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L'étendue de la zone de responsabilité du Canada dans ses eaux territoriales exigera à elle seule l'élaboration d'une capacité complète de RSR.9 Cependant, comme il s'agit d'un territoire défini, des systèmes de surveillance fixes peuvent assurer une bonne partie du contrôle de cette vaste zone. (Pour les mêmes raisons, ces systèmes peuvent se trouver dans des régions éloignées et nécessiter un lien de communication fiable vers l'utilisateur.) Les mêmes exigences générales s'appliquent aux déploiements internationaux, où la zone d'intérêt sera probablement moins étendue mais rarement aussi bien connue. Dans ce cas, bien qu'il puisse y avoir des systèmes fixes locaux, il n'est pas garanti que les Forces canadiennes y auront accès. Par conséquent, les forces navales auront besoin de systèmes de surveillance et de reconnaissance polyvalents et faciles à déployer. Bien que l'interopérabilité technologique avec les forces alliées puisse théoriquement permettre l'accès à ce genre de systèmes, il est impossible de garantir que cet accès sera autorisé, et s'il l'est, qu'il ne sera pas limité ou que l'information ne sera pas « filtrée » dans une certaine mesure. Pour éviter une dépendance inutile aux sources étrangères, les forces navales canadiennes et les autorités de commandement nationales devront donc, dans la mesure du possible, avoir accès à de l'information intégrale et indépendante pour assurer la surveillance et la reconnaissance.
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