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L’installation de Kahori Endo, dans une adresse rien qu’à elle, a vite fait le buzz auprès des fans de Nanashi. Et, après des débuts tâtonnants, la cheffe japonaise a fini par trouver ses marques dans ce vieux rade qui devrait en séduire plus d’un. Avec, pour les lève-tôt, du pain de mie japonais grillé à tartiner (beurre, confiture ou miel), un granola au thé vert, des smoothies et un café Gianni Frasi (espresso 2,20 €). Et, au déjeuner, une carte de donburi (bol de riz garni, au choix, de noix de basse-côte de bœuf sauce teriyaki, maquereau grillé sauce miso ou saumon bio cru), de hors-d’œuvre à picorer (olives de Kalamata, saucisse sèche de Chavassieux, œuf mollet nitamago mariné à la sauce soja, houmous maison…), de desserts bien faits (rhubarbe confite, salade fraises-myrtilles, crème fouettée et biscuit avoine-matcha)… Mais aussi un plat du jour : l’autre fois, un dos tendre de cabillaud relevé de câpres, oignons rouges ciselés et algue wakamé, avec pommes grenailles à l’aneth et aubergine chinoise confite. Le soir, même programme, sauf que les suggestions (merlan frit Colbert, paleron braisé…) doublent de volume et sont à partager. Sinon, à boire, des vins pleins d’esprit : rhône blanc de la Ferme Saint-Martin ou gardois Pitchounet d’Alain Allier (5 € le verre) ; cornas Brise-Cailloux de Mathieu Barret (60 € la bouteille) ; ou ginger ale maison (5 €). Donburi 13-15 €, plat du jour 15 €, carte 25-30 € (midi) et 25-40 € (soir). // H.S.P.
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