|
On considère les bovins qui excrètent des Escherichia coli O157 dans leurs matières fécales à raison de plus de 104 UFC/g comme des super-excréteurs et on pense qu’ils influent dans une importante mesure sur la prévalence et la transmission de cet organisme. De mai 2007 à janvier 2008, nous avons prélevé des échantillons dans 2 parcs d’engraissement commerciaux du sud de l’Alberta (parc X : 7 enclos renfermant en moyenne 183 bouvillons; parc Y : 5 enclos renfermant en moyenne 153 bouvillons). Des échantillons de référence (bouses, eau, câbles) ont été prélevés chaque semaine dans chaque enclos pendant les 2 semaines qui ont précédé le prélèvement des échantillons sur les animaux (prélèvement ponctuel de matières fécales [PMF]; écouvillonnage du périnée [ÉP]) durant 2 périodes (au printemps et en été [S1]; immédiatement avant l’abattage, en automne et en hiver [S2]). Pour la détection d’E. coli O157:H7, nous avons fait une séparation immunomagnétique et une culture en milieux sélectifs. Les E. coli O157:H7 des échantillons PMF et de bouse positifs ont été dénombrés sur gélose MacConkey au sorbitol (gélose CT-SMAC). À l’épreuve d’agglutination au latex anti-O157, 5 colonies sorbitol-négatives ont réagi; nous avons ajusté la proportion de colonies positives pour tenir compte de celles qui n’étaient pas des E. coli O157:H7. Dans l’ensemble, nous avons dénombré 153 (7,16 %) et 10 (0,45 %) super-excréteurs pour les périodes S1 et S2, respectivement. Dans le parc X, c’est chez les super-excréteurs et leurs compagnons d’enclos durant la période S1 qu’il était le plus probable (P < 0,01) de trouver E. coli O157:H7 dans les matières fécales et sur le périnée par comparaison aux animaux des enclos ne renfermant aucun super-excréteur. Dans le parc Y, la présence d’E. coli O157:H7 sur le périnée était plus probable (P < 0,01) chez les super-excréteurs et leurs compagnons d’enclos durant la période S1 que chez les animaux des enclos ne renfermant qu’un seul super-excréteur, mais les bouvillons des seul enclos comprenant plusieurs super-excréteurs se sont révélés plus susceptibles (P < 0,01) d’excréter cet organisme dans leurs matières fécales. Dans l’ensemble, il était 1,85 fois plus probable (P < 0,01) qu’E. coli O157:H7 soit détecté dans les ÉP que dans les PMF, et E. coli O157:H7 était plus susceptible (P < 0,01) d’être détecté durant la période S1 que durant la période S2, quel que soit le type d’échantillon considéré. Les super-excréteurs représentaient une plus g
|