jervis – Übersetzung – Keybot-Wörterbuch

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  Supreme Court of Canada...  
Peter R. Jervis and Jennifer C. Mathers, for the respondent A.A.
Peter R. Jervis et Jennifer C. Mathers, pour l’intimée A.A.
  Supreme Court of Canada...  
Distinguished:  Fok Cheong Shing Investments Co. v. Bank of Nova Scotia, [1982] 2 S.C.R. 488; disapproved:  Toronto‑Dominion Bank v. Dauphin Plains Credit Union Ltd. (1992), 98 D.L.R. (4th) 736; referred to:  Number 10 Management Ltd. v. Royal Bank of Canada (1976), 69 D.L.R. (3d) 99; Marfani & Co. v. Midland Bank, Ltd., [1968] 2 All E.R. 573; Jervis B. Webb Co. v. Bank of Nova Scotia (1965), 49 D.L.R. (2d) 692; Ontario Woodsworth Memorial Foundation v. Grozbord, [1969] S.C.R. 622; Norwich Union Fire Insurance Society Ltd. v. Banque Canadienne Nationale, [1934] S.C.R. 596; Royal Bank of Canada v. Concrete Column Clamps (1961) Ltd., [1977] 2 S.C.R. 456; Bank of England v. Vagliano Brothers, [1891] A.C. 107; Gough Electric Ltd. v. Canadian Imperial Bank of Commerce (1986), 34 B.L.R. 17; Royal Bank of Canada v. Wild (1974), 51 D.L.R. (3d) 188.
Distinction d’avec l’arrêt:  Fok Cheong Shing Investments Co. c. Banque de Nouvelle‑Écosse, [1982] 2 R.C.S. 488; arrêt critiqué:  Toronto‑Dominion Bank c. Dauphin Plains Credit Union Ltd. (1992), 98 D.L.R. (4th) 736; arrêts mentionnés:  Number 10 Management Ltd. c. Royal Bank of Canada (1976), 69 D.L.R. (3d) 99; Marfani & Co. c. Midland Bank, Ltd., [1968] 2 All E.R. 573; Jervis B. Webb Co. c. Bank of Nova Scotia (1965), 49 D.L.R. (2d) 692; Ontario Woodsworth Memorial Foundation c. Grozbord, [1969] R.C.S. 622; Norwich Union Fire Insurance Society Ltd. c. Banque Canadienne Nationale, [1934] R.C.S. 596; Banque Royale du Canada c. Concrete Column Clamps (1961) Ltd., [1977] 2 R.C.S. 456; Bank of England c. Vagliano Brothers, [1891] A.C. 107; Gough Electric Ltd. c. Canadian Imperial Bank of Commerce (1986), 34 B.L.R. 17; Royal Bank of Canada c. Wild (1974), 51 D.L.R. (3d) 188.
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"Drunkenness, rendering a person incapable of the intent, would be an answer, as it is for example in a charge of attempted suicide. In Reg. v. Moore ((1852), 3 C. & K. 319, 175 E.R. 571) drunkenness was held to negative the intent in such a case and Jervis C.J. said: 'If the prisoner was so drunk as not to know what she was about how can you say that she intended to destroy herself?' My Lords, drunkenness in this case could be no defence unless it could be established that Beard at the time of committing the rape was so drunk that he was incapable of forming the intent to commit it, which was not in fact, and manifestly, having regard to the evidence, could not be contended."
[TRADUCTION] «L’ivresse, si elle rend une personne incapable de former l’intention requise, peut être invo­quée en défense, comme par exemple dans une accusa­tion de tentative de suicide. (Dans l’affaire Reg. v. Moore (1852), 3 C. & K. 319, 175 E.R. 571) on a jugé que l’ivresse rendait impossible l’intention requise et le juge en chef Jervis a déclaré: »Si l’accusée était trop ivre pour savoir ce qu’elle faisait, comment pouvez-vous prétendre qu’elle avait l’intention de se tuer?» L’ivresse ne peut constituer un moyen de défense, en l’espèce, à moins que la preuve ne démontre qu’au moment de commettre le viol, Beard était ivre au point d’être incapable de former l’intention de perpétrer l’acte; la défense n’a pas prétendu que c’était le cas et, compte tenu de la preuve, elle ne pouvait le faire.»
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Sun Life Assurance Co. of Canada v. Jervis, [1944] A.C. 111; Archbald v. Delisle (1895), 25 S.C.R. 1; McKay v. Township of Hinchinbrooke (1894), 24 S.C.R. 55; Attorney‑General for Ontario v. Hamilton Street Railway Co., [1903] A.C. 524; Attorney‑General for Alberta v. Attorney‑General for Canada, [1939] A.C. 117; The King ex rel.
Sun Life Assurance Co. of Canada v. Jervis, [1944] A.C. 111; Archbald v. Delisle (1895), 25 R.C.S. 1; McKay v. Township of Hinchinbrooke (1894), 24 R.C.S. 55; Attorney‑General for Ontario v. Hamilton Street Railway Co., [1903] A.C. 524; Attorney‑General for Alberta v. Attorney‑General for Canada, [1939] A.C. 117; The King ex rel. Tolfree v. Clark, [1944] R.C.S. 69; Coca‑Cola Co. of Canada Ltd. v. Mathews, [1944] R.C.S. 385; Re Collins and The Queen (1973), 13 C.C.C. (2d) 172; Re Cadeddu and The Queen (1983), 41 O.R. (2d) 481; Vic Restaurant Inc. v. City of Montreal, [1959] R.C.S. 58; Switzman v. Elbling, [1957] R.C.S. 285; International Brotherhood of Electrical Workers, Local Union 2085 v. Winnipeg Builders' Exchange, [1967] R.C.S. 628; Re: Opposition à une résolution pour modifier la Constitution, [1982] 2 R.C.S. 793.
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Tolfree v. Clark, [1944] S.C.R. 69; Sun Life Assurance Co. of Canada v. Jervis, [1944] A.C. 111 (H.L.); Coca‑Cola Co. of Canada Ltd. v. Mathews, [1944] S.C.R. 385; Re Collins and The Queen (1973), 13 C.C.C. (2d) 172 (Ont. C.A.); Re Cadeddu and The Queen (1983), 41 O.R. (2d) 481 (C.A.))
67.                     Il est bien établi que les tribunaux n'ont pas pour mission de se prononcer sur des propositions de droit abstraites ou hypothétiques ou lorsque le substratum du litige n'existe plus non plus que lorsque la décision recherchée n'est pas susceptible d'application pratique, directe et immédiate entre les parties (Archbald v. Delisle (1895), 25 R.C.S. 1; voir également: McKay v. Township of Hinchinbrooke (1894), 24 R.C.S. 55, Attorney‑General for Ontario v. Hamilton Street Railway Co., [1903] A.C. 524 (P.C.), Attorney‑General for Alberta v. Attorney‑General for Canada, [1939] A.C. 117 (P.C.), The King ex rel. Tolfree v. Clark, [1944] R.C.S. 69, Sun Life Assurance Co. of Canada v. Jervis, [1944] A.C. 111 (H.L.), Coca‑Cola Co. of Canada Ltd. v. Mathews, [1944] R.C.S. 385, Re Collins and The Queen (1973), 13 C.C.C. (2d) 172 (C.A. Ont.), Re Cadeddu and The Queen (1983), 41 O.R. (2d) 481 (C.A.))
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This Act, extended the following year, continued until the year 1826 when it was further extended to misdemeanours. It survived until replaced in 1849 by 11 & 12 Vict. , c. 42, known as Sir John Jervis’s Act. It is this latter Act which has guided much of the practice of preliminary inquiries in Canada.
Les enquêtes préliminaires ont une longue histoire, remontant au moins aux lois de Philip et Mary en 1554 et peut-être même avant cela. Dans 1 & 2 Phil. & Mary, chap. 13 (1554), il était décrété que lorsqu’une personne, arrêtée pour homicide involontaire coupable ou pour crime (felony) et admise, à fournir caution par la loi, est amenée devant deux juges, ils doivent [TRADUCTION] «interroger le prisonnier et obtenir de lui des renseignements relativement aux faits et aux circonstances qui l’impliquent». Cette loi a été prorogée l’année suivante, puis jusqu’en 1826 où on l’a élargie pour l’appliquer aux délits graves. Elle est demeurée en vigueur jusqu’au moment où elle a été remplacée en 1849 par 11 & 12 Vict., chap. 42, la Loi dite Sir John Jervis’s Act. Cette dernière a servi de guide pour une bonne partie de la pratique en matière d’enquêtes préliminaires au Canada.
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In such circumstances the well-settled practice of this Court has been to refuse to entertain an appeal; it is necessary to refer only to Sun Life Assurance Company of Canada v. Jervis, [1944] A.C. 111, The King ex rel.
[TRADUCTION] En de telles circonstances, la pratique constante de cette Cour a été de refuser d’entendre le pourvoi; il suffit de renvoyer aux arrêts Sun Life Assurance Company of Canada v. Jervis, [1944] A.C. 111, Le Roi ex. rel Tolfree c. Clark et autres, [1944] R.C.S. 69, et Coca-Cola Company of Canada Ltd. c. Mathews, [1944] R.C.S. 385. Cependant, au cours des débats sur la demande d’autorisation d’appeler, on a mis l’accent sur cette jurisprudence et sur d’autres arrêts allant dans le même sens et, si je comprends bien, l’autorisation a été accordée parce qu’on a fait valoir qu’il s’agissait d’une question de droit d’importance capitale et natio-
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In my view Nicholl v. Darley and Sandon v. Jervis and Dain cannot be accepted as establishing a principle of law applicable to situations arising 100 years after the situations to which they applied became obsolete.
qu’à quel point les tribunaux ont élargi la notion fictive d’arrestation par le refus de la majorité, dans l’affaire Sandon v. Jarvis and Dain[7], d’admettre la réserve que le baron Bramwell voulait apporter dans cette cause. A mon avis, on ne peut admettre que les affaires Nicholl v. Darley et Sandon v. Jarvis and Dain posent un principe de droit applicable à des circonstances qui se présentent un siècle après que les situations auxquelles elles s’appliquaient sont périmées. Le passé ne peut revenir de si loin. Ces procédures périmées existaient avant l’organisation des forces de police telles qu’on les connait maintenant et elles n’ont aucun rapport avec l’arrestation ou la garde d’une personne inculpée d’un acte criminel.
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As Rafferty states in “Forged Cheques: A Consideration of the Rights and Obligations of Banks and Their Customers” (1979-1980), 4 C.B.L.J. 208, at p. 228, "[t]he conversion action, however, will lie only if the drawer is still the true owner of the cheque.  It must not have been issued to the payee" (Jervis B. Webb Co. v. Bank of Nova Scotia (1965), 49 D.L.R. (2d) 692 (Ont. H.C.), and see for example Ontario Woodsworth Memorial Foundation v. Grozbord, [1969] S.C.R. 622).
37.              Le tireur, le preneur ou l’endossataire peuvent intenter une action pour détournement d’un chèque.  Pour établir la réclamation en dommages‑intérêts pour détournement, le demandeur doit prouver qu’il était en possession réelle du bien, ou encore qu’il avait droit à sa possession immédiate.  Comme l’affirme Rafferty dans «Forged Cheques:  A Consideration of the Rights and Obligations of Banks and Their Customers» (1979‑80), 4 C.B.L.J. 208, à la p. 228, [traduction] «[c]ependant, l’action pour détournement ne peut être intentée que si le tireur est encore le véritable propriétaire du chèque.  Il ne doit pas avoir été émis au preneur» (Jervis B. Webb Co. c. Bank of Nova Scotia (1965), 49 D.L.R. (2d) 692 (H.C. Ont.), et voir, par exemple, Ontario Woodsworth Memorial Foundation c. Grozbord, [1969] R.C.S. 622).  La responsabilité du défendeur s’étend à la valeur nominale de l’effet détourné et n’est pas limitée à la valeur du papier et de l’encre qui le constituent (Norwich Union Fire Insurance Society Ltd. c. Banque Canadienne Nationale, [1934] R.C.S. 596).
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Appeals have not been entertained in situations in which the appellant had agreed to an undertaking to pay the respondent the damages awarded in the court below plus costs regardless of the disposition of the appeal:  Coca-Cola Company of Canada Ltd. v. Mathews, [1944] S.C.R. 385, and Sun Life Assurance Company of Canada v. Jervis, [1944] A.C. 111.
Certains pourvois n'ont pas été entendus dans des cas où l'appelant avait pris l'engagement de verser à l'intimé les dommages‑intérêts accordés par les cours d'instance inférieure et les dépens, quelle que soit l'issue du pourvoi:  Coca‑Cola Company of Canada Ltd. v. Mathews, [1944] R.C.S. 385, et Sun Life Assurance Company of Canada v. Jervis, [1944] A.C. 111.  Dans l'affaire Coca‑Cola v. Mathews, le juge en chef Rinfret a statué que l'engagement avait comme conséquence d'éliminer tout litige entre les parties de sorte que la Cour aurait été forcée de se prononcer sur une question juridique abstraite.
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70. In my opinion a judgment which is of great relevance here is that of the House of Lords in Sun Life Assurance Co. of Canada v. Jervis, supra, in which Viscount Simon, L.C., said (at pp. 113‑14):
70.                     À mon avis s'applique ici avec beaucoup d'à propos la décision de la Chambre des lords dans l'arrêt Sun Life Assurance Co. of Canada v. Jervis, précité, où le vicomte Simon, lord chancelier, disait (aux pp. 113 et 114):
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In Sandon v. Jervis and Dain the Court was, therefore, following long established authority based on sound principle which goes back at least as far as the judgment of Holt C.J., in Genner v. Sparks[4].
Dans Sandon v. Jervis and Dain, la Cour suivait donc une jurisprudence établie depuis longtemps, sur un principe qui remonte au moins aussi loin que l’arrêt du Juge en chef Holt dans l’affaire Genner v. Sparks[4].
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The law on this matter was stated without qualification by the Court of Exchequer Chamber in Sandon v. Jervis and Dain[2]. This judgment was delivered in 1858 and was stating not a new principle but established law based on sound public policy.
La Court of Exchequer Chamber a énoncé sans réserve le principe de droit applicable ici, dans l’affaire Sandon v. Jervis and Dain[2]. Ce jugement rendu en 1858 ne posait pas un principe nouveau; il énonçait le droit établi en se fondant sur de sains principes d’ordre public. Le Baron en chef Pollock, les Juges Williams, Crowder, Willes et le Baron Bramwell ont tous été du même avis, savoir:
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Dennis W. Brown, Q.C., and Peter R. Jervis, for the intervener the Attorney General for Ontario.
Dennis W. Brown, c.r., et Peter R. Jervis, pour l'intervenant le procureur général de l'Ontario.
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Archbold, John Frederick. Archbold's Pleading, Evidence, & Practice in Criminal Cases, 23rd ed. By Sir John Jervis. Twenty-third edition by William Feilden Craies and Guy Stephenson. London:  Sweet and Maxwell, 1905.
Archbold, John Frederick.  Archbold's Pleading, Evidence, & Practice in Criminal Cases, 23rd ed.  By Sir John Jervis.  Twenty-third edition by William Feilden Craies and Guy Stephenson.  London:  Sweet and Maxwell, 1905.
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was rescued, we are told, without much injury. The witness who proved these facts also stated that at the time the prisoner was so drunk as not to know what she was about. Jervis C.J. charged the jury in these words:
sans blessures graves. Selon la déposition du témoin qui a établi ces faits, la détenue était trop ivre au moment de l’incident pour savoir ce qu’elle faisait. Dans son exposé au jury, le juge en chef Jervis avait déclaré:
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Peter F. Jervis and Kirk F. Stevens, for the respondent.
Yvonne E. Milosevic, pour l'intervenant le procureur général du Canada.
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Peter R. Jervis and Bradley W. Miller, for the interveners the Islamic Society of North America, the Catholic Civil Rights League and the Evangelical Fellowship of Canada, collectively known as the Interfaith Coalition on Marriage and Family.
Peter R. Jervis et Bradley W. Miller, pour les intervenants Islamic Society of North America, la Ligue catholique des droits de l’homme et l’Alliance évangélique du Canada, désignées collectivement comme Interfaith Coalition on Marriage and Family.
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45 In the present case, the two arrests were initiated by words of explanation and a mere “touching”. If touching is sufficient in a particular case to bring about compliance, then touching is all “the force” that is authorized. In Sandon v. Jervis (1859), El. Bl.
45 Dans la présente affaire, les deux arrestations ont débuté par des mots d’explication et un simple « toucher ».  Si, dans une affaire donnée, le fait de toucher quelqu’un est suffisant pour qu’il se soumette, alors ce toucher représente toute « la force » qui est autorisée.  Dans l’affaire Sandon c. Jervis (1859), El. Bl. & El. 942, 120 E.R. 760 (Ex.), examinée par le juge Judson dans l’arrêt Whitfield, précité, p. 48‑49, le baron en chef Pollock a affirmé, à la p. 762, que [traduction] « la loi c’est qu’il y a arrestation si l’agent est assez près du débiteur pour le toucher et de fait il le touche et l’informe de l’existence du bref ».  Voir aussi Nicholl c. Darley (1828), 2 Y. & J. 399, 148 E.R. 974 (Ex.), p. 976 : [traduction] « en droit, il y a arrestation au moindre toucher ».  Cependant, si un huissier ne posait pas la main sur le défendeur, il n’y avait pas d’arrestation.  Voir Genner c. Sparks (1704), 6 Mod. Rep. 173, 87 E.R. 928 (Q.B.), p. 929 : [traduction] « si, en l’espèce, il avait touché au défendeur, ne serait‑ce que du bout des doigts, il y aurait eu arrestation » (en italique dans l’original).  Il ne fait aucun doute que l’appelant comprenait la signification du toucher de l’inspecteur puisque, selon le juge du procès, il a tout fait pour l’éviter.
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Tolfree v. Clark, [1944] S.C.R. 69; Moir v. The Corporation of the Village of Huntingdon (1891), 19 S.C.R. 363; Attorney-General for Alberta v. Attorney‑General for Canada, [1939] A.C. 117; Coca-Cola Company of Canada Ltd. v. Mathews, [1944] S.C.R. 385; Sun Life Assurance Company of Canada v. Jervis, [1944] A.C. 111; Vic Restaurant Inc. v. City of Montreal, [1959] S.C.R. 58; International Brotherhood of Electrical Workers, Local Union 2085 v. Winnipeg Builders' Exchange, [1967] S.C.R. 628; Re Cadeddu and The Queen (1983), 41 O.R. (2d) 481; R. v. Mercure, [1988] 1 S.C.R. 234; Law Society of Upper Canada v. Skapinker, [1984] 1 S.C.R. 357; Re Maltby and Attorney-General of Saskatchewan (1984), 10 D.L.R. (4th) 745; Hall v. Beals, 396 U.S. 45 (1969); United States v. W. T. Grant Co., 345 U.S. 629 (1953); Sibron v. New York, 392 U.S. 40 (1968); Vadebonc{oe}ur v. Landry, [1977] 2 S.C.R. 179; Bisaillon v. Keable, [1983] 2 S.C.R. 60; Southern Pacific Co. v. Interstate Commerce Commission, 219 U.S. 433 (1911); Le Syndicat des Employés du Transport de Montréal v. Attorney General of Quebec, [1970] S.C.R. 713; Wood, Wire and Metal Lathers' Int.
Arrêts suivis:  R. c. Morgentaler (No 2), [1988] 1 R.C.S. 30; Ministre de la Justice du Canada c. Borowski, [1981] 2 R.C.S. 575; Morgentaler c. La Reine (No 1), [1976] 1 R.C.S. 616; Dehler v. Ottawa Civic Hospital (1980), 29 O.R. (2d) 677 (C.A.), autorisation de pourvoi refusée [1981] 1 R.C.S. viii; The King ex rel. Tolfree v. Clark, [1944] R.C.S. 69; Moir v. The Corporation of the Village of Huntingdon (1891), 19 R.C.S. 363; Attorney-General for Alberta v. Attorney‑General for Canada, [1939] A.C. 117; Coca-Cola Company of Canada Ltd. v. Mathews, [1944] R.C.S. 385; Sun Life Assurance Company of Canada v. Jervis, [1944] A.C. 111; Vic Restaurant Inc. v. City of Montreal, [1959] R.C.S. 58; International Brotherhood of Electrical Workers, Local Union 2085 v. Winnipeg Builders' Exchange, [1967] R.C.S. 628; Re Cadeddu and The Queen (1983), 41 O.R. (2d) 481; R. c. Mercure, [1988] 1 R.C.S. 234; Law Society of Upper Canada c. Skapinker, [1984] 1 R.C.S. 357; Re Maltby and Attorney‑General of Saskatchewan (1984), 10 D.L.R. (4th) 745; Hall v. Beals, 396 U.S. 45 (1969); United States v. W. T. Grant Co., 345 U.S. 629 (1953); Sibron v. New York, 392 U.S. 40 (1968); Vadebonc{oe}ur c. Landry, [1977] 2 R.C.S. 179; Bisaillon c. Keable, [1983] 2 R.C.S. 60; Southern Pacific Co. v. Interstate Commerce Commission, 219 U.S. 433 (1911); Le Syndicat des Employés du Transport de Montréal c. Procureur général du Québec, [1970] R.C.S. 713; Wood, Wire and Metal Lathers' Int. Union c. United Brotherhood of Carpenters and Joiners of America, [1973] R.C.S. 756; Ministre de la Main-d'{oe}uvre et de l'Immigration c. Hardayal, [1978] 1 R.C.S. 470; Renvoi sur l'opposition du Québec à une résolution pour modifier la Constitution, [1982] 2 R.C.S. 793; Forget c. Québec (Procureur général), [1988] 2 R.C.S. 90; Thorson c. Procureur général du Canada, [1975] 1 R.C.S. 138; Nova Scotia Board of Censors c. McNeil, [1976] 2 R.C.S. 265.
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  Supreme Court of Canada...  
Referred to:  R. v. Lerke (1986), 24 C.C.C. (3d) 129; Eccles v. Bourque, [1975] 2 S.C.R. 739; R. v. Page, [1964] O.J. No. 383 (QL); Holgate‑Mohammed v. Duke, [1984] A.C. 437; Murray v. Ministry of Defence, [1988] 1 W.L.R. 692; King v. Poe (1866), 15 L.T.R. (N.S.) 37; Frey v. Fedoruk, [1950] S.C.R. 517; Christie v. Leachinsky, [1947] A.C. 573; Colet v. The Queen, [1981] 1 S.C.R. 2; R. v. Whitfield, [1970] S.C.R. 46; R. v. Latimer, [1997] 1 S.C.R. 217; Hussien v. Chong Fook Kam, [1970] A.C. 942; Sandon v. Jervis (1859), El.
Arrêts mentionnés : R. c. Lerke (1986), 24 C.C.C. (3d) 129; Eccles c. Bourque, [1975] 2 R.C.S. 739; R. c. Page, [1964] O.J. No. 383 (QL); Holgate‑Mohammed c. Duke, [1984] A.C. 437; Murray c. Ministry of Defence, [1988] 1 W.L.R. 692; King c. Poe (1866), 15 L.T.R. (N.S.) 37; Frey c. Fedoruk, [1950] R.C.S. 517; Christie c. Leachinsky, [1947] A.C. 573; Colet c. La Reine, [1981] 1 R.C.S. 2; R. c. Whitfield, [1970] R.C.S. 46; R. c. Latimer, [1997] 1 R.C.S. 217; Hussien c. Chong Fook Kam, [1970] A.C. 942; Sandon c. Jervis (1859), El. Bl. & El. 942, 120 E.R. 760; Nicholl c. Darley (1828), 2 Y. & J. 399, 148 E.R. 974; Genner c. Sparks (1704), 6 Mod. Rep. 173, 87 E.R. 928; Spicer c. Holt, [1977] A.C. 987; Grainger c. Hill (1838), 4 Bing. (N.C.) 212, 132 E.R. 769; Alderich c. Humphrey (1898), 29 O.R. 427; Higgins c. MacDonald (1928), 50 C.C.C. 353; R. c. Platten (2000), 258 A.R. 153; R. c. Morris (2001), 283 A.R. 272; Dedman c. La Reine, [1985] 2 R.C.S. 2; R. c. Godoy, [1999] 1 R.C.S. 311; R. c. Cunningham (1979), 49 C.C.C. (2d) 390; R. c. Tricker (1995), 96 C.C.C. (3d) 198; R. c. Ambrose, [1999] O.J. No. 3607 (QL); Spencer c. Pollard (1989), 68 O.R. (2d) 730; Pozniak c. Sault Ste. Marie Police Services Board (2000), 139 O.A.C. 186; Mobarakizadeh c. Viking Rideau Corp., [2001] O.J. No. 5045 (QL); Diggs c. Century Investigation and Security Services Inc., [2002] O.J. No. 4251 (QL); MacDonald c. Hees (1974), 46 D.L.R. (3d) 720; Mullins c. Levenick, [1998] A.N.-B. no 60 (QL); Chopra c. Eaton (T.) Co. (1999), 240 A.R. 201; Briggs c. Laviolette (1994), 21 C.C.L.T. (2d) 105; R. c. Freake (1990), 85 Nfld. & P.E.I.R. 25; Cluett c. La Reine, [1985] 2 R.C.S. 216; R. c. Biron, [1976] 2 R.C.S. 56; Besse c. Thom (1979), 96 D.L.R. (3d) 657, inf. par (1979), 107 D.L.R. (3d) 694; R. c. Bottrell (1981), 60 C.C.C. (2d) 211; R. c. Simpson (1993), 79 C.C.C. (3d) 482.