|
Pour les travaux présentés ici, nous avons utilisé des bouvillons d’engraissement (n = 288) de poids comparables et nous leur avons donné une ration contenant des additifs alimentaires microbiens (AAM) (8 × 109 UFC de la souche BP 31702 de Saccharomyces cerevisiae et 5 × 108UFC de la souche BT 1386 de Lactobacillus acidophilus par animal par jour; AAM) ou une ration sans additif alimentaire microbien (témoin). Les bouvillons de chacun des traitements ont été logés dans des enclos distincts : il y avait 12 animaux par enclos et 12 enclos par cohorte. Par comparaison au groupe témoin, nous avons constaté que l’indice de conversion alimentaire était meilleur (P = 0,06) chez les animaux de la cohorte AAM lorsque cet indice était exprimé en fonction du poids de la carcasse, mais le gain pondéral, le rendement boucher et le classement par catégorie de qualité étaient toutefois semblables. Nous avons subdivisé 15 échantillons de matières fécales fraîches par enclos (10 g/prélèvement; 150 g/enclos) avant l’administration de la ration avec AAM (détermination des valeurs de base; jour 2) et trois autres fois après l’administration de la ration avec AAM (jours 30, 57 et 85). Nous avons aussi prélevé chez chacun des animaux, avant leur envoi à l’abattoir (jours 119 et 140), un échantillon ponctuel de matières fécales et fait des écouvillonnages au jarret (surface de 100 cm2) et au périnée (surface de 100 cm2). Par comparaison aux écouvillons du jarret et aux échantillons ponctuels de matières fécales, les écouvillons périnéaux étaient respectivement 4,76 et 2,04 fois plus susceptibles (P = 0,01) de contenir des Escherichia coli O157. Dans l’étude présentée ici, l’écouvillonnage périnéal s’est révélé être une méthode de détection plus sensible d’E. coli O157 chez les bovins d’engraissement que l’échantillonnage ponctuel de matières fécales et l’écouvillonnage du jarret, mais aucune différence de population d’E. coli O157 n’a été constatée entre les sujets recevant la ration avec AAM et les sujets témoins à l’analyse des échantillons prélevés après le traitement. Même si l’indice de conversion alimentaire fondé sur le poids de la carcasse tendait à s’améliorer chez les bouvillons ayant reçu la ration avec AAM, il faudra des études à grande échelle, en parc d’engraissement commercial, pour déterminer les avantages et les coûts, la dose optimale et l’efficacité des additifs alimentaires microbiens pour l’amélioration de la croissance et l’atténuation possible des effets
|