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. Simonie Michael, Bill MacKenzie, Tomassie Naglingniq, Jimmy Kilabuk, Napatchie Noah, Jayko Pitseolak et Jimmy Nooshoota nous font revivre l'Iqaluit de l'époque en nous décrivant les bâtiments que les Américains ont construits et qui sont presque tous démolis aujourd'hui, ce qui peine Bill MacKenzie. Des aînés nous racontent que les avions qui passaient par Iqaluit transportaient des marchandises et de l'équipement militaire à Thule. Simonie Michael mentionne que les Américains sont restés pendant huit ans à Iqaluit, que l'Aviation canadienne a pris la relève après leur départ et que le gouvernement canadien n'est arrivé que beaucoup plus tard, en 1954. Elijah Pudlu nous parle de sa famille et de son arrivée à Iqaluit. Il lui semblait que les gens qui y habitaient étaient riches ; il nous confie que les Américains aidaient beaucoup tous les Iqaluitois et qu'ils les protégeaient. Selon lui, Iqaluit n'existerait probablement pas si les Américains n'y étaient pas allés pour protéger les Inuits. Martha Michael nous raconte que le cours de la rivière a été modifié pour construire la piste d'atterrissage, ce que nie cependant Bill MacKenzie. Ce dernier nous dit également que l'Aviation canadienne fournissait des services médicaux aux Autochtones, et Saami Qaumagiaq nous parle de son séjour à l'hôpital américain. Iqaluk Ipeelie, Kanaju Ipeelie, Simonie Michael, Tomassie Naglingniq et Akisu Joamie nous parlent des différences entre les Canadiens et les Américains. Selon certains, il n'y en avait pas vraiment, selon d'autres, la différence était manifeste. Mais ils s'entendent tous pour dire que la nourriture et leurs uniformes étaient différents, et que les Canadiens n'étaient pas aussi généreux que les Américains. De plus, leurs produits coûtaient plus cher. Geosa Uniuqsaraq nous confie que les Inuits se sont ennuyés des Américains après le départ de ceux-ci.
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