (un 26,8 por ciento).
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Jusqu'en 1993, les taux moyens de chômage dans les territoires étaient traditionnellement relativement bas, à moins de 6 pour cent. Certes, il n'y avait pas beaucoup de travail sur place, mais les emplois au-delà de la ligne verte absorbaient, parfois non sans mal, jusqu'à un tiers de la main-d'uvre palestinienne. A la suite d'une série de violents incidents, les autorités israéliennes ont commencé à appliquer leur politique de fermeture, complète ou partielle, ainsi que d'autres mesures interdisant ou limitant le mouvement des travailleurs et des biens, d'où des variations considérables des possibilités d'emploi et donc des taux de chômage en cours d'année. En 1995, le taux moyen de chômage était de 18,2 pour cent et, en 1996, de 23,8 pour cent. Il est donc plus que plausible qu'il y ait effectivement eu des périodes de plusieurs semaines ou de plusieurs mois durant lesquelles plus de la moitié de la main-d'uvre de Gaza n'a pas pu travailler et a ainsi été privée de revenu. Comme le montre le tableau 2, sur la base des résultats de plusieurs enquêtes sur la main-d'uvre du PCBS, le taux de chômage moyen était de 20,3 pour cent en 1997, avec un écart considérable entre la Rive occidentale (17,3 pour cent) et la bande de Gaza (26,8 pour cent). En 1998, la situation de l'emploi des travailleurs des territoires occupés s'est nettement améliorée, le taux moyen de chômage tombant à 14,5 pour cent. A Gaza, cependant, les taux moyens - aux alentours de 20 pour cent tout au long de l'année - sont restés extrêmement élevés. C'est quand on observe les variations par tranche d'âge que le problème du chômage se révèle particulièrement alarmant. Le chômage des jeunes, par exemple à Gaza, où un tiers de la tranche 15-24 ans est touché, est un grave problème, y compris du point de vue de la sécurité.
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