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La patiente et son mari ont témoigné qu'il y avait eu deux périodes d'environ 20 minutes chacune, après 11 h, où ils étaient restés sans personne auprès d'eux. Les deux infirmières ont témoigné et se sont appuyées sur les données enregistrées. La Cour a accepté leur témoignage et la façon dont les données avaient été enregistrées, et elle a jugé qu'une infirmière avait constamment été présente, à l'exception d'une période ne dépassant pas 5 minutes aux environs de 11 h, lorsque la médecin s'est entretenue avec une des infirmières dans le couloir. Par ailleurs, la Cour a jugé que la médecin et les infirmières avaient conscience de l'importance de la surveillance de la FCF et de ses caractéristiques. Les FCF relevées et enregistrées pendant la deuxième étape du travail étaient suffisantes pour surveiller correctement l'état du fœtus. Il n'y avait pas d'indication que le fœtus était en difficulté ou que le travail ne progressait pas normalement. Les données communiquées à la médecin par les infirmières étaient suffisantes pour compléter ses propres évaluations. La Cour a conclu que le plaignant n'avait pas réussi à prouver que les infirmières n'avaient pas respecté la norme de diligence pour la surveillance et avaient fait montre de négligence. La cause contre elles a été rejetée.
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