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In Slowakije, Macedonië, Bulgarije en Roemenië (en in mindere mate ook elders) ontwikkelen zich regionale normen, maar het belangrijkste obstakel voor de verdere verspreiding en acceptatie is het lage niveau van geletterdheid onder de Roma. De Roma hebben helaas andere, meer vitale problemen dan de zorg voor hun mooie en oude taal, de dichtste Europese verwante van het Sanskriet.
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Tous les Roms sont bilingues ou multilingues et leur langue disparaît rapidement. Mais le romani est toujours vivant, particulièrement en Europe centrale, de l’Est et du Sud-Est. Le nombre de locuteurs est difficile à déterminer, mais le romani est probablement parlé par 3 ou 4 millions de personnes dans presque tous les pays d’Europe, ce qui en fait la langue d’Europe la plus diffusée. Le romani est aussi une langue écrite avec une littérature moderne assez riche, mais il n’a pas d’orthographe généralement acceptée ni de grammaire et de vocabulaire normalisés. Il y a eu plusieurs tentatives d’élaboration d’une norme pour la langue, mais elles ont eu peu de succès. En Slovaquie, en Macédoine, en Bulgarie et en Roumanie (et parfois aussi ailleurs, mais à un degré moindre), des normes régionales tendent à se développer, mais le principal obstacle à leur diffusion est le faible taux d’alphabétisation chez les Roms. Malheureusement, les Roms ont d’autres problèmes plus importants que de se soucier de leur langue, belle et ancienne, qui est le plus proche parent en Europe du sanskrit. L’usage du romani sur Internet montre une tendance à l’unification, qui jouera peut-être un rôle décisif dans le développement futur d’une langue normalisée. Le romani est reconnu, à des degrés divers, comme langue minoritaire dans certains pays : Kosovo, Macédoine, Roumanie, Croatie, Slovaquie, Slovénie, Allemagne, Finlande, Hongrie, Norvège, Suède et Autriche.
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