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En dépit des facteurs temporaires qui ont touché l'économie aux deuxième et troisième trimestres de cette année, des signes nous indiquent que les conditions propices à un renforcement de l'expansion économique sont réunies. Voici pourquoi. La croissance de la demande intérieure finale est demeurée robuste et les conséquences négatives des chocs dont je viens de parler commencent à se dissiper. La reprise aux États-Unis s'est amorcée plus tôt, et sera plus forte, qu'on ne l'avait projeté précédemment. Le regain de vigueur de la demande de biens de consommation et la hausse des investissements des entreprises aux États-Unis sont de bon augure pour les exportations canadiennes. On observe aussi un raffermissement en Asie. En outre, le climat régnant sur les marchés financiers reste favorable.
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