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Le grief porte sur le refus des Forces canadiennes (FC) d’accorder à un pilote une promotion au grade de capitaine (capt), officier du service général (OSG), rétroactive à la date d’entrée dans la zone de promotion au grade de capt, une fois qu’il aura obtenu son brevet de pilote. Selon le Comité, les FC ont de la difficulté, depuis le milieu des années 1990, à offrir un programme de formation permettant aux recrues pilotes d’obtenir le brevet de pilote dans un délai convenable. Dans le passé, les FC ont reconnu que les retards dans l’instruction, qui ne relevaient pas des pilotes non qualifiés, désavantageaient ces pilotes en retardant leur promotion au grade de capt à une date postérieure à la date d’entrée dans la zone de promotion. Afin d’atténuer les effets préjudiciables que ces retards avaient sur les pilotes, les FC ont adopté une pratique visant à promouvoir les pilotes au grade de capt OSG, rétroactivement à la date d’entrée en vigueur dans la zone de promotion, une fois qu’ils avaient obtenu leur brevet de pilote. Toutefois, en octobre 2009, les FC ont cessé cette pratique même si seulement 20 pour cent des pilotes parvenaient à obtenir leur brevet de pilote au moment d’atteindre la date d’entrée dans la zone de promotion au grade de capt. Les FC ont indiqué que cette pratique n’était pas permise par la politique en matière de promotion prévue à l’annexe A de l’ordonnance administrative des Forces canadiennes (OAFC) 11‑6, et que le chef d’état‑major de la défense (CEMD) n’avait pas la compétence d'ordonner qu’il soit passé outre à la nécessité de satisfaire aux exigences en matière de normes de promotion.
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