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Globalement, une fois déduites toutes les dépenses, il reste aux ménages 11,1% de leur revenu brut en 2006–2009. Plus le revenu est élevé, plus la part de ce reste qui peut être épargné est élevée. Les ménages aux revenus les plus élevés peuvent en moyenne économiser un cinquième de leur revenu brut. Le quintile aux revenus les plus faibles, en revanche, n’est en général pas en mesure de faire des économies: les dépenses totales dépassent ici la somme des revenus. Ce constat s’explique notamment par la part relativement importante de ménages de retraités dans cette catégorie de revenus, qui financent souvent une partie de leurs dépenses en puisant dans leur fortune. A part ces périodes de la vie où l’on dépense ce qu’on a précédemment épargné, il peut toutefois aussi s’agir de situations d’endettement à plus long terme.
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