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Même constat en ce qui concerne le nouveau mouvement dévoilé par Zenith en ce premier jour de Baselworld, soit l’El Primero 21. Cela faisait longtemps que l’on attendait le petit frère du mythique El Primero, calibre commercialisé en 1969 comme le premier chronographe automatique de série précis au 1/10 de seconde grâce à un oscillateur battant à 36 000 alternances/heure. Si l’attente a été longue, le résultat est à la hauteur. Résultat dû à Guy Sémon, physicien, actuel directeur général de TAG Heuer et membre de la « task force » mise sur pied par Jean-Claude Biver, CEO ad interim de Zenith, pour tenter de redresser la barre d’une marque à la recherche de son identité. À n’en pas douter, une partie de celle-ci lui a été rendue avec cet El Primero 21 qui intègre deux « boîtes à vitesse » indépendantes l’une de l’autre, la première pour les indications horaires battant à 5 Hz et la seconde pour le chronographe à 50 Hz, chacune ayant son propre système de transmission et d’échappement, sans embrayage. Point d’orgue du mouvement, des spiraux en composite de carbone recouvert de nanotube de carbone, soit un nouveau matériau breveté totalement insensible aux champs magnétiques et aux changements de température. Au final, cette Defy El Primero 21 offre la précision mécanique au 1/100 de seconde, soit un chronographe de série qui fait sauter Zenith dans le XXIe siècle. Dans ce registre, on se souviendra des incroyables percées déjà réalisées par Guy Sémon pour TAG Heuer avec la ligne Mikro (MikrotourbillonS, Mikrogirder, Mikrotimer et Mikrograph), qui avait posé de nouveaux jalons dans la chronométrie.
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