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Comme vous le savez, la question des réfugiés fait l’objet d’une attention toute particulière de la part du Pape François. Il a d’ailleurs souvent eu l’occasion d’exprimer son souci pour ces personnes à travers des gestes et des signes concrets. Le Saint-Siège est engagé sur le plan diplomatique en faveur du processus de paix au Moyen-Orient et dans la résolution des problèmes qui sont à l’origine des migrations. Dans le même temps, l’Eglise catholique apporte son soutien à de nombreuses actions en faveur des réfugiés et des migrants. A travers le Conseil Pontifical Cor Unum, qui favorise et coordonne les initiatives des différentes organisations et associations caritatives catholiques, le Saint-Siège cherche notamment à répondre aux besoins concrets des réfugiés présents dans de nombreux pays comme le Liban, la Jordanie, la Turquie, Chypre, l’Egypte, sans parler bien sûr de l’aide apportée aux populations en Syrie et en Irak qui vivent des situations dramatiques. Depuis septembre 2014, s’est également mis en place un Point central d’information sur les Agences catholiques d’aide en faveur de la crise humanitaire irako-syrienne, afin de faciliter la coopération et l’échange d’informations sur les différentes agences catholiques engagées dans l’aide humanitaire, dans la crise irakienne et syrienne. En 2016, le réseau ecclésial a déjà mobilisé plus de 200 millions de dollars qui ont permis de venir en aide à plus de 4 millions et demi de personnes, un chiffre qui reste toujours insuffisant, compte tenu des besoins immenses, et qui invite à davantage de mobilisation. J’ajouterais que depuis le 1er janvier, la compétence du Conseil Pontifical Cor Unum constitue l’un des pôles principaux du nouveau Dicastère pour le développement humain intégral. A ce propos, on peut relever que le Pape lui-même a voulu se réserver la compétence du nouveau département pour les migrants et les réfugiés, ce qui une fois encore, reflète l’engagement, à tous les niveaux, de l’Eglise en faveur de ces populations.
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