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Un autre après midi, nous sommes partis en direction des contreforts du mont Méru. Nous avons grimpé le long des pistes poussiéreuses qui menaient à de petites terres agricoles et, en fin de journée, nous avons atteint les forêts de pins d'un village situé sur le flanc de la montagne. L'air était pur et frais, et la canopée s'étalait sur plusieurs centaines de pieds au dessus de nos têtes. Les feuilles de fougères répandues sur le sol étaient aussi grosses que la moitié de mon corps et, si le besoin s'était fait sentir, elles auraient aisément pu servir de berceau.
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