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Mis à part le mont Rainier, le volume de la couverture de neige et de glace sur le mont Baker (environ 1,8 km3) est supérieur au volume combiné de tous les autres volcans de la chaîne des Cascades. Lors d’une éruption, toute cette neige et cette glace pourraient fondre et engendrer des lahars. En raison de la très grande proximité du réseau de drainage du mont Baker à la frontière canadienne, des lahars ou des inondations causées par une éruption pourraient toucher la Colombie-Britannique dans la région au nord-ouest du mont Baker : un important lahar dans la rivière Nooksack pourrait franchir la ligne de partage des eaux jusque dans la rivière Sumas à Everson (État de Washington) et, en quelques heures, causer une inondation dans la région d’Abbotsford et de Sumas Prairie. En effet, au cours du siècle dernier, des inondations liées aux conditions météorologiques ont traversé la ligne de partage des eaux de cette manière. Toutefois, des lahars de cette ampleur ne se produisent que tous les 14 000 ans, et une inondation due aux conditions météorologiques est beaucoup plus probable qu’une inondation causée par un volcan. Les mesures de précaution utilisées pour faire face à des lahars sont similaires à celles qui s’appliquent aux inondations. Si un lahar ou une inondation de grande ampleur devait se produire, des signes avant-coureurs d’une éruption donneraient au personnel des services d’urgence le temps d’avertir les personnes qui résident dans les basses terres menacées.
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