|
Insbesondere machte er geltend, dass bei sich überschneidenden Bereichen von Verbindungen ein Anspruch auf einen Bereich, der gegenüber dem zum Stand der Technik gehörenden enger sei, unter dem Gesichtspunkt der Auswahl immer neu sei, wenn nachgewiesen werden könne, dass der engere Bereich gegenüber dem breiteren erfinderisch sei.
|
|
In T 133/92 the question to be answered in examining novelty was whether the selection of the alkyl group as defined in claim 1 of the disputed patent had been made available to the public within the meaning of Art. 54 EPC 1973 with regard to the disclosure of a prior document. By citing T 666/89 (OJ 1993, 495), the respondents (patent proprietors) contended that the legally correct approach for deciding selection novelty was identical or very similar to that employed in determining obviousness. In particular, they argued that in cases of overlapping ranges of compounds, a claim to a narrower range as compared with a broader prior art range was always selectively novel if it could be demonstrated that the narrow range was inventive over the broader range. However, the board observed that in the case cited the board had repeatedly emphasised that selection novelty was not different from any other type of novelty under Articles 52 and 54 EPC 1973, so that the proper approach was to consider availability in the light of a particular document. Thus the board found that a claimed group of compounds, essentially resulting from omitting those parts of a larger group of compounds which a skilled person would have immediately considered as being less interesting than the rest, could not be selectively novel. In addition, in the board's opinion, a skilled person would, having regard to these considerations, have seriously contemplated applying the technical teaching of this prior art document in the range of overlap.
|
|
Dans l'affaire T 133/92, la question qui se posait au regard de la nouveauté était celle de savoir si la sélection du groupe alkyle tel que défini dans la revendication 1 du brevet attaqué avait été rendue accessible au public au sens de l'art. 54 CBE 1973, eu égard à la divulgation d'un document antérieur. Citant la décision T 666/89 (JO 1993, 495), l'intimé, qui était le titulaire du brevet, a affirmé que l'approche juridiquement correcte pour déterminer si la sélection était nouvelle était la même que celle employée pour trancher la question de l'évidence ou en était très proche. Il a notamment fait valoir que, dans le cas de plages de composés se recoupant, une revendication portant sur une plage plus étroite qu'une plage indiquée dans une antériorité était toujours nouvelle, s'il était possible de démontrer que la plage étroite était inventive par rapport à la plage plus large. La chambre a cependant fait observer que, dans la décision citée, la chambre de recours avait souligné à plusieurs reprises que la nouveauté par sélection n'était pas différente des autres types de nouveauté au regard des articles 52 et 54 CBE 1973, de telle sorte que l'approche adéquate consistait à examiner l'accessibilité à la lumière d'un document déterminé. La chambre a donc considéré qu'un groupe de composés revendiqué, résultant essentiellement de l'omission des parties d'un groupe de composés plus large que l'homme du métier aurait d'emblée considérées comme moins intéressantes, ne peut être nouveau du fait de la sélection. De plus, la chambre a estimé qu'eu égard à ces considérations, l'homme du métier aurait sérieusement envisagé d'appliquer l'enseignement technique de cette antériorité dans la plage de composés se recoupant.
|