maru – -Translation – Keybot Dictionary

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Nippon Yusen Kaisha Ltd. and Showa Yusen Kaisha Ltd. and the Ship Chitose Maru Respondents,
Nippon Yusen Kaisha Ltd. et Showa Yusen Kaisha Ltd. et le navire Chitose Maru Intimés.
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The Marie Skou had the Chitose Maru on a bearing to starboard leading to a starboard to starboard passing while the Chitose Maru save at the initial change from 095 degrees (true) to 105 degrees (true) had the Marie Skou on a bearing to port leading to a port to port passing.
[TRADUCTION] Le Marie Skou avait relevé le Chitose Maru à tribord, les navires devant donc se croiser tribord à tribord; alors que le Chitose Maru sauf lors du changement initial de 095 degrés (vrai) à 105 degrés (vrai) avait relevé le Marie Skou à bâbord, les navires devant donc se croiser bâbord à bâbord. Aucun des deux navires ne connaissait la route ou les intentions de l’autre. Leurs routes se coupaient, mais, un abordage n’était pas inévitable et dépendait de l’éventualité d’une arrivée simultanée au point de rencontre; de toute façon ce point de rencontre n’a pas été celui de l’abordage. Cependant, leurs routes, en se coupant, ont amené les navires en position très rapprochée. Le Chitose Maru est alors venu sur tribord toute, en travers de la proue du Marie Skou, l’officier en second croyant toujours que les navires pouvaient se croiser sûrement bâbord à bâbord. Le Marie Skou a abordé alors le Chitose Maru, sa vitesse excessive l’empêchant d’éviter ce dernier, le Marie Skou ayant atteint et maintenu cette vitesse excessive parce que ceux qui étaient sur la passerelle croyaient que les navires pouvaient se croiser tribord à tribord en toute sécurité.
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The ship Marie Skou collided in the Straits of Juan de Fuca in heavy fog with the ship Chitose Maru. The former was sailing outbound from Crofton, B.C., and was travelling at her full speed of 15½ knots assisted by a one-knot out-going tide.
Le navire Marie Skou a abordé le navire Chitose Maru en pleine brume dans le détroit de Juan de Fuca. Le Marie Skou avait quitté Crofton, C.-B., et se déplaçait à sa vitesse maximale de 15½ nœuds, le courant de la marée descendante étant d’un nœud. Le Chitose Maru naviguait vers Port Moody, C.-B., et filait à environ 7½ nœuds. Le Marie Skou avait relevé le Chitose Maru à tribord, les deux navires devant donc se croiser tribord à tribord; alors que le Chitose Maru avait relevé le Marie Skou à bâbord, les deux navires devant donc se croiser bâbord à bâbord. Leurs routes se coupaient et ont amené les deux navires en position très rapprochée. Le Chitose Maru est alors venu sur tribord toute, en travers de la proue du Marie Skou, et l’abordage a eu lieu. Le juge de première instance a décidé que les deux navires étaient également responsables. Un appel et un appel incident ont été produits en cette Cour.
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Here, the minor course alterations made by the Chitose Maru a few minutes before the accident were clearly not in accordance with good seamanship because they could not be promptly perceived by the other ship and were apt to cause confusion and uncertainty.
les décisions d’un autre navire quant à sa route et à sa vitesse. Dans ce cas-ci, le Chitose Maru n’a pas observé les règles d’une bonne navigation car il a fait, quelques minutes avant l’accident, de légers changements impossibles à déceler tout de suite par l’autre navire et pouvant entraîner confusion et incertitude. Comme rien n’indiquait l’imminence d’une position très rapprochée, le capitaine du Marie Skou ne pouvait prévoir la nécessité d’une réduction de vitesse. Dès qu’il a décelé cette position, il a ordonné de stopper et de renverser la marche. Rien n’indique un retard indu quant à ces ordres ou à leur exécution. Rien n’indique qu’il aurait fallu en saisir plus tôt la nécessité. De fait, il est établi que le capitaine du Marie Skou a observé le virage à tribord dès que celui-ci est devenu apparent.
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I agree also with the learned trial judge that the inexcusably excessive speed of the Marie Skou was a fault which contributed to the collision and that the absence from the bridge of the master of the Chitose Maru and his delegation of authority to the second officer and helmsman was probably the reason for the alteration “hard to starboard” across the bows of the Marie Skou and was a fault which made the collision inevitable.
et que leurs fautes respectives ont également contribué à l’abordage, cependant, quant à la faute commune il me suffit de constater qu’aucun des deux navires n’a surveillé le radar convenablement et qu’ils ont tous deux omis de manœuvrer de bonne heure et franchement pour éviter de se trouver en position très rapprochée après avoir connu leurs positions respectives grâce à leur radar. Je crois également, comme le savant juge de première instance que la vitesse excessive et inexcusable du Marie Skou est une faute qui a contribué à l’abordage; l’absence du capitaine du Chitose Maru sur la passerelle et la délégation de son autorité au second et à l’homme de barre sont probablement à l’origine de la manœuvre à tribord toute en travers de la proue du Marie Skou et il y a là une faute qui a rendu l’abordage inévitable.
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The ship Marie Skou collided in the Straits of Juan de Fuca in heavy fog with the ship Chitose Maru. The former was sailing outbound from Crofton, B.C., and was travelling at her full speed of 15½ knots assisted by a one-knot out-going tide.
Le navire Marie Skou a abordé le navire Chitose Maru en pleine brume dans le détroit de Juan de Fuca. Le Marie Skou avait quitté Crofton, C.-B., et se déplaçait à sa vitesse maximale de 15½ nœuds, le courant de la marée descendante étant d’un nœud. Le Chitose Maru naviguait vers Port Moody, C.-B., et filait à environ 7½ nœuds. Le Marie Skou avait relevé le Chitose Maru à tribord, les deux navires devant donc se croiser tribord à tribord; alors que le Chitose Maru avait relevé le Marie Skou à bâbord, les deux navires devant donc se croiser bâbord à bâbord. Leurs routes se coupaient et ont amené les deux navires en position très rapprochée. Le Chitose Maru est alors venu sur tribord toute, en travers de la proue du Marie Skou, et l’abordage a eu lieu. Le juge de première instance a décidé que les deux navires étaient également responsables. Un appel et un appel incident ont été produits en cette Cour.
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The ship Marie Skou collided in the Straits of Juan de Fuca in heavy fog with the ship Chitose Maru. The former was sailing outbound from Crofton, B.C., and was travelling at her full speed of 15½ knots assisted by a one-knot out-going tide.
Le navire Marie Skou a abordé le navire Chitose Maru en pleine brume dans le détroit de Juan de Fuca. Le Marie Skou avait quitté Crofton, C.-B., et se déplaçait à sa vitesse maximale de 15½ nœuds, le courant de la marée descendante étant d’un nœud. Le Chitose Maru naviguait vers Port Moody, C.-B., et filait à environ 7½ nœuds. Le Marie Skou avait relevé le Chitose Maru à tribord, les deux navires devant donc se croiser tribord à tribord; alors que le Chitose Maru avait relevé le Marie Skou à bâbord, les deux navires devant donc se croiser bâbord à bâbord. Leurs routes se coupaient et ont amené les deux navires en position très rapprochée. Le Chitose Maru est alors venu sur tribord toute, en travers de la proue du Marie Skou, et l’abordage a eu lieu. Le juge de première instance a décidé que les deux navires étaient également responsables. Un appel et un appel incident ont été produits en cette Cour.
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In the present case the learned trial judge has found that at 0019 hours, which was 13 minutes before the collision the echo of the Chitose Maru was seen on the radar screen of the Marie Skou bearing 10 degrees to starboard at a distance of 5.5 miles.
Dans la présente cause le savant juge de première instance a conclu qu’à 0019 heures, soit treize minutes avant l’abordage, le Marie Skou a aperçu sur l’écran de son radar l’écho du Chitose Maru courant 10 degrés à tribord, à une distance de 5½ milles. Les deux navires se rapprochaient alors à une vitesse combinée d’environ 24 nœuds; leur longueur et leur jauge respectives étaient semblables à ceux des deux navires en cause dans l’abordage du Verena. Il me semble qu’à compter de 0019 heures «il y avait au moins danger imminent de se trouver «en position très rapprochée» faute de mesures énergiques»; je crois que si le Marie Skou avait alors observé les exigences de la règle 16 et stoppé sa machine ou du moins réduit sa vitesse à «lentement», il aurait pu éviter l’abordage en faisant marche arrière.
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The ship Marie Skou collided in the Straits of Juan de Fuca in heavy fog with the ship Chitose Maru. The former was sailing outbound from Crofton, B.C., and was travelling at her full speed of 15½ knots assisted by a one-knot out-going tide.
Le navire Marie Skou a abordé le navire Chitose Maru en pleine brume dans le détroit de Juan de Fuca. Le Marie Skou avait quitté Crofton, C.-B., et se déplaçait à sa vitesse maximale de 15½ nœuds, le courant de la marée descendante étant d’un nœud. Le Chitose Maru naviguait vers Port Moody, C.-B., et filait à environ 7½ nœuds. Le Marie Skou avait relevé le Chitose Maru à tribord, les deux navires devant donc se croiser tribord à tribord; alors que le Chitose Maru avait relevé le Marie Skou à bâbord, les deux navires devant donc se croiser bâbord à bâbord. Leurs routes se coupaient et ont amené les deux navires en position très rapprochée. Le Chitose Maru est alors venu sur tribord toute, en travers de la proue du Marie Skou, et l’abordage a eu lieu. Le juge de première instance a décidé que les deux navires étaient également responsables. Un appel et un appel incident ont été produits en cette Cour.
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The ship Marie Skou collided in the Straits of Juan de Fuca in heavy fog with the ship Chitose Maru. The former was sailing outbound from Crofton, B.C., and was travelling at her full speed of 15½ knots assisted by a one-knot out-going tide.
Le navire Marie Skou a abordé le navire Chitose Maru en pleine brume dans le détroit de Juan de Fuca. Le Marie Skou avait quitté Crofton, C.-B., et se déplaçait à sa vitesse maximale de 15½ nœuds, le courant de la marée descendante étant d’un nœud. Le Chitose Maru naviguait vers Port Moody, C.-B., et filait à environ 7½ nœuds. Le Marie Skou avait relevé le Chitose Maru à tribord, les deux navires devant donc se croiser tribord à tribord; alors que le Chitose Maru avait relevé le Marie Skou à bâbord, les deux navires devant donc se croiser bâbord à bâbord. Leurs routes se coupaient et ont amené les deux navires en position très rapprochée. Le Chitose Maru est alors venu sur tribord toute, en travers de la proue du Marie Skou, et l’abordage a eu lieu. Le juge de première instance a décidé que les deux navires étaient également responsables. Un appel et un appel incident ont été produits en cette Cour.
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In that case therefore, where the blame was apportioned equally, bad seamanship had been displayed by one ship improperly making a succession of small alterations in course but then the crucial false manoeuvre had been made by the other ship turning across her bow. Here, on the contrary, the same ship, the Chitose Maru, did both.
Dans cette cause-là, où la responsabilité a été également répartie, un des navires avait mal manœuvré en se livrant à une succession de légers changements de route, mais la fausse manœuvre cruciale avait été faite par l’autre navire, virant en travers de la proue du premier navire. Ici au contraire, le même navire, le Chitose Maru a commis ces deux fautes. Sans doute le Marie Skou est-il venu sur bâbord, mais seulement après le mauvais virage de l’autre navire, tout en stoppant et en renversant la marche; ce ne fut donc en aucune façon la cause immédiate de l’abordage, comme dans la cause du British Aviator.
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—This is an appeal from a judgment of Mr. Justice Sheppard, sitting in his capacity as the District Judge of the Admiralty District of British Columbia, in which he decided that the Marie Skou and the Chitose Maru were equally to blame for a collision which occurred in the Straits of Juan de Fuca in heavy fog at 0032 hours on the morning of September 20, 1967, while the Chitose Maru was sailing inbound to Port Moody, B.C., and the Marie Skou was outbound from Crofton, B.C.
LE JUGE RITCHIE—Le pourvoi est à l’encontre d’un jugement du Juge Sheppard, siégeant en sa qualité de juge suppléant en amirauté pour le district de Colombie-Britannique, qui a décidé que le Marie Skou et le Chitose Maru étaient également responsables d’un abordage survenu en pleine brume dans le détroit de Juan de Fuca à 0032 heures le matin du 20 septembre 1967, alors que le Chitose Maru naviguait vers Port Moody (C.‑B.), et que le Marie Skou avait quitté Crofton (C.-B.).
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—This is an appeal from a judgment of Mr. Justice Sheppard, sitting in his capacity as the District Judge of the Admiralty District of British Columbia, in which he decided that the Marie Skou and the Chitose Maru were equally to blame for a collision which occurred in the Straits of Juan de Fuca in heavy fog at 0032 hours on the morning of September 20, 1967, while the Chitose Maru was sailing inbound to Port Moody, B.C., and the Marie Skou was outbound from Crofton, B.C.
LE JUGE RITCHIE—Le pourvoi est à l’encontre d’un jugement du Juge Sheppard, siégeant en sa qualité de juge suppléant en amirauté pour le district de Colombie-Britannique, qui a décidé que le Marie Skou et le Chitose Maru étaient également responsables d’un abordage survenu en pleine brume dans le détroit de Juan de Fuca à 0032 heures le matin du 20 septembre 1967, alors que le Chitose Maru naviguait vers Port Moody (C.‑B.), et que le Marie Skou avait quitté Crofton (C.-B.).
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Until shortly before the collision she was going practically at her full speed of 15½ knots with an outgoing tide current of 1 knot making her speed about 16½ knots over the ground while the Chitose Maru was going only about a knot over her half speed of 7½ knots so that this was her approximate speed over the ground.
Le Marie Skou, chargé de pâte de bois, était en partance de Crofton (C.-B.). Il a un moteur diesel avec une hélice en prise directe; la machine et la superstructure sont au milieu. La longueur hors tout est de 416'4". Peu avant l’abordage il filait presque sa vitesse maximale de 15½ nœuds, le courant de un nœud de la marée descendante lui donnant une vitesse‑fond de 16½ nœuds environ; le Chitose Maru ne filait qu’une vitesse supérieure d’environ un nœud à sa demi-vitesse de 7½ nœuds; c’était donc là sa vitesse-fond approximative.
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There is no dispute as to the fact that the Marie Skou was at all material times travelling at her full speed of 15½ knots which was assisted by a 1-knot out-going tide current so that her speed over the ground was 16½ knots, and that the Chitose Maru was operating at about 7.5 knots for more than one hour before the collision, which latter speed is characterized by her master as “slow ahead”.
C’est un fait avéré que le Marie Skou se déplaçait à tout moment pertinent à sa vitesse maximale de 15½ nœuds, le courant de la marée descendante, qui était d’un nœud, contribuant à lui donner une vitesse-fond de 16½ nœuds, et que le Chitose Maru depuis plus d’une heure avant l’abordage, filait environ 7½ nœuds, vitesse désignée par son capitaine comme «en avant doucement».
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The radar screen on the Marie Skou appears to have been observed with greater care than that on the Chitose Maru as the second officer on the former ship appears to have made use of a bearing marker, but neither vessel plotted the course of the other and in this regard reference may be made to the judgment of this Court in Imperial Oil Limited v. M/S Willowbranch[1], where two ships (Imperial Halifax and M/S Willowbranch) both of which were equipped with radar, were approaching each other in or near fog and in the final analysis the Willowbranch brought herself directly into the path of the Imperial Halifax.
Il s’agit en fait d’un abordage partiellement dû au radar, en ce sens qu’il fut provoqué par le mauvais usage des appareils de radar des deux navires. La conclusion du savant juge de première instance: [TRADUCTION] «aucun des deux navires ne connaissait la route ou les intentions de l’autre», le montre très clairement. L’écran de radar du Marie Skou a dû être observé plus attentivement que celui du Chitose Maru, car l’officier en second du premier navire semble avoir utilisé un repère de relèvement; mais aucun des deux navires n’a pointé la route de l’autre; à cet égard on peut citer le jugement de cette Cour dans Imperial Oil Limited c. M/S Willowbranch[1]; il s’agissait de deux navires (l’Imperial Halifax et le M/S Willowbranch), tous deux équipés de radar, qui s’approchaient l’un de l’autre dans la brume ou à proximité de la brume, et, en définitive le Willowbranch en vint à se placer en travers de l’Imperial Halifax. La Cour a décidé que les deux navires devaient se partager également la responsabilité de l’abordage; on lit p. 411:
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On the whole, I must conclude that on the findings of fact made by the learned trial judge with the assistance of his two assessors, it cannot be said that the Marie Skou did commit any fault contributing to the collision, while the Chitose Maru is clearly guilty of a fault so contributing.
Dans l’ensemble, je dois conclure que, selon les conclusions auxquelles avec l’aide de ses deux assesseurs le savant juge de première instance en est venu sur les faits, on ne peut pas affirmer que le Marie Skou a commis une faute contribuant à l’abordage, alors que le Chitose Maru en a clairement commis une.
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The trial judge rightly ruled also that the inexcusably excessive speed of the Marie Skou was a fault which contributed to the collision and that the absence from the bridge of the master of the Chitose Maru and his delegation of authority to the second officer and helmsman was probably the reason for the alteration “hard to starboard” across the bows of the Marie Skou and was a fault which made the collision inevitable.
trouver en position très rapprochée après avoir connu leurs positions respectives grâce à leur radar. Le juge de première instance a également eu raison de statuer que la vitesse excessive et inexcusable du Marie Skou est une faute qui a contribué à l’abordage; l’absence du capitaine du Chitose Maru sur la passerelle et la délégation de son autorité au second et à l’homme de barre sont probablement à l’origine de la manœuvre à tribord toute, en travers de la proue du Marie Skou et il y a là une faute qui a rendu l’abordage inévitable.
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Here again equal blame is laid on both ships although the situation was radically different. On the Chitose Maru there was not even proper observation of radar on account of insufficient personnel on the bridge.
«Les routes de croisement, a-t-on dit, ne doivent être établies que par pointage, et les deux navires ont négligé ce pointage». Ici encore, une responsabilité égale est répartie entre les deux navires, dont la position était toutefois absolument différente. Le Chitose Maru n’a même pas fait les observations voulues au radar, faute d’équipage suffisant sur la passerelle. Ce n’est pas
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It is obvious that the primary cause of the collision is the sudden turn of the Chitose Maru that put her across the bow of the other ship when she was so close that a collision was inevitable. With commendable fairness, counsel for the respondents does not deny that without that manoeuvre the collision would not have occurred, although he said the two ships would have crossed
De toute évidence, l’abordage a eu pour cause première le brusque virage du Chitose Maru, qui l’a placé en travers de la proue du Marie Skou et à si peu de distance qu’un abordage était inévitable. Avec une franchise méritoire, l’avocat des intimés ne nie pas que sans cette manœuvre il n’y aurait pas eu d’abordage, mais ajoute que les deux navires se seraient croisés tribord à tri-
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There is no doubt in my mind that the collision would not have occurred if the Chitose Maru had not altered course hard to starboard across the bows of the Marie Skou. This was the immediate cause, but that is not to say that it was the sole cause of the collision.
Je suis convaincu que l’abordage ne serait pas survenu si le Chitose Maru n’était pas venu sur tribord toute, en travers de la proue du Marie Skou. C’est la cause immédiate, mais non pas nécessairement la cause unique de l’abordage.
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Per Pigeon J., dissenting: The primary cause of the collision was the sudden turn of the Chitose Maru that put her across the bow of the other ship when she was so close that a collision was inevitable.
Le Juge Pigeon, dissident: L’abordage a eu pour cause première le brusque virage du Chitose Maru, qui l’a placé en travers de la proue du Marie Skou et à si peu de distance qu’un abordage était inévitable. En responsabilité civile, le Marie Skou n’a pas commis une faute ayant réellement contribué à l’abordage.
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At this point, one should note how much the facts of the instant case differ from those of the British Aviator[3] case that was relied on in the Court below. In that case the Crystal Jewel was in much the same position as the Chitose Maru
Ici il faut remarquer jusqu’à quel point les faits en l’espèce diffèrent de ceux de la cause du British Aviator[3] sur laquelle s’est fondé le juge de première instance. Dans cette cause-là, le Crystal Jewel se trouvait à peu près dans la même
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starboard to starboard at close quarters. He did not deny that the Chitose Maru’s unfortunate manoeuvre was a fault that did cause the accident. The only submission on her part was that the other ship had also contributed to the accident.
bord en position très rapprochée. Il ne nie pas que la malencontreuse manœuvre du Chitose Maru constitue la faute ayant causé l’accident. Il allègue uniquement que l’autre navire est coupable, lui aussi.
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The difficult problem of measuring the degrees of fault in the navigation of two ships is one which, as Lord Buckmaster said in the House of Lords in SS. Kitano Maru v. SS. Otranto, [1931] A.C. 194 at 204:
[TRADUCTION] La difficulté que présente l’appréciation de l’importance de la faute de chacun lorsqu’il s’agit de la conduite de deux navires est, comme l’a dit Lord Buckmaster à la Chambre des Lords dans l’affaire SS. Kitano Maru v. SS. Otranto, [1931] A.C. 194, à la p. 204:
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This is effectively disposed of by what has just been said. When the presence of the Chitose Maru was detected, a close quarters situation was not indicated and her small alterations of course that subsequently created it could not be detected in proper time.
Ce point est réglé par ce qui précède. Lorsque la présence du Chitose Maru a été détectée, rien n’indiquait une position très rapprochée; les évolutions mineures de ce dernier qui ont amené ensuite cette position ne pouvaient être détectées à temps.
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In S.S. Kitano Maru v. S.S. Otranto[4], the House of Lords again considered a judgment of the Court of Appeal which had varied a judgment of Hill J. in an action arising out of a collision between two ships.
Dans l’affaire S.S. Kitano Maru v. S.S. Otranto[4], la Chambre des Lords a encore une fois eu à se prononcer sur un arrêt de la Court of Appeal qui avait modifié un jugement du Juge Hill dans une action intentée à la suite d’une collision survenue entre deux navires. Lord Buckmaster déclare à la fin de ses motifs:
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The chief engineer of the Marie Skou stated that the engine orders were as follows: 0030 stop; 0030 full astern; 0032 collision. The Master estimated 3 to 4 minutes had elapsed between the lights of the Chitose Maru coming into view and the collision.
arrière, la décélération ne pouvait être immédiate, car le navire chargé continuerait quelque temps sur son erre. Le chef mécanicien du Marie Skou affirme que les ordres furent les suivants: 0030 stop; 0030 en arrière toute; 0032 abordage. Le capitaine estime que 3 ou 4 minutes s’écoulèrent entre le moment où l’on aperçut les feux du Chitose Maru et celui de l’abordage.
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The Marie Skou was 416 feet in length and had a gross tonnage of 6,262 tons, whereas the Chitose Maru was 634 feet 10 inches in length and had a gross tonnage of 24,254 tons.
Le Marie Skou mesure 416 pieds de longueur et a une jauge brute de 6,262 tonnes alors que le Chitose Maru mesure 634 pieds 10 pouces de longueur et a une jauge brute de 24,254 tonnes.
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6. On the part of the Marie Skou, going hard to port after sighting the port light of the Chitose Maru.
6. La manœuvre «toute à bâbord» du Marie Skou, après avoir aperçu le feu de bâbord du Chitose Maru.
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