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Madame la Présidente, le groupe formé par le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande est déterminé à promouvoir, dans les enceintes onusiennes, l’examen des enjeux liés aux droits des femmes et à l’égalité entre les sexes. Trop souvent, les discussions portent sur des questions rebattues. Or, dans de nombreux cas, l’heure n’est plus à la négociation. Force est d’admettre que certains débats se trouvent dans l’impasse, sont répétitifs ou ne se traduisent par aucun progrès tangible au bénéfice des femmes. C’est pourquoi nous demandons à tous les États membres de déterminer, avant de soumettre à la négociation une initiative, sa plus value pour l’avancement du débat international, et d’envisager des initiatives susceptibles de promouvoir la mise en œuvre de la résolution dont il vient d’être question. Pour sa part, lors de l’Assemblée générale de l’année dernière, notre groupe de pays a convenu de présenter à tous les deux ans sa résolution sur la promotion de la femme dans le système des Nations Unies. Si nous avons pris cette décision, c’est parce que cette question est maintenant bien comprise. Il convient désormais de faire porter nos efforts sur le travail de la Cinquième Commission pour appliquer les normes énoncées dans cette résolution à la gestion de ses ressources humaines.
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