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Naast het portret van de gedode kraker bevond zich bovendien mijn foto: in de uitoefening van zijn plicht door de bom aan flarden gereten" - de tekst vloeide over van bombast. Zeker werd op mijn begrafenis veel over mijn moed en dapperheid gesprokken, ik was er graag bijgeweest maar toen was ik reeds ver weg.
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En effet, tout de suite après l'explosion tout le monde se précipita sur le lieu du drame et ceux qui s'en éloignaient passèrent inaperçus. Les deux hommes qui me chopèrent par derrière et me poussèrent sur le côté, avaient compté là-dessus. Ils me mirent dans une voiture et m'emmenèrent si rapide-ment que je n'eus plus moyen d'observer sur place ce qui se passait. Ce n'est que bien plus tard que j'ai vu les photos dans les journaux. Je n'ai pas compris pourquoi la maison était tombée de ce côté-là. A mon avis, vu la position de la bombe, elle aurait dû tomber de l'autre côté, où il n'y avait personne. Mais mon avis ne compte pas. La bombe l'avait voulu autrement: C'était de ce côté-là et non de l'autre. Je me trompe peut-être, c'est possible. Cependant, il n'y avait pas que cela de bizarre dans ce journal. Il y avait là, à côté des portraits des squatters tués le mien. "Déchiré par la bombe en remplissant courageusement son devoir" - l'article était bourré d'éloges grandioses. Je suis certain que lors de mon enterrement, ils ont beaucoup parlé de mon sang-froid, cela m'aurait bien plu de pouvoir y assister, mais j'étais déjà loin. Ils m'avaient fait une offre généreuse: Une vie nouvelle - ailleurs et beaucoup d'argent en plus. D'un seul coup, je pouvais échapper à cet imbroglio, à tout ce qui m'avait déprimé depuis des années. Je m'étais toujours cru en sécurité, mais il s'avérait alors qu'ils savaient tout, dans tous les détails et cela depuis le commencement. C'était déconcertant et rassurant en même temps. J'aurais peut-être refusé leur offre s'il y avait eu quelque chose pour me retenir ou si j'avais été courageux. Mais je n'avais aucune raison valable de le faire et l'idée de bravoure ne m'intéresse guère.
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Denn in diesem ersten Moment stürzte alles nur auf den Ort des Geschehens zu, und was sich von da wegbewegte, blieb unbeachtet. Darauf hatten die beiden Männer gerechnet, die mich von hinten faßten und beiseite schoben. Sie setzten mich in einen Wagen und fuhren mich weg, so daß ich an Ort und Stelle kaum etwas sah. Erst später sah ich die Fotos in den Zeitungen. Warum das Haus nach dieser Seite hinüber eingeknickt war, war mir nicht klar. So wie die Bombe lag, hätte es eigentlich andersherum fallen müssen, auf die Seite, auf der niemand war. Aber dieses eigentlich zählt nicht. Die Bombe hatte es so gewollt: Diese Seite und nicht die andere. Vielleicht täusche ich mich auch. Und dann war das ja auch beileibe nicht die einzige Merkwürdigkeit in dieser Zeitung. Immerhin war da, neben den Portraits der getöteten Besetzer auch mein eigenes. "Auf der Bombe zerfetzt", "in Ausübung seiner Pflicht" - der Text strotzte von Großartigkeiten. Auch auf meiner Beerdigung wurde sicher viel von meiner Tapferkeit geredet, ich wäre wirklich gern zugegen gewesen, aber da war ich schon weit weg. Sie hatten mir ein faires Angebot gemacht: Ein neues Leben - woanders und mit viel Geld. Mit einem Male konnte ich dieser Verstrickung entkommen, ich konnte all dem, was mich seit Jahren gequält hatte, entkommen. Ich hatte mich immer halbwegs in Sicherheit gewähnt, aber jetzt hatte sich gezeigt, daß sie alles gewußt hatten, wirklich alles und von Anfang an. Es war bestürzend und zugleich beruhigend. Ich hätte nie eine Chance dagegen gehabt. Vielleicht hätte ich mich nicht auf ihr Angebot eingelassen, wenn mich irgendetwas gehalten hätte, oder wenn ich tapfer gewesen wäre. Aber ich hatte keinen guten Grund und ich halte nichts von Tapferkeit.
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