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Deputy Minister Tia noted that over the years Ghana had become ‘the dumping ground for imported chicken and beef’. This is borne out by the USDA analysis: in marketing year 2002, Ghana imported 20,752 tonnes of poultry parts, which by 2010 had risen to 98,000 tonnes, and 105,000 tonnes in 2011.
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Le vice-ministre Tia a fait remarquer qu’au fil des années le Ghana était devenu « le déversoir pour la volaille et le bœuf importés ». Ceci est corroboré par l’analyse de l’USDA : lors de la campagne de commercialisation 2002, le Ghana a importé 20 752 tonnes de morceaux de volaille, un chiffre qui atteignait 98 000 tonnes en 2010 et 105 000 tonnes en 2011. Cela a contribué à inverser la croissance rapide du secteur de la volaille ghanéen survenue dans les années 1980 et 1990, lorsque 80 % des besoins domestiques en volaille et en œufs étaient satisfaits par la production locale. En 2010, la part de marché des producteurs locaux accusait une baisse de 10 %, car « la plupart des producteurs à petite et moyenne échelle ont abandonné la production ». L’USDA attribue cette baisse des performances à « des coûts de production très élevés » (alimentation animale, médicaments et électricité), les produits importés étant « 30 à 40 pour cent moins chers que la volaille produite localement ».
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