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À notre avis, toutes ces préoccupations sont légitimes. Quoi qu'il en soit, nous estimons qu'une EFC bien planifiée, dotée d'une entente solide relative aux niveaux de service, atténuerait nombre de ces craintes. Tout d'abord, même en présence d'un cadre d'emprunt centralisé comme il est préconisé dans les présentes, chaque Emprunteur devra conserver l'expertise et les praticiens de son service de la trésorerie pour assurer la gestion de l'actif et du passif et apporter les couvertures de produits dérivés qui s'imposent pour gérer l'actif et le passif. Ensuite, l'expertise de haut calibre sur les marchés de capitaux qui existe déjà sera vraisemblablement renforcée par d'autres ressources de l'EFC. Si les communications sont bien établies, ce bassin de connaissances pourrait profiter à l'ensemble des Emprunteurs et au GC. Enfin, quelques renseignements sur le marché ont une valeur restreinte - par exemple, les renseignements sur les marchés internationaux qu'obtiennent la SCHL, FAC et la BDC grâce à leurs emprunts sur ces marchés fourniraient très peu de connaissances intimes sur les besoins de leur clientèle de base que sont les entreprises canadiennes.
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