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De nombreux observateurs internationaux partagent, tacitement, l’idée selon laquelle l’assistance humanitaire est en fait l’assistance fournie par les organismes internationaux. En réalité, les premiers secours qui arrivent sur place — et qui, souvent, sont les plus efficaces — sont en général mobilisés à l’échelon local. Hardcastle et Chua font référence au séisme qui a frappé l’Iran en 1990, au lendemain duquel de nombreux observateurs extérieurs se sont déchaînés contre les retards apparents de l’aide internationale. En fait, la population locale et les organismes nationaux comme le Croissant-Rouge iranien sont intervenus très vite. De plus, étant donné le peu de temps dont disposent les sauveteurs pour rechercher et secourir les victimes d’un tremblement de terre, seules les organisations locales étaient réellement en mesure d’agir.
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