column – Übersetzung – Keybot-Wörterbuch

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Considered:  Singer v. The King, [1932] S.C.R. 70; Kootenay & Elk Railway Co. v. Canadian Pacific Railway Co., [1971] S.C.R. 600; distinguished:  Boyer v. The King, [1949] S.C.R. 89; Marcotte v. The King, [1950] S.C.R. 352; referred to:  R. v. Kalanj, [1989] 1 S.C.R. 1594; Royal Bank of Canada v. Concrete Column Clamps (1961) Ltd., [1971] S.C.R. 1038; Williams v. Irvine (1893), 22 S.C.R. 108; Cowen v. Evans (1893), 22 S.C.R. 331; Mitchell v. Trenholme (1893), 22 S.C.R. 333; Doran v. Jewell (1914), 49 S.C.R. 88; Hyde v. Lindsay (1898), 29 S.C.R. 99; Hurtubise v. Desmarteau (1891), 19 S.C.R. 562; Scott v. College of Physicians and Surgeons of Saskatchewan (1992), 95 D.L.R. (4th) 706.
Arrêts examinés:  Singer c. The King, [1932] R.C.S. 70; Kootenay & Elk Railway Co. c. Canadian Pacific Railway Co., [1971] R.C.S. 600; distinction d’avec les arrêts:  Boyer c. The King, [1949] R.C.S. 89; Marcotte c. The King, [1950] R.C.S. 352; arrêts mentionnés:  R. c. Kalanj, [1989] 1 R.C.S. 1594; Banque Royale du Canada c. Concrete Column Clamps (1961) Ltd., [1971] R.C.S. 1038; Williams c. Irvine (1893), 22 R.C.S. 108; Cowen c. Evans (1893), 22 R.C.S. 331; Mitchell c. Trenholme (1893), 22 R.C.S. 333; Doran c. Jewell (1914), 49 R.C.S. 88; Hyde c. Lindsay (1898), 29 R.C.S. 99; Hurtubise c. Desmarteau (1891), 19 R.C.S. 562; Scott c. College of Physicians and Surgeons of Saskatchewan (1992), 95 D.L.R. (4th) 706.
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31. The notice period referred to in subsection (3) of section 28 of the Act applicable in the case of an employee who comes within a class or group mentioned in Column I of Schedule A is the period set out opposite that class or group in Column III of the Schedule, calculated from the day on which the deputy head gives the notice to the employee.
31. Le délai de préavis mentionné au paragraphe (3) de l’article 28 de la Loi, applicable dans le cas d’un employé qui fait partie d’une classe ou d’un groupe mentionnés à la colonne I de l’Annexe A, est le délai indiqué en regard de cette classe ou de ce groupe dans la colonne III de ladite Annexe, calculé à compter du jour où le sous-chef donne le préavis à l’employé.
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The fictitious payee rule was considered by this Court in Royal Bank of Canada v. Concrete Column Clamps (1961) Ltd., [1977] 2 S.C.R. 456, and in Fok Cheong Shing Investments Co. v. Bank of Nova Scotia, [1982] 2 S.C.R. 488.
47.              La règle du preneur fictif a été examinée dans les arrêts Banque Royale du Canada c. Concrete Column Clamps (1961) Ltd., [1977] 2 R.C.S. 456, et Fok Cheong Shing Investments Co. c. Banque de Nouvelle‑Écosse, [1982] 2 R.C.S. 488.  Dans l’arrêt Concrete Column Clamps, un préposé à la paie avait commis une fraude en glissant parmi les chèques présentés au signataire autorisé de la compagnie un certain nombre de chèques payables à des personnes à qui aucun salaire n’était dû, certaines d’entre elles étant d’anciens employés, d’autres étant fictives ou inconnues.  L’employé malhonnête s’emparait des chèques et en touchait le montant sur la foi d’endossements falsifiés.  En ce qui concerne les preneurs nommés qui n’étaient pas d’anciens employés, le juge de première instance et la Cour d’appel ont tous deux conclu que c’étaient des personnes «qui n’existaient pas» et qui étaient donc visées par le par. 21(5) (maintenant le par. 20(5)).  Lors du pourvoi devant notre Cour, aucune question à ce sujet n’a été soulevée.  Quant aux chèques payables à d’anciens employés, le juge de première instance et la Cour d’appel ont tous deux appliqué la quatrième proposition formulée par Falconbridge, à savoir:
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(1927), 44 K.B. 198; Craft Finance Corp. v. Louis Belle-Isle Lumber Inc. and Fernhill Homes Ltd., [1966] S.C.R. 661; Nineteenhundred Tower Ltd. et al. v. Cassiani et al., [1967] S.C.R. vi; [1967] Q.B. 787; Sofinec Inc. v. Amico Inc., [1969] Q.B. 941; Roger Landry Ltée v. Place St-Gabriel Inc., [1973] C.S. 12; Ascenseurs Leclerc Ltée v. Sinotal Inc. et al., [1975] C.S. 1027; Val-Mar Swimming Pools Ltd. v. Richelieu Industrial Leasehold Inc., [1978] C.S. 877; New York Life Insurance Co. v. Glenbarr Development Ltd. et al., [1979] C.S. 572; Lumberland Inc. v. Nineteen Hundred Tower Ltd., [1977] 1 S.C.R. 581; Concrete Column Clamps Ltd. v. City of Quebec, [1940] S.C.R. 522, aff.
Jurisprudence: Assistance Loan and Finance Corporation c. Bourassa, [1972] C.A. 631, Munn & Shea Ltd. c. Hogue Limitée et H. Davis, [1928] R.C.S. 398; conf. (1927), 44 B.R. 198; Craft Finance Corp. c. Louis Belle-Isle Lumber Inc. et Fernhill Homes Ltd., [1966] R.C.S. 661; Nineteenhundred Tower Ltd. et al. c. Cassiani et al., [1967] R.C.S. vi; [1967] B.R. 787; Sofinec Inc. c. Amico Inc., [1969] B.R. 941; Roger Landry Ltée c. Place St-Gabriel Inc., [1973] C.S. 12; Ascenseurs Leclerc Ltée c. Sinotal Inc. et autres, [1975] C.S. 1027; Val-Mar Swimming Pools Ltd. c. Richelieu Industrial Leasehold Inc., [1978] C.S. 877; New York Life Insurance Co. c. Glenbarr Development Ltd. et al., [1979] C.S. 572; Lumberland Inc. c. Nineteen Hundred Tower Ltd., [1977] 1 R.C.S. 581; Concrete Column Clamps Ltd. c. Cité de Québec, [1940] R.C.S. 522 conf. (1939), 67 B.R. 537; Alppi c. Hamel (1939), 66 B.R. 448; Desrosiers c. Léger (1923), 29 R.L.N.S. 435; Henri Gadbois et al. c. Armand Boileau et al. et Stimson-Reeb Builders Supply Company, [1929] R.C.S. 587; Clairment Delisle Inc. c. I. & S. Construction Corporation et al., C.S. Montréal, n° 609-512, 21 mai 1965.
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76 The general theory of the respondent’s experts is that the violence of the accident was so great that there was a fracture-luxation at T8-T9 of 8 or 9 millimetres, which was spontaneously reduced by virtue of elastic recoil to 3 millimetres. The vertebrae assumed their normal position because these bone structures are linked not only by ligaments but also muscles that are all around the spinal column.
76 La théorie générale des experts de l’intimé est que l’accident a été d’une telle violence qu’il a causé au niveau des vertèbres D8 et D9 une fracture-luxation de 8 ou 9 millimètres, qui s’est réduite spontanément à 3 millimètres par rétractation élastique.  Les vertèbres ont repris leur place parce que ces structures osseuses sont reliées non seulement par des ligaments mais aussi par des muscles situés tout autour de la colonne vertébrale.  La luxation initiale a entraîné une contusion à la moelle épinière, déclenchant ainsi une série de phénomènes physiologiques qui ont causé des dommages irréversibles à la moelle.  Une contusion est une blessure produite par un coup violent et soudain.  La colonne s’est finalement stabilisée à une mesure de 8 ou 9 millimètres, atteinte au plus fort de l’impact. À l’appui de la théorie de la rétractation élastique, le Dr Jodoin fait remarquer que seul un impact violent distendant la colonne vertébrale aurait pu causer le déchirement des ligaments.  Étant donné la violence de l’impact, les mouvements ultérieurs à l’hôpital ont eu un effet négligeable sur une blessure qui était définitive dans son ampleur, sans possibilité de guérison.  À l’appui de cette conclusion, les experts de l’intimé font une distinction entre les compressions primaires et secondaires et précisent que les examens ne révèlent qu’une compression secondaire, indication que le préjudice a été causé par une contusion et non par une compression.
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I agree with this distinction, though again for policy reasons I do not believe that the second and third scenarios should lead to different conclusions. However the fact situation in Concrete Column fell squarely within the third scenario.
99.              Je souscris à cette distinction, quoique, encore une fois pour des raisons de principe, je ne crois pas que les deuxième et troisième scénarios devraient mener à des conclusions différentes.  Toutefois, la situation factuelle dans Concrete Column correspondait exactement au troisième scénario.  De même, les trois chèques, sur les 41, que Mme Alm a rédigés frauduleusement, pour ensuite inciter Boris Mange à les signer, constituent également des exemples du troisième scénario.  Par conséquent, en ce qui concerne ces trois chèques seulement, dont la valeur nominale totale s’élève à 1 655,17 $, le moyen de défense que l’intimée a invoqué en vertu de cette disposition doit échouer, compte tenu de l’arrêt majoritaire rendu dans l’affaire Concrete Column.  Cependant, les 38 autres chèques payables à des employés existants, que Mme Alm a rédigés et qu’elle a elle‑même signés en sa qualité de signataire autorisée, sont des exemples du deuxième scénario énoncé par le juge en chef Laskin dans Concrete Column et ne sont pas visés par l’arrêt majoritaire rendu dans cette affaire.
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76 The general theory of the respondent’s experts is that the violence of the accident was so great that there was a fracture-luxation at T8-T9 of 8 or 9 millimetres, which was spontaneously reduced by virtue of elastic recoil to 3 millimetres. The vertebrae assumed their normal position because these bone structures are linked not only by ligaments but also muscles that are all around the spinal column.
76 La théorie générale des experts de l’intimé est que l’accident a été d’une telle violence qu’il a causé au niveau des vertèbres D8 et D9 une fracture-luxation de 8 ou 9 millimètres, qui s’est réduite spontanément à 3 millimètres par rétractation élastique.  Les vertèbres ont repris leur place parce que ces structures osseuses sont reliées non seulement par des ligaments mais aussi par des muscles situés tout autour de la colonne vertébrale.  La luxation initiale a entraîné une contusion à la moelle épinière, déclenchant ainsi une série de phénomènes physiologiques qui ont causé des dommages irréversibles à la moelle.  Une contusion est une blessure produite par un coup violent et soudain.  La colonne s’est finalement stabilisée à une mesure de 8 ou 9 millimètres, atteinte au plus fort de l’impact. À l’appui de la théorie de la rétractation élastique, le Dr Jodoin fait remarquer que seul un impact violent distendant la colonne vertébrale aurait pu causer le déchirement des ligaments.  Étant donné la violence de l’impact, les mouvements ultérieurs à l’hôpital ont eu un effet négligeable sur une blessure qui était définitive dans son ampleur, sans possibilité de guérison.  À l’appui de cette conclusion, les experts de l’intimé font une distinction entre les compressions primaires et secondaires et précisent que les examens ne révèlent qu’une compression secondaire, indication que le préjudice a été causé par une contusion et non par une compression.
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20(5) as it relates to the actions of fraudulent employees has been the subject of considerable judicial attention, starting with the House of Lords’ decision in Bank of England v. Vagliano Brothers, [1891] A.C. 107, and continuing up until this Court’s decisions in Royal Bank of Canada v. Concrete Column Clamps (1961) Ltd., [1977] 2 S.C.R. 456, and Fok Cheong Shing Investments Co. v. Bank of Nova Scotia, [1982] 2 S.C.R. 488.
93.              La proposition contenue au par. 20(5) en ce qui a trait aux actes d’employés malhonnêtes a abondamment retenu l’attention des tribunaux, à commencer par l’arrêt de la Chambre des lords Bank of England c. Vagliano Brothers, [1891] A.C. 107, jusqu’aux arrêts de notre Cour Banque Royale du Canada c. Concrete Column Clamps (1961) Ltd., [1977] 2 R.C.S. 456, et Fok Cheong Shing Investments Co. c. Banque de Nouvelle‑Écosse, [1982] 2 R.C.S. 488.  Il est juste de dire que la quatrième règle du doyen Falconbridge, qui vise le cas de l’employé malhonnête, ne reflète qu’un raisonnement dans la jurisprudence (voir Vinden c. Hughes, [1905] 1 K.B. 795, et Harley c. Bank of Toronto, [1938] 2 D.L.R. 135 (C.A. Ont.)), et ne tient pas compte des diverses décisions qui sont allées dans le sens contraire (voir London Life Insurance Co. c. Molsons Bank  (1904), 8 O.L.R. 238 (C.A.), et Metropolitan Life Insurance Co. c. Quebec Bank (1916), 50 C.S. 214).  Ce fait a été reconnu dans la dernière édition de Crawford et Falconbridge,  Banking and Bills of Exchange (8e éd. 1986), vol. 2, où le directeur, Bradley Crawford, critique à la fois la quatrième règle et la jurisprudence dont elle émane (aux pp. 1259 et 1261):
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The City of Montréal refused to hire M as a gardener-horticulturalist, and the CUM refused to hire H as a police officer, because the pre-employment medical exam in both cases revealed an anomaly of the spinal column.
La ville de Montréal a refusé la candidature de M à un poste de jardinière horticultrice, et la CUM, celle de H à un poste de policier, parce que l’examen médical pré-embauche avait, dans les deux cas, révélé l’existence d’une anomalie à la colonne vertébrale. La ville de Boisbriand a pour sa part congédié T de son poste de policier parce qu’il était atteint de la maladie de Crohn. La preuve médicale a révélé dans chaque cas une capacité à remplir de façon normale les fonctions du poste et une absence de limitations fonctionnelles. Tous trois ont porté plainte devant la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse alléguant que les appelantes avaient discriminé sur la base du handicap. Après enquête, la Commission a déposé des demandes introductives d’instance devant le Tribunal des droits de la personne. Dans les affaires M et T, le juge Brossard a écarté la notion de perception subjective de handicap et a décidé que M et T n’avaient pas de recours en vertu de l’art. 10 de la Charte des droits et libertés de la personne du Québec («Charte») parce qu’ils ne rencontraient pas la définition de handicap en ce que leurs anomalies ne résultaient pas en limitations fonctionnelles. Dans l’affaire H, Madame le juge Rivet a conclu que l’appréciation du handicap pouvait être objective ou purement subjective. Elle a donc affirmé que la politique d’exclusion de la CUM et le refus d’embauche étaient couverts par les art. 10 et 16 de la Charte. Les décisions du Tribunal dans les affaires M et T ont fait l’objet d’un appel et la CUM, dont l’appel dans l’affaire H était pendant devant la Cour d’appel, a été autorisée à intervenir. La Cour d’appel a statué que M et T avaient été victimes d’exclusions discriminatoires et a infirmé les décisions du Tribunal. L’intervention de la CUM a été rejetée.
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Concrete Column Clamps (1961) Limited (Defendant) Appellant;
Concrete Column Clamps (1961) Limited (Défenderesse) Appelante;
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Column Clamps (1961) Limited v. Demontigny et al.[7]
crete Column Clamps (1961) Limited c. Demontigny et autres[7].
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11. AND IT IS FURTHER ORDERED AND ADJUDGED that the Plaintiff shall have costs of the action on Column 5 including Examinations for Discovery, any limiting Rule not to apply.
11. ET IL EST DE PLUS ORDONNÉ ET DÉCIDÉ que la demanderesse aura droit aux dépens de l’action, d’après la colonne n° 5, y compris ceux des interrogatoires préalables, sans appliquer aucune règle en diminution.
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Standard column at 3.50/column
Colonne régulière à 3.50 colonne
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Concrete Column Clamps (1961) Ltd. v. Demontigny Inc. et al., [1976] 1 S.C.R. 541
Concrete Column Clamps (1961) Ltd. c. Demontigny Inc. et al., [1976] 1 R.C.S. 541
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(a) the transmission to the public of an editorial, a debate, a speech,                         an interview, a column, a letter, a commentary or news;
b) la promotion ou la distribution, pour une valeur non inférieure à sa valeur commerciale, d’un ouvrage dont la mise en vente avait été planifiée sans égard à la tenue de l’élection;
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(b) in law, the primary error is the only one which should be considered, so that the defects, even supposing that they had been proved, become secondary, and the principle restated by Pigeon J. in Concrete Column Clamps, cited above, must be applied (at p. 553):
b) en droit, l’erreur primaire est la seule qui doive être retenue, les malfaçons, à supposer même qu’elles aient été prouvées, devenant secondaires, de sorte qu’il faut appliquer ici le principe ré-affirmé par M. le juge Pigeon dans l’arrêt Concrete Column Clamps précité (à la p. 553):
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3(2)  If a municipality to which section 36 of the Act applies offers a service or communication set out in Column I of Schedule A, it shall do so in both official languages on or before the date set out opposite the service or communication in Column II of Schedule A.
3(2)  Toute municipalité, à laquelle s’applique l’article 36 de la Loi, qui offre un service ou une communication énuméré à la colonne I de l’annexe A, doit le faire dans les deux langues officielles au plus tard à la date limite fixée qui figure à la colonne II de l’annexe A correspondant au service ou communication de la colonne I de cette annexe.
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And after hearing from the applicant (the Province of Manitoba) that the Continuing Consolidation of the Statutes of Manitoba and Regulations, and Rules of Court and Administrative Tribunals will appear in bilingual, parallel column format when printed and published.
Après avoir entendu le requérant (la province du Manitoba), qui s'est engagé à imprimer et publier en format bilingue et sur deux colonnes la codification permanente des lois du Manitoba, les règlements, les règles de cour et celles des tribunaux administratifs.
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Standard column at 3.50/column
Colonne régulière à 3.50 colonne
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The jurisprudence from this Court has long made clear that the right of appeal is a substantive right, not a matter of procedure:  see, e.g., Taylor v. The Queen (1876), 1 S.C.R. 65; Royal Bank of Canada v. Concrete Column Clamps (1961) Ltd., [1971] S.C.R. 1038, at pp. 1041-42; R. v. Puskas, [1998] 1 S.C.R. 1207, at para.
[72] L’arrêt R. c. Gervais, [1978] J.Q. no 181 (QL), de la Cour d’appel du Québec n’est d’aucune utilité pour l’appelant.  Il y était question d’une modification des droits d’appel.  La jurisprudence de la Cour établit clairement depuis longtemps que le droit d’appel est un droit substantiel, et non une question de procédure : voir, p. ex., Taylor c. The Queen (1876), 1 R.C.S. 65; Banque Royale du Canada c. Concrete Column Clamps (1961) Ltd., [1971] R.C.S. 1038, p. 1041-1042; R. c. Puskas, [1998] 1 R.C.S. 1207, par. 6.
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4. During the period commencing January 1st, 1969, and ending on January 31st, 1970, all goods classified under the tariff items listed in Column I of Schedule A to this Order, other than those goods listed in Column II of Schedule A opposite each such tariff item, when entitled to admission under British Preferential Tariff, shall be admitted free of duty.
4. Durant la période commençant le 1er janvier 1969 et se terminant le 31 janvier 1970, toutes les marchandises classées sous les numéros tarifaires énumérés dans la colonne I de la Liste A du présent décret, autres que les marchandises énumérées dans la colonne II de la Liste A figurant vis-à-vis de chacun de ces numéros tarifaires, seront admises en franchise des droits lorsqu’elles auront le droit d’entrer à la faveur du tarif de préférence britannique.
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In the first Premium Column entitled: “Section A, Third Party Liability”, the following was typewritten, “See Garage Policy 8731469”. Save for the number of the relevant garage policy, the schedules for previous years always bore that same mention.
[TRADUCTION] LES CARACTERISTIQUES DES AUTOMOBILES SONT DÉCRITES CI-DESSOUS. CONFORMÉMENT AUX CHAPITRES OU DIVISIONS DES CONVENTIONS D’ASSURANCE, L’ASSURANCE S’APPLIQUE À UNE AUTOMOBILE DÉCRITE UNIQUEMENT SI UNE PRIME EST INSCRITE DANS LA COLONNE CORRESPONDANT À CE CHAPITRE OU PARAGRAPHE VIS-À-VIS DE LA DESCRIPTION DE CETTE AUTOMOBILE.
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44. Whenever it is necessary, for the purposes of clauses 12, 18, 37, 38 and 39 of the General Conditions, to determine the cost of plant, labour and materials, reference shall be made to the Unit Price Table, that is, the cost shall be equal to the product of multiplying the quantity of such plant, labour or materials, expressed in terms of the unit stated in column 2 of the Unit Price Table for the plant, labour or materials in question, by the price stated for the unit in column 3 of the Unit Price Table.
44. Chaque fois qu’il est nécessaire, aux fins des articles 12, 18, 37, 38 et 39 des Conditions générales, d’établir le coût du travail, de l’outillage et des matériaux, il faut se servir du Tableau des prix unitaires, c’est-à-dire que le coût doit être égal au produit de la multiplication de la quantité de tel travail, outillage ou matériaux, exprimée en fonction de l’unité énoncée à la colonne 2 du Tableau des prix unitaires à l’égard du travail, de l’outillage ou des matériaux en question, par le prix énoncé à l’égard de l’unité de la colonne 3 du Tableau des prix unitaires.
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Once pre-tensioning on the upper slabs was completed, the major portion of their weight would have rested on the base of the walls, while the column bases would have borne a little more than the actual weight of the basement slab.
Une fois terminée la précontrainte des dalles supérieures, la majeure partie de leur poids aurait porté sur les empattements des murs, tandis que les empattements des colonnes auraient porté un peu plus que le poids propre de la dalle du sous-sol.
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Concrete Column Clamps (1961) Ltd. v. Demontigny Inc. et al.
Concrete Column Clamps (1961) Ltd. c. Demontigny Inc. et al.
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1. gives effect to the commitment of the Province of Manitoba that the Continuing Consolidation of the Statutes of Manitoba, and Regulations, and Rules of Court and Administrative Tribunals will appear in bilingual, parallel column format when printed and published.
1. donne effet à l'engagement de la Province du Manitoba d'imprimer et de publier dans un format bilingue et sur deux colonnes la codification permanente des lois du Manitoba, les règlements, les règles de cour et celles des tribunaux administratifs.
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I am not granting costs beyond Column 6 because I have concluded that when the City of Edmonton allowed Sureway to bring the 1977 and 1979 machine to work on the landfill site, they convinced Double N they had breached their obligation to treat all bidders fairly.
[traduction]  Je n’accorde pas les dépens au‑delà de la colonne 6 parce que j’ai conclu que la ville d’Edmonton, en permettant à Sureway d’utiliser des machines de 1977 et de 1979 pour effectuer des travaux à la décharge, a convaincu Double N qu’elle avait manqué à son obligation de traiter tous les soumissionnaires équitablement.
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[TRANSLATION] The intention of the general contractor was to apply pre-tensioning downwards after the collapse, and the subcontractor Concrete Column objected to this method, and in view of the objection of the subcontractor we thought it best to proceed upwards.
L’intention de l’entrepreneur général était de faire la précontrainte du haut vers le bas après l’effondrement, et le sous-traitant Concrete Column s’est objectée à cette méthode-là et vu l’objection du sous-traitant nous avons cru bon de procéder de bas vers le haut. S’est objectée par lettre à cette méthode-là. Et vu l’objection du sous-traitant, nous avons cru bon de procéder de bas vers le haut.
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3(2)  If a municipality to which section 36 of the Act applies offers a service or communication set out in Column I of Schedule A, it shall do so in both official languages on or before the date set out opposite the service or communication in Column II of Schedule A.
3(2)  Toute municipalité, à laquelle s’applique l’article 36 de la Loi, qui offre un service ou une communication énuméré à la colonne I de l’annexe A, doit le faire dans les deux langues officielles au plus tard à la date limite fixée qui figure à la colonne II de l’annexe A correspondant au service ou communication de la colonne I de cette annexe.
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44. Whenever it is necessary, for the purposes of clauses 12, 18, 37, 38 and 39 of the General Conditions, to determine the cost of plant, labour and materials, reference shall be made to the Unit Price Table, that is, the cost shall be equal to the product of multiplying the quantity of such plant, labour or materials, expressed in terms of the unit stated in column 2 of the Unit Price Table for the plant, labour or materials in question, by the price stated for the unit in column 3 of the Unit Price Table.
44. Chaque fois qu’il est nécessaire, aux fins des articles 12, 18, 37, 38 et 39 des Conditions générales, d’établir le coût du travail, de l’outillage et des matériaux, il faut se servir du Tableau des prix unitaires, c’est-à-dire que le coût doit être égal au produit de la multiplication de la quantité de tel travail, outillage ou matériaux, exprimée en fonction de l’unité énoncée à la colonne 2 du Tableau des prix unitaires à l’égard du travail, de l’outillage ou des matériaux en question, par le prix énoncé à l’égard de l’unité de la colonne 3 du Tableau des prix unitaires.
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Decisions > Supreme Court Judgments > Concrete Column Clamps (1961) Lt...
Décisions > Jugements de la Cour suprême > Concrete Column Clamps (1961) Lt...
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This renewal certificate essentially contained on its face the same information as that provided in the application section of the 1969 policy. As regards the description of the automobiles it referred to the schedule and under the column respecting Third Party Liability, reference is also made to the schedule.
Cette interprétation est confirmée par l’attitude des deux parties lorsque la Police de parc automobile n° 8003623 venant à échéance le 9 avril 1970 a été renouvelée pour une autre année par la délivrance d’un certificat de renouvellement comportant le même numéro de police et fondé sur les renseignements contenus dans la proposition d’assurance comprise dans la police initiale.
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Interestingly enough, this position is implicit in the majority’s decision in Concrete Column where it was the intent of a signing officer that was held to be the intent of the respondent corporation/drawer, even though there was no indication that the signing officer in that case was a guiding mind of the corporation.
102.            Vu ce principe, je ne puis voir pourquoi l’intention de Mme Alm n’est pas non plus celle des appelantes qui sont le tireur des chèques.  Madame Alm était considérée comme une signataire autorisée par les appelantes et l’essence même de ce mandat faisait en sorte que, pour le monde extérieur, l’intention de Mme Alm était l’intention des appelantes lorsqu’il s’agissait d’émettre des chèques.  Fait assez intéressant, ce point de vue est implicite dans l’arrêt majoritaire rendu dans l’affaire Concrete Column, où c’est l’intention d’un signataire qui a été considérée comme celle de la société‑tireur intimée, bien que rien n’ait indiqué, dans cette affaire, que le signataire était une âme dirigeante de la société.  Il n’y a simplement rien qui appuie la position de mon collègue sur ce point, et rien ne devrait l’appuyer, compte tenu des principes du droit des mandats énoncés plus haut.  En définitive, je conclus que les 38 chèques rédigés et signés par Mme Alm, et apparemment payables à des employés des appelantes, sont payables à des personnes fictives au sens du par. 20(5) de la Loi et qu’ils doivent donc être tenus pour payables au porteur.  L’intimée est donc le détenteur régulier de ces chèques et ne saurait être responsable de détournement envers les appelantes.
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It will suffice that the parties clearly indicate their intention to exempt the arbitrators from compliance with the rules of law (Concrete Column Clamps Ltd. v. Cie de Construction de Québec Ltée, supra, at p. 546; Antaki, loc. cit., at p. 155; Ferland, op. cit., at p. 84).
142.                   Ceci ne signifie pas que les mots "amiables compositeurs" ou toute autre expression consacrée doivent se retrouver dans la convention d'arbitrage. Il suffit que les parties indiquent clairement leur volonté de dispenser les arbitres d'obéir aux règles du droit (Concrete Column Clamps Ltd. v. Cie de Construction de Québec Ltée, précité, à la p. 546; Antaki, loc. cit., à la p. 155; Ferland, op. cit., à la p. 84).
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Concrete Column Clamps (1961) Ltd. v. Demontigny et al., [1976] 1 S.C.R. 541, applied; Wardle v. Bethune (1871), L.R. 4 P.C. 33; Vermont Construction Inc. v. Beatson, [1977] 1 S.C.R. 758; Hill-Clarke-Francis Limited v. Northland Groceries (Quebec) Ltd., [1941] S.C.R. 437; Brown v. Laurie (1854), 5 L.C.R. 65; Bilodeau v. Bergeron, [1975] 2 S.C.R. 345, referred to.
Arrêt suivi: Concrete Column Clamps (1961) Ltd. c. Demontigny et autres, [1976] 1 R.C.S. 541; arrêts mentionnés: Wardle c. Bethune (1871), L.R. 4 P.C. 33; Vermont Construction Inc c. Beatson, [1977] 1 R.C.S. 758; Hill-Clarke-Francis Limited c. Northland Groceries (Quebec) Ltd., [1941] R.C.S. 437; Brown c. Laurie (1854), 5 L.C.R. 65; Bilodeau c. Bergeron, [1975] 2 R.C.S. 345.
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Like any exception it must, if it is not expressly provided for, at least result from a clear and unambiguous intent (Concrete Column Clamps Ltd. v. Cie de Construction de Québec Ltée (1939), 67 K.B. 536, at pp. 545‑46, per Galipeault J., aff'd by [1940] S.C.R. 522).
141.                   L'amiable composition constitue une dérogation au droit relatif à l'arbitrage. Comme toute exception, elle doit sinon être stipulée expressément, à tout le moins résulter d'une intention claire et sans équivoque (Concrete Column Clamps Ltd. v. Cie de Construction de Québec Ltée (1939), 67 B.R. 536, aux pp. 545 et 546, par le juge Galipeault, confirmé par [1940] R.C.S. 522).
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With respect to the three cheques out of the 41 which A fraudulently produced and then induced M to sign, the respondent bank’s defence under s. 20(5) must fail in light of this Court’s decision in Concrete Column Clamps.
Parmi les 155 chèques frauduleux, 41 étaient payables à des employés existants des appelantes.  En ce qui concerne les trois chèques, sur les 41, que A a rédigés frauduleusement, pour ensuite inciter M à les signer, le moyen de défense que la banque intimée a invoqué en vertu du par. 20(5) doit échouer, compte tenu de l’arrêt Concrete Column Clamps de notre Cour.  Cependant, les 38 autres chèques rédigés et signés par A, et apparemment payables à des employés des appelantes, sont payables à des personnes fictives au sens du par. 20(5) de la Loi et doivent donc être tenus pour payables au porteur.  La banque intimée est le détenteur régulier de ces chèques et ne saurait être responsable de détournement envers les appelantes.  L’application du droit des mandats amène inévitablement à conclure que, lorsque l’employé malhonnête est un signataire autorisé du tireur, son intention doit alors être considérée comme étant celle du tireur.  Bien qu’il soit clair que A est allée au‑delà de ce que les appelantes avaient à l’esprit quand elle a rédigé et signé les chèques payables à des preneurs qui n’étaient pas leurs créanciers, il est également clair qu’aux yeux d’une tierce partie elle était apparemment autorisée à signer les chèques, car elle était une signataire reconnue des deux compagnies.  L’intention de A est donc aussi l’intention des appelantes qui sont le tireur des chèques.  À supposer que cela soit possible, la présente affaire ne se prête pas à une répartition de la perte.
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Constitutional law ‑‑ Language guarantees ‑‑ Manitoba statutes to be enacted, printed and published in both English and French ‑‑ Temporary validity for the minimum period of time necessary for their translation, re‑enactment, printing and publication ‑‑ Commitment by the Province to publish in bilingual, parallel column format the Statutes and Regulations, and Rules of Court and Administrative Tribunals ‑‑ Determination of minimum period.
Droit constitutionnel ‑‑ Garanties linguistiques ‑‑ Obligation d’adopter, d’imprimer et de publier en français et en anglais les lois du Manitoba ‑‑ Validité temporaire pendant le délai minimum requis pour les traduire, les adopter de nouveau, les imprimer et les publier ‑‑ Engagement de la province de publier dans un format bilingue sur deux colonnes les lois, les règlements, les règles de cour et celles des tribunaux administratifs ‑‑ Fixation du délai minimum.
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