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La question est devenue la suivante : la décision du juge de soumettre l'affaire au jury était-elle acceptable? La Cour d'appel de l'Ontario et la Cour suprême du Canada, dans une décision partagée à quatre contre trois—et c'était une cause dans laquelle je suis intervenu au nom de B'nai Brith—ont jugé qu'il s'agissait d'un exposé acceptable. Alors, si quelqu'un, comme je l'ai dit dans mon mémoire, pouvait être acquitté d'un assassinat collectif d'innocents parce qu'il croyait que ce groupe était un ennemi, alors, fondamentalement, le préjugé racial devient une défense que l'on peut invoquer pour tuer des gens en fonction de la race. Une fois que cela est admis comme défense, il devient impossible d'intenter des poursuites. Le gouvernement a commencé par la judiciarisation et non par la révocation, mais une fois que l'affaire Finta a été décidée, il a réalisé qu'il n'était tout simplement plus possible d'intenter des poursuites, alors, il est passé à la révocation.
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