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3.1.2 L'économie russe s'est redressée des difficultés de la crise financière de la fin de 1998 et connaît une croissance importante, son PNB ayant augmenté en moyenne de près de 7 % entre 2001 et 2006. Récemment, l'économie russe a bénéficié de prix élevés pour ses biens et services marchands, d'une énergie nationale bon marché, de taux d'intérêt mondiaux bas et d'un excédent de capacité de fabrication et de main-d'oeuvre. En 2005, l'économie russe était classée au 5e rang mondial (766 milliards de dollars américains) et on s'attend à ce qu'elle figure parmi les 6 premières dans les dix prochaines années. Les échanges bilatéraux augmentent de façon spectaculaire, les exportations canadiennes passant de 240 millions de dollars en 2002 à 870 millions en 2006 (source : Statistique Canada). Ces chiffres impressionnants n'incluent pas les exportations des services canadiens vers la Russie, les biens canadiens réexpédiés d'un pays tiers ou les biens achetés par des entreprises russes et enregistrés « à l'étranger », tels que les aéronefs. Même si la Chine représente la plus importante destination des exportations canadiennes parmi les pays du groupe BRIC (le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine), la Russie vient légèrement derrière le Brésil (avec 1,337 million de dollars) en chiffres absolus. Ce qui est encore plus important, c'est que la croissance des exportations canadiennes d'une année sur l'autre vers la Russie en 2006 (54 %) était deux fois plus grande que la croissance des exportations canadiennes vers le Brésil (21 %); les exportations canadiennes vers la Russie devraient dépasser celles vers le Brésil au début de 2008. En outre, la Russie montre un intérêt grandissant dans l'investissement à l'étranger et dans l'établissement d'alliances stratégiques en vue de diversifier son industrie, comme le montre la signature récente d'ententes importantes. Exportation et développement Canada (EDC) a aussi observé une hausse considérable des activités de financement des exportations en Russie.
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