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Cadencé à 3 hertz (21’600 alternances par heure), le calibre est fourni en énergie par un barillet unique, ce qui est rare dans ce type de mouvement. La montre dispose cependant d’une réserve de marche de quelque 60 heures. Le déclenchement de la répétition minutes se fait traditionnellement par le biais d’un verrou d’armage placé à 10h sur le flanc gauche de la carrure. Une partie du mécanisme (les râteaux) est parfaitement visible à travers une ouverture sur la partie inférieure du cadran en saphir. Les deux marteaux sont observables sur le fond de la montre, avec le balancier à quatre branches et le volant d’inertie. Christophe Claret a choisi un balancier à vis noyées qui offre le meilleur rapport inertie/poids, proche du balancier idéal : aérodynamique, ce balancier est plus facile à régler et à équilibrer, bien que plus complexe à fabriquer. Les timbres, de type cathédrale, ont fait l’objet d’un soin tout particulier, comme toujours chez Christophe Claret. L’accent est mis sur leur fabrication, en acier tréfilé, de même que sur la qualité de leur assemblage et de leur accordage. Ils bénéficient en outre d’une invention, brevetée par la maison, qui empêche les vibrations trop importantes et par conséquent les bruits parasites. Au total, le mouvement est protégé par trois brevets, concernant respectivement la grande date, le système de régulation et les timbres, précisément. Les numéros des brevets en question sont gravés sur le fond.
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