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Dans une étude similaire portant sur les souris, Serota et coll. (1986b) ont administré du dichlorométhane à des souris B6C3F1 (50 par sexe par dose) dans de l'eau potable à des concentrations cibles de 0, 60, 125, 185 et 250 mg/kg p.c. par jour pendant 24 mois. La consommation quotidienne moyenne réelle était de 0, 61, 124, 177 et 234 mg/kg p.c. par jour chez les mâles et de 0, 59, 118, 172 et 238 mg/kg p.c. par jour chez les femelles. Les chercheurs n'ont observé aucune différence entre les témoins et les souris exposées en ce qui concerne les taux de mortalité, le poids des organes, la pathologie macroscopique et les observations cliniques. Ils ont étudié les effets histologiques dans une grande variété de tissus, mais les seuls effets observés attribuables au traitement étaient des changements morphologiques correspondant à une augmentation du contenu lipidique du foie, changements qui ont été observés chez les mâles et les femelles des groupes recevant environ 250 mg/kg p.c. par jour. Une augmentation des adénomes et carcinomes hépatocellulaires combinés a été observée chez les mâles, mais il n'y avait pas de tendance liée à la dose et l'observation n'était pas significative par rapport aux témoins. La seule observation significative dont Serota et coll. (1986b) font état est l'augmentation des carcinomes hépatocellulaires chez les mâles ayant reçu une dose élevée à l'essai comparativement à un seul des deux groupes témoins. Les chercheurs ont également mentionné que le nombre de petites masses dans les poumons avait légèrement augmenté chez les femelles ayant reçu une dose élevée, mais ils n'ont pas indiqué le degré d'importance de ces constats ni les groupes de doses en question.
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