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Radon consumed in water appears to rapidly enter the bloodstream from the stomach (Crawford-Brown, 1989), perfusing all the cells of the body (Gosink et al., 1990). As it is lipid soluble (IRC, 1928; von Dobeln and Lindell, 1965), it does not distribute evenly throughout the body (Hursh et al., 1965).
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Aucune étude expérimentale ou épidémiologique n'a permis de lier l'ingestion du radon à des effets sur la santé chez les humains; il a été conclu, à la suite d'études expérimentales sur des animaux, que le risque lié à l'ingestion est généralement négligeable par rapport à celui lié à l'inhalation. Selon le U.S. National Research Council (1999a), le risque de décès par cancer de l'estomac, suite à l'exposition à vie à 1 Bq/L de radon par ingestion, serait de 2,0 × 10-12, en se basant sur des calculs réalisés au moyen de modèles de projection du risque associés à des sièges particuliers du cancer. Il semble que le radon absorbé dans l'eau pénètre rapidement dans le courant sanguin à partir de l'estomac (Crawford-Brown, 1989) et qu'il est ensuite distribué dans toutes les cellules de l'organisme (Gosink et coll., 1990). En raison de sa liposolubilité (IRC, 1928; von Dobeln et Lindell, 1965), le radon ne se répartit pas uniformément dans l'organisme (Hursh et coll., 1965). La clairance du radon présent dans le sang est relativement rapide, sa demi-vie étant de quelques minutes (Underwood et Diaz, 1941; Lindell, 1968).
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