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Le Dialogue méditerranéen a manifestement fort progressé depuis une dizaine d'années et offre de ce fait aux pays de l'OTAN et du Dialogue l'opportunité de commencer à se comprendre. Il constitue déjà un vecteur efficace pour le partage de l'information d'un côté à l'autre de la Méditerranée, de même qu'une instance efficace pour le renforcement de la confiance. Après s'être une première fois élargi pour inclure l'Algérie, sa porte devrait demeurer ouverte à d'autres pays. Comme la Jordanie, l'un des premiers membres du Dialogue, n'est pas, à strictement parler, un pays méditerranéen, il ne devrait pas y avoir de limites géographiques à une future participation. Graduellement donc, ce Dialogue pourrait être étendu à l'Irak, au Liban, à la Libye, à la Syrie, à davantage de pays du Golfe et même à l'Iran. L'exemple de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe, qui a fini par devenir l'Organisation pour la sécurité et coopération en Europe, est instructive, car l'OSCE a avant tout cherché à constituer une institution globale et à rassembler un nombre maximal de pays.
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