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Daisuke ouvre sa boutique de vente à 11 heures du matin. Ces clients sont passionnés par les motos vintage et ont confiance en ses compétences de personnalisation et de rénovation. « Ce qui est bien avec la personnalisation, c'est chaque client apporte des idées différentes. Certains attachent de l'importance à la vitesse, d'autres ont un certain look à l'esprit. J'essaie toujours de dépasser leurs attente un petit peu. » Toujours en faire un peu plus que ce qui est nécessaire est une devise qui reflète l'attitude japonaise, qui accorde une importance primordiale au travail d'excellence. Les équipementiers ne font pas exception à cette règle, c'est même plutôt le contraire, en fait. Pour réussir dans le monde du custom japonais, il faut se surpasser, et par-dessus tout, travailler dur. « Je ferme à 21 heures, puis je travaille sur les motos jusqu'à minuit. Parfois, il se fait tard et je dois rester dormir ici. J'ai un lit dans l'arrière-boutique ». Daisuke montre une porte cachée dans le coin arrière. « Je me sens chez moi ici ».
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