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Dans son édition du 25 octobre 2012, le bulletin d'information Fresh de l'AVRDC passe en revue les résultats d'une étude menée en Tanzanie parmi des riziculteurs. Cette étude révèle que ces riziculteurs devraient diversifier leur production pour y inclure des légumes.À Morogoro, l'une des principales régions productrices de riz en Tanzanie, les riziculteurs utilisent l'eau résiduelle de l'irrigation pour cultiver des légumes et ainsi accroître leurs revenus. D'après l'étude, si l'eau d'irrigation est facilement disponible, les autres intrants nécessaires pour la production de légumes sont plus difficiles à obtenir. L'étude a permis d'identifier les obstacles à la production, à la commercialisation et à la consommation de tomates, de poivrons et d'aubergines africaines, mais aussi d'évaluer le risque des maladies et des ravageurs dans la région, ainsi que la contamination des légumes par les microbes, les pesticides et les métaux lourds dans les exploitations et sur les marchés. Il ressort de cette étude que, pour stimuler la production de légumes dans la région, il faudra faciliter l'accès des agriculteurs au crédit et aux intrants, tels que les engrais et les semences issues de variétés améliorées et à haut rendement, plus résistantes aux ravageurs et aux maladies. Il convient également de renforcer les services de vulgarisation afin de proposer aux agriculteurs une source fiable d'informations sur les pratiques de gestion intégrée des cultures et des ravageurs. L'étude a montré la nécessité de systèmes d'information de marché plus solides pour faciliter l'accès des agriculteurs à des marchés plus larges et plus lucratifs, comme les chaînes de supermarchés et les transformateurs alimentaires. Le développement des compétences est un autre domaine qui requiert l'attention ; à noter que les agriculteurs bénéficieront d'une formation à la tenue de registres et à la gestion d'entreprise. (AVRDC Fresh, 25/10/2012)
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