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Normalizing the presence of HIV/AIDS in society through public education is the only way to reduce discriminatory attitudes and practices. Until that can be universally achieved, or a cure is developed, potentially infected individuals will refuse testing to avoid these consequences.
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La crainte de la stigmatisation et de la discrimination est une cause sournoise de la propagation du VIH/SIDA. Les répercussions sociales et économiques liées au fait d'être identifié comme une personne infectée peuvent être dévastatrices et peuvent s'accompagner de violence, de rejet par la famille et les membres de la communauté, d'une perte de domicile et d'emploi, pour ne citer que quelques exemples. La seule façon de réduire les attitudes et les pratiques discriminatoires consiste à normaliser la présence du VIH/SIDA dans la société par une éducation du public. Jusqu'à ce qu'il en soit partout ainsi ou qu'une guérison soit possible, les individus potentiellement infectés refuseront les tests afin d'éviter ces conséquences. Le fait que les individus ne sachent pas qu'ils sont porteurs du VIH n'est pas seulement désastreux sur un plan personnel en termes de traitement non administré mais mène éventuellement à un fort taux de transmission de la maladie qui pourrait être évitée. La peur d'une divulgation non autorisée des informations n'incite pas non plus à participer à la recherche contre le VIH/SIDA et nuit généralement à l'efficacité des programmes de prévention. Un manque de confiance dans la protection des informations de santé personnelles concernant le statut VIH menace la santé publique dans son ensemble et constitue un facteur essentiel de la propagation continuelle du VIH/SIDA. Simultanément, dans certaines circonstances, il convient de soupeser le droit à la vie privée des personnes concernées par le VIH/SIDA avec celui des partenaires (relations sexuelles et drogue) d'être informés de leur possible infection. L'absence d'informations des partenaires non seulement va à l'encontre de leurs droits mais génère les mêmes problèmes, à savoir une transmission qui aurait pu être évitée et un traitement non retardé.
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El miedo al estigma y la discriminación es la fuerza que mueve la propagación del VIH/SIDA. Las repercusiones sociales y económicas de ser identificado como infectado son devastadoras e incluyen la violencia, rechazo de la familia y los miembros de la comunidad, pérdida de vivienda y de empleo son sólo algunas. La normalización de la presencia del VIH/SIDA en la sociedad a través de la educación pública es la única manera de disminuir las actitudes y prácticas discriminatorias. Hasta que esto se logre a nivel mundial o se encuentre un remedio, las personas que pueden estar infectadas se negarán a someterse a un examen para evitar las consecuencias. Los efectos de que las personas no sepan su situación con respecto al VIH no sólo son desastrosos a nivel personal puesto que no reciben tratamiento, sino que también tiene altos índices de transmisión de la enfermedad que son evitables. El miedo a la entrega no autorizada de información también representa una falta de incentivo para tomar parte en la investigación del VIH/SIDA y, por lo general, afecta la eficacia de los programas de prevención. La falta de confianza en la protección de la información médica personal sobre la situación del VIH es una amenaza para la salud pública en el planeta y constituye un factor principal en la propagación continua del VIH/SIDA. Al mismo tiempo, en ciertas circunstancias, el derecho a la privacidad debe equilibrarse con el derecho de las parejas (sexuales y de inyección de drogas) de las personas con VIH/SIDA a ser informadas de su posible infección. La falta al no informar a las parejas no sólo viola sus derechos, sino que también produce los mismos problemas de salud de una transmisión evitable y atraso en el tratamiento.
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