|
Toutefois, l’intégration régionale est loin d’être aisée à concrétiser. Bon nombre des toutes premières initiatives africaines ont échoué, en partie du fait de la volonté, légitime, des États nouvellement indépendants de mettre d’abord en place leurs politiques et institutions nationales. Ces initiatives ont eu pour héritage une architecture complexe de Communautés économiques régionales (CER) - dont huit sont reconnues par l’Union africaine -, qui se chevauchent. Le Traité d’Abuja, en 1991, a réitéré l’engagement à élaborer, en phases successives jusqu’à l’horizon 2028, une Communauté économique africaine à l’échelle continentale, dont les CER existantes seraient les piliers. Les premières mesures prises à cet effet ont abouti à la conclusion de l’Accord tripartite de libre-échange qui consacrera la fusion du COMESA (Marché commun de l'Afrique orientale et australe), de la CAE et de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) dans une vaste zone de libre-échange unique.
|