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The board noted however that the Chemical Abstracts database, as acknowledged in the case law, embraced virtually the entire prior art and represented much more than the common general knowledge expected of the skilled person (see T 206/83).
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Dans le cas présent, le demandeur avait assimilé une recherche dans la base de données EMBL à une recherche dans la base de données Chemical Abstracts. La chambre a toutefois fait remarquer qu'une recherche dans cette dernière base de données, comme le reconnaît la jurisprudence, regroupe pratiquement l'ensemble de l'état de la technique et représente beaucoup plus que les connaissances générales de la personne du métier (cf. T 206/83). Cependant, il est évident que, de par les séquences d'ADN qu'elle contient, la base de données EMBL se distingue de la base de données Chemical Abstracts ou d'autres bases de données bibliographiques, telles que Biological Abstracts, EMBASE, etc. Ces bases de données bibliographiques ont pour but de résumer la divulgation complète d'une publication scientifique, d'une conférence, etc., en créant un abrégé et fournissant des champs recherchables (nom officiel). Etant donné la quantité et la qualité des informations contenues dans ces bases de données, il est généralement nécessaire de recourir à une stratégie de recherche sophistiquée pour obtenir les résultats souhaités. Ainsi, il n'est généralement pas suffisant de questionner une base de données bibliographiques en introduisant seulement le nom d'une enzyme ou un numéro EC pour obtenir directement les informations requises car les réponses obtenues seront bien trop nombreuses. Il faudra, au contraire, introduire des limitations pour affiner les résultats. En outre, le type d'information obtenue – le contenu de l'abrégé – ne peut être anticipé avant que la recherche ait été effectuée et cette information est par nature incomplète ou insuffisante, ce qui implique de consulter la publication originale. Par conséquent, contrairement à la base de données EMBL, où une requête simple (nom de l'enzyme ou numéro EC) donne généralement un nombre raisonnable de résultats avec des informations claires (séquences nucléotidiques), dans les bases de données bibliographiques, ni la requête nécessaire (stratégie de recherche) ni les résultats obtenus (abrégés) ne sont clairs et simples.
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Vorliegend hatte der Anmelder eine Recherche in der EMBL-Datenbank mit einer Recherche in der Chemical-Abstracts-Datenbank gleichgesetzt. In der Rechtsprechung wird jedoch anerkannt, dass die Chemical-Abstracts-Datenbank praktisch den gesamten Stand der Technik und damit sehr viel mehr als das allgemeine Fachwissen enthält (vgl. T 206/83). Es liegt jedoch auf der Hand, dass sich die EMBL-Datenbank gerade durch ihren Inhalt in Bezug auf DNA-Sequenzen von der Chemical-Abstracts-Datenbank oder anderen bibliografischen Datenbanken wie etwa Biological Abstracts, EMBASE usw. unterscheidet. Sinn und Zweck bibliografischer Datenbanken ist es, den vollständigen Offenbarungsgehalt einer wissenschaftlichen Publikation, einer Konferenz usw. zu komprimieren, indem eine Zusammenfassung erstellt und Suchfelder (Deskriptoren) vorgegeben werden. Quantität und Qualität der in diesen Datenbanken enthaltenen Informationen erfordern in der Regel eine aufwendige Recherchenstrategie zur Erzielung der gewünschten Ergebnisse. Die bloße Eingabe eines Enzymnamens oder einer EC-Nummer in eine bibliografische Datenbank reicht also im Allgemeinen nicht aus, um direkt an die gesuchten Informationen zu gelangen, weil dies viel zu viele Fundstellen hervorbringt. Vielmehr muss man den Suchbegriff einschränken, um die Recherchenergebnisse zu verfeinern. Außerdem lässt sich vor der Recherche nicht absehen, welcher Art die ermittelten Informationen (der Inhalt der Zusammenfassungen) sein werden, und diese sind naturgemäß unvollständig oder unzulänglich, sodass man gezwungen ist, die Originalpublikation einzusehen. Anders als bei der EBML-Datenbank, wo eine einfache Abfrage (anhand des Enzymnamens oder der EC-Nummer) meist eine überschaubare Zahl klarer Ergebnisse (Nucleotidsequenzen) erbringt, sind also bei bibliografischen Datenbanken weder die notwendige Recherchenstrategie noch die ermittelten Ergebnisse klar und einfach.
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