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Religion : Depuis la colonisation, la Bolivie a été influencée par l’Église catholique. En effet, une majorité de Boliviens sont de fervents catholiques. Le protestantisme est lentement devenu plus populaire chez les classes pauvres et rurales. Toutefois, de nombreux Boliviens, même dans les villes, maintiennent encore certaines pratiques religieuses autochtones. À Cochabamba, cette tendance est d’autant plus évidente le premier vendredi de chaque mois lorsqu’on fait brûler des k’oa afin de favoriser la prospérité des entreprises. Les k’oa sont de petits feux où l’on fait brûler de faux billets et des sucreries pour ensuite lire les cendres lorsqu’elles ont terminé de brûler. On croit que cela portera bonheur aux entreprises. À La Paz, ñatitos est une fête des personnes décédées, des ancêtres de la famille qui sont morts, mais dont on ravive la mémoire chaque année. Dans les régions rurales, les feux cérémoniaux, les sacrifices d’animaux et les fêtes des récoltes datent de bien avant l’arrivée des Espagnols et sont encore d’usage. De plus, on respecte encore les traditions catholiques et les congés. Puisque le pays les reconnaît tous deux, les employeurs sont tenus de respecter les jours fériés nationaux en plus d’accommoder la diversité de traditions et de pratiques religieuses. Les employeurs qui participent, par exemple, au k’oa à Cochabamba perçoivent cela comme une chance de tisser des liens avec leurs employés et ainsi d’accroître leur productivité.
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