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ICOMOS is naturally aware that it has only a weak voice - a voice that in the past decades was perhaps not loud enough - in a global confrontation about the preservation or destruction of our environment, given the immense technical possibilities and the tremendous financial means that directly or indirectly contribute to continuous losses of the historic heritage today. ICOMOS is also conscious that this World Report 2000 on Monuments and Sites in Danger is out of necessity very incomplete. In the brief period between the H@R conference in early July 2000, organised by ICOMOS Germany with representatives from all the continents, and the conference in Bethlehem not all of our National Committees were able to submit their contributions. Nonetheless I am of the opinion that this initial endeavour, which offers a wealth of information, had to be made. The World Report 2001 will already have further contributions which can incorporate the criticism that is to be expected and the necessary supplemental material from our colleagues, and it will surely have additional emphasis. In conjunction with a continually updated presentation of our H@R initiative in the future, which will be available simultaneously on the Internet, a general overview of other initiatives in the field of preservation and their legal framework would also be of use; a model case study for the United Kingdom is offered in the present publication. Statistics on the number of protected monuments in individual countries also would be helpful, although the systematic survey of all the world’s monuments (even if only in the form of simple lists) must remain a task of the public sector monument offices (which unfortunately do not exist in many countries). A complete inventory and documentation of the world’s historic building stock, a task for the coming decades, cannot be achieved by ICOMOS; in its annual World Report ICOMOS can merely attempt to draw attention again and again to the current dangers, before the background of the enormous losses of monuments in the previous century.
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L’ICOMOS, naturellement, ne sait que trop à quel point sa voix a du mal à se faire entendre - et cela était encore plus vrai, peut-être, pour les décennies passées - dans une confrontation mondiale où s’opposent préservation et destruction de notre environnement, étant donné les immenses possibilités techniques et les gigantesques moyens financiers qui contribuent directement ou indirectement à la destruction définitive du patrimoine historique actuel. L’ICOMOS sait aussi que ce Rapport Mondial 2000 sur les Monuments et les Sites en Péril est forcément très incomplet. Dans le bref laps de temps entre le colloque sur le patrimoine en péril de juillet 2000, organisé par l’ICOMOS Allemagne avec des représentants de tous les continents, et le colloque de Bethléem, tous nos comités nationaux n’ont pas pu soumettre leurs contributions. Je suis toutefois d’avis que ce premier effort, qui offre une infinie richesse d’informations, s’imposait. Le Rapport mondial 2001 aura d’ores et déjà de plus amples contributions à apporter, qui pourront prendre en compte les critiques prévisibles et les matériaux complémentaires nécessaires apportés par nos collègues, et il mettra certainement en exergue d’autres données. Conjointement à une présentation continuellement mise à jour de notre initiative Patrimoine en péril, qui sera disponible simultanément sur Internet, un aperçu général des initiatives en matière de conservation et de cadre juridique serait également utile ; un modèle d’étude de cas pour le Royaume-Uni ce trouve dans cette publication. Des statistiques sur le nombre de monuments protégés dans chaque pays seraient également d’une grande aide, bien que le recensement systématique de tous les monuments du monde (même sous la forme de simples listes) doive rester une prérogative des offices compétents du secteur public (qui, malheureusement, n’existent pas dans nombre de pays). L’inventaire complet et la documentation des bâtiments historiques du monde, une tâche nécessitant plusieurs dizaines d’années, ne peut être réalisée par l’ICOMOS. Dans son Rapport mondial annuel, l’ICOMOS ne peut qu’attirer l’attention, encore et toujours, sur les dangers existants, au regard des immenses pertes de monuments du siècle précédent.
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