saami – -Translation – Keybot Dictionary

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  CRAVING FOR COUNTRY FOO...  
Saami Qaumagiaq talks about the life of women in those days. She does not really blame the Americans for the lack of game, but says that, after the government outlawed dogs, the Inuit went hungry because the men could no longer go hunting during the winter.
Saami Qaumagiaq parle de la vie des femmes à l'époque. Elle n'accuse pas vraiment les Américains pour le manque de gibier, mais mentionne que, après que le gouvernement eut interdit les chiens, les Inuits étaient affamés, car les hommes n'étaient pas en mesure d'aller à la chasse pendant l'hiver.
  The African-American so...  
She adds that she could not approach the Americans because there were only men. Saami Qaumagiaq talks about his family, which was spread out all over the place. His grandfather did not like to live where the
, et Kanaju Ipeelie mentionne que les militaires venaient chercher les hommes qui travaillaient à la base. Simonie Michael indique qu'il n'y avait pas beaucoup d'Inuits à cette époque à Iqaluit. Akisu Joamie nous raconte que, après avoir séjourné sur l'île, les Inuits sont repartis pour leurs camps d'hiver, mais que ceux dont le camp était trop éloigné n'ont pas réussi à s'y rendre et ont dû passer l'hiver en chemin, car l'hiver avait été précoce. Martha Tikivik nous dit qu'à l'époque les femmes allaient peu en ville, car elles ne travaillaient pas. Elle ajoute qu'elles ne pouvaient pas s'approcher des Américains, car il n'y avait que des hommes. Saami Qaumagiaq nous parle de sa famille, qui était dispersée un peu partout. Son grand-père n'aimait pas vivre aux endroits où il y avait des
  The African-American so...  
Simonie Michael, Saami Qaumagiaq and Bill MacKenzie talk about Lionel Jones, a former Canadian soldier who had come to work on the DEW (Distant Early Warning) network and the Mid-Canada Line, and who ended up staying in Iqaluit.
, car il préférait habiter là où il y avait du gibier. Martha Michael nous raconte que, cet été-là, il ne restait plus un Inuit à Iqaluit. La GRC leur avait dit que les Noirs étaient indisciplinés, que les femmes devaient les craindre et que celles-ci étaient interdites à Iqaluit. Selon elle, c'est à ce moment que les Inuits ont commencé à perdre leur autonomie. Elle raconte un incident qui a ébranlé la communauté et elle attribue cet accident au déménagement sur l'île. Simonie Michael, Saami Qaumagiaq et Bill MacKenzie nous parlent de Lionel Jones, un ancien militaire canadien qui était venu travailler au réseau DEW et à la ligne Mid-Canada, et qui s'est finalement établi à Iqaluit.
  The first military site...  
Martha Michael tells us that the river was moved to build the landing strip, which Bill MacKenzie, however, denies. He also says that the Canadian Air Force provided medical services to the aboriginal people, and Saami Qaumagiaq talks about his stay in the American hospital.
. Simonie Michael, Bill MacKenzie, Tomassie Naglingniq, Jimmy Kilabuk, Napatchie Noah, Jayko Pitseolak et Jimmy Nooshoota nous font revivre l'Iqaluit de l'époque en nous décrivant les bâtiments que les Américains ont construits et qui sont presque tous démolis aujourd'hui, ce qui peine Bill MacKenzie. Des aînés nous racontent que les avions qui passaient par Iqaluit transportaient des marchandises et de l'équipement militaire à Thule. Simonie Michael mentionne que les Américains sont restés pendant huit ans à Iqaluit, que l'Aviation canadienne a pris la relève après leur départ et que le gouvernement canadien n'est arrivé que beaucoup plus tard, en 1954. Elijah Pudlu nous parle de sa famille et de son arrivée à Iqaluit. Il lui semblait que les gens qui y habitaient étaient riches ; il nous confie que les Américains aidaient beaucoup tous les Iqaluitois et qu'ils les protégeaient. Selon lui, Iqaluit n'existerait probablement pas si les Américains n'y étaient pas allés pour protéger les Inuits. Martha Michael nous raconte que le cours de la rivière a été modifié pour construire la piste d'atterrissage, ce que nie cependant Bill MacKenzie. Ce dernier nous dit également que l'Aviation canadienne fournissait des services médicaux aux Autochtones, et Saami Qaumagiaq nous parle de son séjour à l'hôpital américain. Iqaluk Ipeelie, Kanaju Ipeelie, Simonie Michael, Tomassie Naglingniq et Akisu Joamie nous parlent des différences entre les Canadiens et les Américains. Selon certains, il n'y en avait pas vraiment, selon d'autres, la différence était manifeste. Mais ils s'entendent tous pour dire que la nourriture et leurs uniformes étaient différents, et que les Canadiens n'étaient pas aussi généreux que les Américains. De plus, leurs produits coûtaient plus cher. Geosa Uniuqsaraq nous confie que les Inuits se sont ennuyés des Américains après le départ de ceux-ci.