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Dans le domaine des droits humains, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU joue un rôle également déterminant. Il est ici, et plaise à ce Conseil de rester à Genève. De ce fait, nombre d'ONG travaillant dans ce domaine se doivent d'y être aussi. Nous avons aidé celles qui n'en ont pas les moyens à se fédérer, parfois, afin de disposer quand même d'une représentation concertée. Certaines d'entre elles organisent des formations à la compréhension des mécanismes des droits de l'homme à l'ONU. Nous suivons cela de très près. L'OMC est aussi très déterminante. Les taxes et droits ont des incidences sur des produits, des industries, soit des régions, des groupes, des familles. Le lobbying va bon train - et des groupes défendent leurs activités et la reconnaissance de celles-ci auprès de l'OMPI, par exemple. Quand on associe les noms Genève et ONG, on pense toujours à "action humanitaire". C'est très important et même fondateur. Mais ce secteur aussi évolue. Il n'y a pas un domaine de la vie qui ne dispose d'organisations plaidant ceci, ou cela, ou partant sur le terrain pour œuvrer ou veiller. Même le droit: la Commission internationale de juriste, par exemple, développe à Genève des mécanismes de soutien aux juges et avocats ne pouvant exercer leur métier du fait… de leur métier. C'est essentiel.
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