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  The Leaning Tower of Ve...  
Completed in Venice in 1957, originally created for submission to the first issue of the magazine International Situationniste. It is an investigation of the most passionate psycho-geographic zones of Venice, and follows the trajectory of a character guided by the current of shifting moods in his environment.
L’ouvrage contient la toute première reproduction intégrale d’une mythique œuvre de Ralph Rumney réalisée à Venise en 1957, qui devait être une contribution au premier numéro de la revue Internationale situationniste. Il s’agit d’un compte rendu des zones psycho-géographiques les plus passionnantes de Venise, à partir d’une trajectoire formée par la dérive d’un personnage se laissant guider par les courants des ambiances variées de son environnement. Pour différentes raisons, ce collage réalisé sous la forme d’un roman-photo en vogue a l’époque, n’a jamais été publié par les situationnistes et a disparu par la suite, dérobé à son auteur. Dans la préface à cette première édition, qui met fin à quarante-cinq années d’invisibilité, Ralph Rumney raconte avec distanciation et humour le destin tragique de cette œuvre, dont la publication demeura incertaine jusqu’à peu avant sa mort. Une empreinte de la main de Ralph Rumney est réalisée à la feuille d’or par l’artiste à Manosque pour les exemplaires de tête.
  VRAI OU FAUX ? Véroniq...  
The invisible, perfidious force in the outwardly peaceful zones of our world, the complicity of visible kitsch and – initially invisible – death is supplemented impressively in these cabinets of curiosities, therefore, by schizophrenic zapping through a flickering video wall assembled from the casings of old TV sets, on which an apparently arbitrary sequence of films and videos causes the viewer to experience his own loss of control and concentration.
La voie nomade des Salons – nulle part durablement établis – s’accompagnera d’ateliers dans les différentes stations où l’archive de la «Fabrique des Illusions», des artistes invités, ainsi que des participants impliqués avec leurs propres expériences et observations se poseront la question du «Vrai ou Faux» au cours de débats et des études photographiques. Dans ces ateliers, la différence entre Vrai ou Faux finit toujours par se dissiper. Les résultats concrets, complétés d’éléments d’archives collectés au fil des ans par Véronique Bourgoin elle-même, sont ensuite présentés dans une sorte de «cabinet de curiosités», intégré selon les cas dans les salons ou les différentes localités. Ici se révèle de manière satiriquement drastique l’univers de l’ersatz, passion unique de l’économie et de ses complices, perpetuum mobile de la satisfaction d’un assouvissement des envies insinué ou halluciné sous le masque du désir, ou si l’on veut un retour insolite de l’anthropophagie qui, dans le «Trop de réalité», pour renvoyer au titre d’un livre d’Annie Le Brun, enferme toute différence entre le vrai et le faux dans un circuit fermé du désir. À l’invisible et sournoise violence qui règne dans les zones en apparence paisibles de notre monde, une complicité entre le kitsch visible et la mort – dans un premier temps invisible -, s’ajoute de manière impressionnante dans ce cabinet de curiosités le zapping schizophrénique suscité par un mur vidéo scintillant, composé de vieux boitiers de téléviseurs qui diffusent un choix en apparence arbitraire de films et vidéos qui font éprouver à l’observateur sa perte de contrôle et de concentration. Nous sommes ici dans un Musée de l’Homme d’un nouveau genre, dans lequel l’«Obsolescence de l’homme», titre et sujet d’un livre de Günter Anders, a redoutablement et cyniquement progressé sans que quiconque y trouve à redire. Transformée en clones, robots, avatars et répliques, la poupée de l’«Eve future» du 19e siècle n’est pas seulement devenue l’idéal d’un être artificiel des deux sexes libéré de la honte d’un physique impur, la fin d’une singularité humaine dans l’idole. Sa véritable métamorphose en poupée lui a emboîté le pas comme permettent de le constater les foisonnants exemples de Barbie et de Ken. «Vrai ou Faux ?», l’ère du désir des métamorphoses heureuses a conduit à une ère de mutations, à un étrange ‘mysterium conjunctionis’ d’instincts pulsionnels et de technique.