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Certains membres du comité se rappellent sûrement que trois jours après les événements du 11 septembre, une histoire publiée dans le Boston Herald ou le Boston Globe — je ne me rappelle plus lequel — disait que trois des pirates de l'air avaient pris le traversier de la Nouvelle-Écosse pour se rendre à Boston, d'où ils avaient ensuite pris l'avion. Il s'agissait de celui piloté par Atta, qui a fait tomber l'une des tours. Cette histoire était complètement fausse et dès qu'elle est parue, nous avons compris à quel point elle serait toxique pour le Canada. Nous avons agi très vite; nous sommes passés par la GRC et d'autres organismes pour travailler avec le FBI afin de trouver la source de l'histoire. Nous avons découvert qu'il s'agissait bel et bien de renseignements déformés fournis par un agent subalterne du FBI à Boston. Quelques semaines plus tard, John Ashcroft, qui était procureur général à l'époque, a accédé à notre demande de déclarer publiquement la fausseté des propos; il a dit qu'on ne soupçonnait pas du tout que certains des pirates de l'air étaient passés par le Canada pour venir semer la destruction.
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