moose – -Translation – Keybot Dictionary

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Keybot 50 Results  www.civilization.ca  Page 5
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Moose skin boat
Bateau en peau d’orignal
  Toboggan | Gwadàl’ Zhei...  
moose-leg skin
peau de patte d’orignal
  Sarah Abel | Gwadàl’ Z...  
Sarah Abel with a moose hide in front of a tent in which hides were smoked, Old Crow, Yukon, 1960. Yukon Archives, Richard Harrington fonds, 79/27, #833
Sarah Abel avec une peau d’orignal devant une tente où l’on fumait des peaux, Old Crow (Yukon), 1960. Archives du Yukon, fonds Richard Harrington, 79/27, #833
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Sarah Abel with a moose hide in front of a tent in which hides were smoked, Old Crow, Yukon,...
Sarah Abel avec une peau d’orignal devant une tente où l’on fumait des peaux, Old Crow...
  About the Collector | G...  
“Skin toboggan. Made of moose skin, from the lower part of the limbs. The hair is oriented in...
« Toboggan en peau. Fabriqué avec de la peau d’orignal provenant de la partie inférieure d...
  images | Gwadàl’ Zheii:...  
Teett’it Gwich’in Moose Skin Boat
Bateau teetł’it gwich’in en peau d’orignal
  images | Gwadàl’ Zheii:...  
Teetł’it Gwich’in moose-skin boat at Fort McPherson
Bateau teetł’it gwich’in en peau d’orignal à Fort McPherson
  Toboggan | Gwadàl’ Zhei...  
“Skin toboggan. Made of moose skin, from the lower part of the limbs. The hair is oriented in one direction, to...
« Toboggan en peau. Fabriqué avec de la peau d’orignal provenant de la partie inférieure des membres. Les...
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Teetł’it Gwich’in moose-skin boat at Fort McPherson Photo: General Synod Archives,...
Bateau teetł’it gwich’in en peau d’orignal à Fort McPherson Photo : Archives du Synog...
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Teett'it Gwich’in Moose Skin Boat
Bateau teetł’it gwich’in en peau d’orignal
  Toboggan | Gwadàl’ Zhei...  
“From caribou [or moose] leg skins, they made a long sled. The skins are slippery, and even when it is loaded, pulling [the sled] was easy. This is what they used for travelling and hunting.” — Paul Bonnetplume, Teetł’it Gwich’in Elder, ca.
« Avec de la peau de patte de caribou [ou d’orignal], ils fabriquaient un long traîneau. Puisque les peaux glissent bien, on tirait [le traîneau] sans problème, même quand il était chargé. C’est ce qu’ils utilisaient pour les déplacements et la chasse. » — Paul Bonnetplume, Aîné teetł’it gwich’in, vers 1970
  Moose skin boat | Gwadà...  
Teetł’it Gwich’in moose-skin boat at Fort McPherson Photo: General Synod Archives, Anglican...
Bateau teetł’it gwich’in en peau d’orignal à Fort McPherson Photo : Archives du Synog g...
  About the Artifact | Gw...  
Moose-skin boats carry the natives down the Peel River in the late spring. They are always made with a frame of spruce because of the lightness of the wood, which is bent into shape while green. Raw, clean moose skins are used for the cover. Six or seven families may cooperate in the building of the boat, the men making the frame and the women sewing together about twelve skins with sinew thread in a manner which, according to a man’s description, sounds like Eskimo [Inuit] waterproof sewing.”
« À la fin du printemps, les Autochtones descendent la rivière Peel dans des bateaux en peau d’orignal. Ces bateaux ont toujours une charpente en épinette, un bois léger qui est façonné quand il est encore vert. La charpente est recouverte de peaux d’orignal brutes et propres. Six ou sept familles peuvent collaborer à la construction du bateau. Les hommes font la charpente, et les femmes cousent environ douze peaux ensemble avec du tendon d’une façon qui semble être de la couture imperméable esquimaude [inuite], selon la description donnée par un homme. »
  About the Artifact | Gw...  
The reason[s] it is believed that moose-skin boats were rare in pre-contact Peel River Kutchin culture are: (1) statements of aged and knowledgeable informants in 1938–39; (2) the present writer’s conviction that the Peel River people did little summer travelling on the Peel or any other large river until well after the arrival of the Europeans.
On croit que les bateaux en peau d’orignal étaient rares dans la culture des Kutchins de la rivière Peel avant le contact pour les raisons suivantes : 1) les déclarations faites en 1938-1939 par des informateurs âgés qui connaissaient bien le sujet, 2) la conviction de l’auteur de ces lignes que les gens de la région de la rivière Peel ont rarement emprunté la Peel et les autres grandes rivières pendant l’été avant l’arrivée des Européens et longtemps après.
  Oral History | Gwadàl’...  
Some small children who could not walk were being packed, and all the rest walked. The men were walking ahead hunting. Sometimes, the men would get a caribou or moose. At times, after camps had been made, boys and girls would go with dog packs to where caribou or moose was shot.
« Puis, nous étions encore une fois en route. Je me souviens de ça. C’était l’été. Les femmes, les garçons et les filles transportaient tous des choses. Les chiens aussi. De jeunes enfants qui ne savaient pas marcher étaient transportés dans un sac à dos, et tous les autres marchaient. Les hommes partaient les premiers et chassaient en route. Parfois, ils prenaient un caribou ou un orignal. Quelquefois, après que le camp était établi, des garçons et des filles prenaient les sacoches des chiens et se rendaient à l’endroit où l’on avait tué le caribou ou l’orignal. Ils coupaient la viande et la mettaient dans les sacoches, que les chiens transportaient jusqu’au camp. Ils coupaient également de la viande bonne à manger et la mettaient dans leurs propres sacs à dos, puis ils rentraient avec les chiens. Parfois, je les accompagnais, mais je ne faisais rien. Je les accompagnais tous simplement pour faire une promenade.
  About the Artifact | Gw...  
The present writer saw moose-skin boats in use by Kutchin on the lower Chandalar River, in Alaska, in the summer of 1961. These were 8 to 12 feet [2.4 to 3.6 m] long, using all or parts of 6 to 10 skins.
L’auteur de ces lignes a vu des Kutchins utiliser des bateaux en peau d’orignal sur la basse Chandalar, en Alaska, pendant l’été 1961. Ils mesuraient de 8 à 12 pieds [de 2,4 à 3,6 m] et étaient recouverts de 6 à 10 peaux intégrales ou de parties de ces peaux. Parfois, on utilise des peaux de caribou d’hiver pour compléter les peaux d’orignal en cas de pénurie, mais on dit que les peaux de caribou sont inférieures pour cet usage.
  About the Artifact | Gw...  
The present writer saw moose-skin boats in use by Kutchin on the lower Chandalar River, in Alaska, in the summer of 1961. These were 8 to 12 feet [2.4 to 3.6 m] long, using all or parts of 6 to 10 skins.
L’auteur de ces lignes a vu des Kutchins utiliser des bateaux en peau d’orignal sur la basse Chandalar, en Alaska, pendant l’été 1961. Ils mesuraient de 8 à 12 pieds [de 2,4 à 3,6 m] et étaient recouverts de 6 à 10 peaux intégrales ou de parties de ces peaux. Parfois, on utilise des peaux de caribou d’hiver pour compléter les peaux d’orignal en cas de pénurie, mais on dit que les peaux de caribou sont inférieures pour cet usage.
  About the Artifact | Gw...  
In this area, the moose-skin boat was a concomitant of the establishment of a yearly round of activities featuring a visit to the trading post, in this case Fort McPherson, by a significant number of the Peel River band.
Dans cette région, le bateau en peau d’orignal était concomitant de l’établissement d’un cycle annuel d’activités qui comprenait une visite au poste de traite, en l’occurrence Fort McPherson, par de nombreux membres de la bande de la rivière Peel. Le bateau est devenu un élément important de ce que l’auteur de ces lignes a déjà appelé “le régime d’autrefois”.
  Oral History | Gwadàl’...  
Some small children who could not walk were being packed, and all the rest walked. The men were walking ahead hunting. Sometimes, the men would get a caribou or moose. At times, after camps had been made, boys and girls would go with dog packs to where caribou or moose was shot.
« Puis, nous étions encore une fois en route. Je me souviens de ça. C’était l’été. Les femmes, les garçons et les filles transportaient tous des choses. Les chiens aussi. De jeunes enfants qui ne savaient pas marcher étaient transportés dans un sac à dos, et tous les autres marchaient. Les hommes partaient les premiers et chassaient en route. Parfois, ils prenaient un caribou ou un orignal. Quelquefois, après que le camp était établi, des garçons et des filles prenaient les sacoches des chiens et se rendaient à l’endroit où l’on avait tué le caribou ou l’orignal. Ils coupaient la viande et la mettaient dans les sacoches, que les chiens transportaient jusqu’au camp. Ils coupaient également de la viande bonne à manger et la mettaient dans leurs propres sacs à dos, puis ils rentraient avec les chiens. Parfois, je les accompagnais, mais je ne faisais rien. Je les accompagnais tous simplement pour faire une promenade.
  Caribou Snare | Gwadàl’...  
“A winter scene south of Old Crow, [showing] a rawhide snare for moose or caribou." Photo: Th...
Paysage hivernal au sud d’Old Crow où l’on voit un collet à orignal ou à caribou en cuir b...
  Willow-Bark Net | Gwadà...  
Sarah Abel with a moose hide in front of a tent in which hides were smoked, Old Crow, Yukon, 1960...
Sarah Abel avec une peau d’orignal devant une tente où l’on fumait des peaux, Old Crow (Yuko...
  Fish Trap | Gwadàl’ Zhe...  
“The model moose-skin boat, fish trap (basket) and snowshoes were made by Brian Francis of Ft. McPherson,...
« Le modèle réduit de bateau en peau d’orignal, la nasse (panier) et les raquettes ont été fabriqués par...
  Moose skin boat | Gwadà...  
wood, moose hide
bois, peau d’orignal
  Images | Gwadàl’ Zheii:...  
“A winter scene south of Old Crow, [showing] a rawhide snare for moose or caribou." Photo:...
Paysage hivernal au sud d’Old Crow où l’on voit un collet à orignal ou à caribou en cuir...
  Oral History | Gwadàl’...  
The leg skins were soaked in water before sewing. When it was finished, it was stuffed with moss and dried, so it would be in shape, and trimmed with moose skin. The trace for the dog packs was cut from the edge of moose skin …
« Les femmes séchaient de la viande et fabriquaient des sacoches pour chaque chien. On utilisait des peaux de pattes de caribous pour fabriquer les sacoches. On trempait les peaux dans l’eau avant de les coudre. Une fois terminée, la sacoche était remplie de mousse et séchée, pour lui donner sa forme. Ensuite, elle était ornée de peau d’orignal. Le patron utilisé pour les sacoches était découpé dans une peau d’orignal, sur le bord …
  Images | Gwadàl’ Zheii:...  
“A winter scene south of Old Crow, [showing] a rawhide snare for moose or caribou."
Paysage hivernal au sud d’Old Crow où l’on voit un collet à orignal ou à caribou en cuir brut
  About the Artifact | Gw...  
Moose-skin boats carry the natives down the Peel River in the late spring. They are always made with a frame of spruce because of the lightness of the wood, which is bent into shape while green. Raw, clean moose skins are used for the cover. Six or seven families may cooperate in the building of the boat, the men making the frame and the women sewing together about twelve skins with sinew thread in a manner which, according to a man’s description, sounds like Eskimo [Inuit] waterproof sewing.”
« À la fin du printemps, les Autochtones descendent la rivière Peel dans des bateaux en peau d’orignal. Ces bateaux ont toujours une charpente en épinette, un bois léger qui est façonné quand il est encore vert. La charpente est recouverte de peaux d’orignal brutes et propres. Six ou sept familles peuvent collaborer à la construction du bateau. Les hommes font la charpente, et les femmes cousent environ douze peaux ensemble avec du tendon d’une façon qui semble être de la couture imperméable esquimaude [inuite], selon la description donnée par un homme. »
  Oral History | Gwadàl’...  
The leg skins were soaked in water before sewing. When it was finished, it was stuffed with moss and dried, so it would be in shape, and trimmed with moose skin. The trace for the dog packs was cut from the edge of moose skin …
« Les femmes séchaient de la viande et fabriquaient des sacoches pour chaque chien. On utilisait des peaux de pattes de caribous pour fabriquer les sacoches. On trempait les peaux dans l’eau avant de les coudre. Une fois terminée, la sacoche était remplie de mousse et séchée, pour lui donner sa forme. Ensuite, elle était ornée de peau d’orignal. Le patron utilisé pour les sacoches était découpé dans une peau d’orignal, sur le bord …
  Oral History | Gwadàl’ ...  
“… in the summer, people make sure they get enough meat … they kill [moose and caribou, and] they clean the skin … And [with] the young caribou skin they make children’s clothing for winter. I had one on and, just like ski pants to it, too, and it’s that caribou skin which is tan[ned], and [you’ll] never be cold in it …”
« … en été, les gens font en sorte d’obtenir assez de viande… ils tuent [des orignaux et des caribous et] en nettoient les peaux… Et avec les peaux des jeunes animaux, ils confectionnent des vêtements d’hiver pour les enfants. J’en portais un, et le pantalon était comme un pantalon de ski. Et c’est de la peau de caribou tannée, et on n’a jamais froid quand on le porte… »
  About the Collector | G...  
“... in the summer, people make sure they get enough meat ... they kill [moose and caribou, and...
« … en été, les gens font en sorte d’obtenir assez de viande… ils tuent [des orignaux et...
  About the Artifact | Gw...  
“The model moose-skin boat, fish trap (basket) and snowshoes were made by Brian Francis of Ft. ...
« Le modèle réduit de bateau en peau d’orignal, la nasse (panier) et les raquettes ont été...
  About the Artifact | Gw...  
The small flotilla of moose-skin boats that descended to Fort McPherson after break-up on the Peel was called, in frontier English, the ‘brigade’, in reminiscence of the brigades of freighting canoes and York boats that were a feature of the fur trade.
La petite flottille de bateaux en peau d’orignal qui descendait jusqu’à Fort McPherson après la débâcle sur la Peel était appelée, en anglais de l’arrière-pays, la “brigade”, terme qui rappelle les brigades de canots de fret et de bateaux d’York utilisés dans la traite des fourrures. Les conditions ayant changé après la fin du XIXe siècle, l’utilisation de bateaux en peau d’orignal a diminué. Quand la chasse au rat musqué dans le delta du Mackenzie est devenue importante, ces bateaux sont devenus obsolètes. La dernière “brigade” a descendu la Peel en 1922. Deux bateaux ont descendu la Peel au printemps 1925, et aucun par la suite.
  Oral History | Gwadàl’ ...  
“[In late winter] people started to move homeward, going to where they would settle down for the spring. It was a long ways going back, but it was fun, too, travelling on hard snow crust, sometimes killing some moose and more moose.
« [À la fin de l’hiver] les gens ont commencé à rentrer, à se rendre où ils avaient l’intention de passer le printemps. C’était un long trajet, mais amusant aussi, car on marchait sur une couche de neige dure, et parfois on tuait des orignaux et encore plus d’orignaux. Quand les gens sont arrivés enfin à l’endroit où ils allaient établir le camp du printemps, tout le monde a monté sa tente et a construit une grande plateforme où l’on a mis tout, y compris la viande séchée. C’était merveilleux, beaucoup de nourriture, la nourriture à laquelle nous étions habitués. Tous les hommes ont aidé en abattant des arbres et en fendant le bois avec une hache pour en faire du bois d’œuvre. Puis ils l’ont laissé sécher. Le bois servirait à construire un bateau. Les hommes sont partis à la chasse au castor. À leur retour, on a apprêté les peaux et fait cuire la viande de castor, et tout le monde a mangé. Quelques jours plus tard, le bois était sec, et les hommes ont commencé à construire le bateau. Les peaux d’orignal, dont on avait ôté les poils, étaient trempées dans l’eau près du rivage. Il fallait environ quatorze peaux d’orignal pour construire un bateau, douze pour certains. Ces bateaux mesuraient environ soixante pieds [18 m], peut-être plus. Ils pouvaient transporter huit ou dix familles et toutes leurs affaires, ainsi que leurs chiens. Les femmes ont cousu les peaux d’orignal ensemble. Puis, on les a tendues sur la charpente du bateau [et on les a fixées en les cousant]. On a mélangé de la poix d’épinette et de la graisse et on les a fait bouillir. Ce mélange fut appliqué sur les coutures à l’aide d’un pinceau pour rendre le bateau étanche. On a mis la viande séchée et toutes les autres choses dans des sacs. Tout était transporté dans des sacs. On a fabriqué des avirons – huit en tout, quatre de chaque côté. On a fabriqué aussi un grand aviron de gouverne pour la poupe. À la poupe, on a construit une petite plateforme à laquelle cet aviron serait attaché, où un homme dirigerait le bateau. Un côté de cette plateforme était plein de viande séchée, et on y a mis aussi tout ce qu’on mangerait en route.
  About the Artifact | Gw...  
The small flotilla of moose-skin boats that descended to Fort McPherson after break-up on the Peel was called, in frontier English, the ‘brigade’, in reminiscence of the brigades of freighting canoes and York boats that were a feature of the fur trade.
La petite flottille de bateaux en peau d’orignal qui descendait jusqu’à Fort McPherson après la débâcle sur la Peel était appelée, en anglais de l’arrière-pays, la “brigade”, terme qui rappelle les brigades de canots de fret et de bateaux d’York utilisés dans la traite des fourrures. Les conditions ayant changé après la fin du XIXe siècle, l’utilisation de bateaux en peau d’orignal a diminué. Quand la chasse au rat musqué dans le delta du Mackenzie est devenue importante, ces bateaux sont devenus obsolètes. La dernière “brigade” a descendu la Peel en 1922. Deux bateaux ont descendu la Peel au printemps 1925, et aucun par la suite.
  Oral History | Gwadàl’ ...  
“[In late winter] people started to move homeward, going to where they would settle down for the spring. It was a long ways going back, but it was fun, too, travelling on hard snow crust, sometimes killing some moose and more moose.
« [À la fin de l’hiver] les gens ont commencé à rentrer, à se rendre où ils avaient l’intention de passer le printemps. C’était un long trajet, mais amusant aussi, car on marchait sur une couche de neige dure, et parfois on tuait des orignaux et encore plus d’orignaux. Quand les gens sont arrivés enfin à l’endroit où ils allaient établir le camp du printemps, tout le monde a monté sa tente et a construit une grande plateforme où l’on a mis tout, y compris la viande séchée. C’était merveilleux, beaucoup de nourriture, la nourriture à laquelle nous étions habitués. Tous les hommes ont aidé en abattant des arbres et en fendant le bois avec une hache pour en faire du bois d’œuvre. Puis ils l’ont laissé sécher. Le bois servirait à construire un bateau. Les hommes sont partis à la chasse au castor. À leur retour, on a apprêté les peaux et fait cuire la viande de castor, et tout le monde a mangé. Quelques jours plus tard, le bois était sec, et les hommes ont commencé à construire le bateau. Les peaux d’orignal, dont on avait ôté les poils, étaient trempées dans l’eau près du rivage. Il fallait environ quatorze peaux d’orignal pour construire un bateau, douze pour certains. Ces bateaux mesuraient environ soixante pieds [18 m], peut-être plus. Ils pouvaient transporter huit ou dix familles et toutes leurs affaires, ainsi que leurs chiens. Les femmes ont cousu les peaux d’orignal ensemble. Puis, on les a tendues sur la charpente du bateau [et on les a fixées en les cousant]. On a mélangé de la poix d’épinette et de la graisse et on les a fait bouillir. Ce mélange fut appliqué sur les coutures à l’aide d’un pinceau pour rendre le bateau étanche. On a mis la viande séchée et toutes les autres choses dans des sacs. Tout était transporté dans des sacs. On a fabriqué des avirons – huit en tout, quatre de chaque côté. On a fabriqué aussi un grand aviron de gouverne pour la poupe. À la poupe, on a construit une petite plateforme à laquelle cet aviron serait attaché, où un homme dirigerait le bateau. Un côté de cette plateforme était plein de viande séchée, et on y a mis aussi tout ce qu’on mangerait en route.
  Oral History | Gwadàl’ ...  
It took less than a week to reach just about sixty miles [97 km] above Fort McPherson. The moose-skin boats landed, and two young men were sent to the settlement with birchbark canoes … While the two young men were gone to the settlement, the boats went on slowly.
En moins d’une semaine, on était à environ soixante miles [97 km] en amont de Fort McPherson. On a sorti les bateaux en peau d’orignal de l’eau, et deux jeunes hommes ont été envoyés à l’établissement en canots d’écorce… Pendant leur absence, les bateaux ont continué lentement. Peu de temps après, les garçons sont revenus, on a sorti le bateau en peau de l’eau, et tous ont débarqué, même les chiens. On a fait un feu, et les garçons avaient rapporté du tabac, du thé, du sucre en cubes, de la farine et des munitions. Tout le monde a mangé de la viande cuite ou de la viande séchée avec de la graisse d’os et du bannock, et on a bu du thé. Et les fumeurs ont pris plaisir à fumer. On était à environ vingt miles [32 km] en amont de Fort McPherson. Tout le monde est retourné au bateau, et on s’est remis en route. Les hommes ont commencé à tirer des coups de feu qui signifiaient : “Nous sommes ici.” On a entendu à notre tour les coups de feu provenant de l’établissement qui signifiaient : “Bienvenue”. On a sorti les bateaux de l’eau et on les a attachés ensemble à Fort McPherson. Les gens sont venus nous accueillir, heureux de nous revoir. Nos amis étaient tous contents et nous ont aidés à transporter nos affaires jusqu’à l’endroit où nous avons monté nos tentes. Après avoir monté les tentes et s’être installés, on s’est assis avec nos amis, qui étaient si heureux de nous voir, et on était heureux de les voir. On leur a donné du thé tout de suite, ainsi que de la viande séchée avec de la graisse d’os, et, en retour, ils nous ont donné du bon poisson frais. »
  Oral History | Gwadàl’ ...  
“[In late winter] people started to move homeward, going to where they would settle down for the spring. It was a long ways going back, but it was fun, too, travelling on hard snow crust, sometimes killing some moose and more moose.
« [À la fin de l’hiver] les gens ont commencé à rentrer, à se rendre où ils avaient l’intention de passer le printemps. C’était un long trajet, mais amusant aussi, car on marchait sur une couche de neige dure, et parfois on tuait des orignaux et encore plus d’orignaux. Quand les gens sont arrivés enfin à l’endroit où ils allaient établir le camp du printemps, tout le monde a monté sa tente et a construit une grande plateforme où l’on a mis tout, y compris la viande séchée. C’était merveilleux, beaucoup de nourriture, la nourriture à laquelle nous étions habitués. Tous les hommes ont aidé en abattant des arbres et en fendant le bois avec une hache pour en faire du bois d’œuvre. Puis ils l’ont laissé sécher. Le bois servirait à construire un bateau. Les hommes sont partis à la chasse au castor. À leur retour, on a apprêté les peaux et fait cuire la viande de castor, et tout le monde a mangé. Quelques jours plus tard, le bois était sec, et les hommes ont commencé à construire le bateau. Les peaux d’orignal, dont on avait ôté les poils, étaient trempées dans l’eau près du rivage. Il fallait environ quatorze peaux d’orignal pour construire un bateau, douze pour certains. Ces bateaux mesuraient environ soixante pieds [18 m], peut-être plus. Ils pouvaient transporter huit ou dix familles et toutes leurs affaires, ainsi que leurs chiens. Les femmes ont cousu les peaux d’orignal ensemble. Puis, on les a tendues sur la charpente du bateau [et on les a fixées en les cousant]. On a mélangé de la poix d’épinette et de la graisse et on les a fait bouillir. Ce mélange fut appliqué sur les coutures à l’aide d’un pinceau pour rendre le bateau étanche. On a mis la viande séchée et toutes les autres choses dans des sacs. Tout était transporté dans des sacs. On a fabriqué des avirons – huit en tout, quatre de chaque côté. On a fabriqué aussi un grand aviron de gouverne pour la poupe. À la poupe, on a construit une petite plateforme à laquelle cet aviron serait attaché, où un homme dirigerait le bateau. Un côté de cette plateforme était plein de viande séchée, et on y a mis aussi tout ce qu’on mangerait en route.
  Oral History | Gwadàl’ ...  
“[In late winter] people started to move homeward, going to where they would settle down for the spring. It was a long ways going back, but it was fun, too, travelling on hard snow crust, sometimes killing some moose and more moose.
« [À la fin de l’hiver] les gens ont commencé à rentrer, à se rendre où ils avaient l’intention de passer le printemps. C’était un long trajet, mais amusant aussi, car on marchait sur une couche de neige dure, et parfois on tuait des orignaux et encore plus d’orignaux. Quand les gens sont arrivés enfin à l’endroit où ils allaient établir le camp du printemps, tout le monde a monté sa tente et a construit une grande plateforme où l’on a mis tout, y compris la viande séchée. C’était merveilleux, beaucoup de nourriture, la nourriture à laquelle nous étions habitués. Tous les hommes ont aidé en abattant des arbres et en fendant le bois avec une hache pour en faire du bois d’œuvre. Puis ils l’ont laissé sécher. Le bois servirait à construire un bateau. Les hommes sont partis à la chasse au castor. À leur retour, on a apprêté les peaux et fait cuire la viande de castor, et tout le monde a mangé. Quelques jours plus tard, le bois était sec, et les hommes ont commencé à construire le bateau. Les peaux d’orignal, dont on avait ôté les poils, étaient trempées dans l’eau près du rivage. Il fallait environ quatorze peaux d’orignal pour construire un bateau, douze pour certains. Ces bateaux mesuraient environ soixante pieds [18 m], peut-être plus. Ils pouvaient transporter huit ou dix familles et toutes leurs affaires, ainsi que leurs chiens. Les femmes ont cousu les peaux d’orignal ensemble. Puis, on les a tendues sur la charpente du bateau [et on les a fixées en les cousant]. On a mélangé de la poix d’épinette et de la graisse et on les a fait bouillir. Ce mélange fut appliqué sur les coutures à l’aide d’un pinceau pour rendre le bateau étanche. On a mis la viande séchée et toutes les autres choses dans des sacs. Tout était transporté dans des sacs. On a fabriqué des avirons – huit en tout, quatre de chaque côté. On a fabriqué aussi un grand aviron de gouverne pour la poupe. À la poupe, on a construit une petite plateforme à laquelle cet aviron serait attaché, où un homme dirigerait le bateau. Un côté de cette plateforme était plein de viande séchée, et on y a mis aussi tout ce qu’on mangerait en route.
  The Gwich’in | Gwadàl’ ...  
Many of our families still maintain summer and winter camps outside our communities. Hunting, fishing and trapping remain important, both culturally and economically, with caribou, moose and whitefish being staples of our diet.
Les limites du territoire des Gwich’ins qui vivent actuellement dans les Territoires du Nord-Ouest étaient traditionnellement : au sud, les sources des rivières Peel et Arctic Red, dans les montagnes; au nord, le delta du Mackenzie; à l’est, la rivière Anderson; à l’ouest, les montagnes Richardson. Le territoire des Vuntut Gwitchins est situé dans le nord du Yukon et s’étend de la frontière ouest du Canada, que partagent les États-Unis, à la rivière Peel et aux montagnes Richardson, et du nord du parc national Ivvavik aux montagnes Ogilvie. Nombre de nos familles ont encore des camps d’été et d’hiver à l’extérieur de nos communautés. La chasse, la pêche et le trappage demeurent importants culturellement et économiquement, le caribou, l’orignal et le corégone étant des aliments de base.
  Child’s winter outfit |...  
“... in the summer, people make sure they get enough meat ... they kill [moose and caribou, and] they clean the...
« … en été, les gens font en sorte d’obtenir assez de viande… ils tuent [des orignaux et des caribous et]...
  Credits | Gwadàl’ Zheii...  
Christie Thompson’s “Moose-Skin Boat” story (English version) was read by Sharon Snowshoe and recorded by Jan Peter L. Loovers, Fort McPherson.
La version anglaise de l’histoire sur les bateaux en peau d’orignal racontée par Christie Thompson a été lue par Sharon Snowshoe et enregistrée par Jan Peter L. Loovers à Fort McPherson.
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