servita – Traduction – Dictionnaire Keybot

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Keybot 38 Résultats  www.saison.ch
  Terrina tiepida di salm...  
La terrina può essere servita anche fredda.
La terrine peut être servie froide.
Die Terrine kann kalt serviert werden.
  Arrosto d’agnello con p...  
Al Weyerhof la carne d’agnello viene servita con insalata di ramolaccio e mirtilli rossi.
Au Weyerhof, ce plat est accompagné d’airelles et d’une salade de radis long à la crème.
Im «Weyerhof» werden dazu Preiselbeeren und Rettichsalat serviert.
  Frappè di latticello ai...  
Utilizzando bacche congelate si ottiene una crema simile a un soft ice che può essere servita in un bicchiere e gustata al cucchiaio. A piacere guarnire con un rametto di ribes.
En préparant cette recette avec des groseilles congelées, vous obtiendrez une crème glacée à déguster à la cuillère. Selon vos goûts, décorez de grappes de groseilles entières.
Tiefgekühlte Beeren ergeben eine softeisartige Masse, die im Glas mit einem Löffel serviert werden kann. Nach Belieben mit ganzen Johannisbeerrispen garnieren.
  Code di gamberi piccant...  
Accompagnate con riso Basmati o riso profumato e, a piacere, con salsa di soia servita a parte.
Accompagner de riz basmati ou parfumé. Selon les goûts, servir de la sauce soja séparément.
Dazu passt Basmati- oder Parfümreis. Nach Belieben Sojasauce separat dazuservieren.
  Gelatina d’uva nera - R...  
La gelatina d’uva può essere servita come dessert con formaggio, oppure può essere usata come glassa per torte.
Servir la gelée avec du fromage, p. ex. du fromage aux noix, ou l’utiliser comme glaçage pour gâteau.
Gelee mit Käse, z. B. Nusskäse, als Dessert servieren oder als Kuchenglasur verwenden.
  Quiche lorraine - Cucin...  
La quiche lorraine tagliata a pezzettini può essere servita come aperitivo con un vino bianco secco.
Couper la quiche lorraine en petits morceaux et les servir à l'apéritif avec un verre de vin blanc sec.
Quiche Lorraine in kleine Stückchen schneiden und zum Apéro mit einem trockenen Weisswein servieren.
  Involtini di radicchio ...  
L’insalata può essere servita come piatto principale aggiungendo dei bocconcini di parmigiano.
Pour un repas principal, enrichir la salade de copeaux de parmesan et de gressins.
Der Salat wird zum Hauptgericht, wenn man dazu Parmesanmöckli und Grissini serviert.
  Frutta alla fiamma con ...  
È possibile preparare il dolce senza fiammeggiarlo; la frutta servita semplicemente con la salsa è altrettanto deliziosa.
Les fruits poêlés sont aussi excellents non flambés, nappés de sauce au café et à l’orange.
Die gebratenen Früchte schmecken auch nicht flambiert gut zur Kaffeesauce.
  Minestra d'orzo grigion...  
Servita come antipasto, la minestra è sufficiente per il doppio delle persone.
Servie en entrée, cette recette convient pour le double de personnes.
Wird die Suppe als Vorspeise serviert, reicht sie für die doppelte Anzahl Personen.
  Brasare - Cucina di bas...  
La verdure può essere servita con la carne o frullata e usata per legare la salsa.
Les légumes peuvent être servis avec la viande ou mixés pour lier la sauce
Das Gemüse kann zum Fleisch serviert werden oder püriert zum Binden der Sauce verwendet.
  Budino di semolino con ...  
La frutta secca sciroppata può essere servita tiepida o fredda.
La salade de fruits séchés peut se servir tiède ou froide avec les flans de semoule.
Fruchtsalat kann lauwarm oder kalt zum Griessköpfli serviert werden.
  Entrecôte con burro al ...  
Al Boeuf Rouge l’entrecôte è servita con un gratin di patate e un contorno di verdure.
Au Boeuf-Rouge, ce plat est accompagné de légumes et d’un gratin de pommes de terre.
Im «Boeuf Rouge» wird das Entrecôte mit Kartoffelgratin und Gemüse serviert.
  Cotoletta alla viennese...  
Tradizionalmente la cotoletta alla viennese veniva servita con lattuga, insalata di patate e di cetrioli o patate al prezzemolo. Oggi anche riso, patate fritte o patate al forno sono contorni diffusi.
Traditionnellement, on sert les escalopes viennoises avec de la laitue pommée, de la salade de pommes de terre, de concombres ou des pommes de terre au persil. Aujourd'hui, on les accompagne plus souvent de riz, de frites ou de pommes de terre rissolées.
Traditionell wurde Wiener Schnitzel mit Kopf-, Kartoffel-, Gurkensalat oder Petersilienkartoffeln serviert. Heute sind auch Reis, Pommes frites oder Bratkartoffeln verbreitet.
  Città in tavola: Melbou...  
Tel. 9525 5555. Aperto giornalmente. Piatti principali da fr. 29.–. Cucina d’ispirazione mediterranea servita in un locale restaurato degli anni Venti, un tempo club di surfisti, con sensazionale vista sul mare.
Tél. 9525 5555. Plats principaux à partir de Fr. 29.–. Dans le bâtiment d’un club de surf datant des années 20 et joliment restauré, qui donne directement sur la mer, avec une vue sensationnelle et une cuisine d’inspiration méditerranéenne.
Tel. 9525 5555. Täglich mittags und abends geöffnet. Hauptgänge ab CHF 29.–. Im liebevoll restaurierten Gebäude eines Surfclubs aus den 1920er-Jahren, direkt am Strand, sensationeller Blick, mediterran inspirierte Küche.
  Stufare / Brasare - Cuc...  
Dopo la rosolatura, aggiungete un po’ di liquido e fate cuocere gli alimenti coperti a fuoco basso o medio. In questo modo, mantengono intatto il loro aroma. Al termine della cottura, la salsa risulta concentrata e viene servita con la pietanza.
Une fois les aliments saisis, ajouter aussi peu de liquide que possible et faire cuire à couvert à feu moyen ou doux. C’est ainsi que les mets conservent leur arôme. A la fin de la cuisson, le liquide réduit est servi en accompagnement.
Nach dem Anbraten möglichst wenig Flüssigkeit zugeben und die Speisen bei kleiner bis mittlerer Hitze zugedeckt garen. So behalten sie ihr Eigenaroma. Am Ende ist die Flüssigkeit eingedickt und wird mitserviert.
  Nel ventre della msc ma...  
Mentre l’equipaggio vive nel proprio mondo nel ventre della nave, i passeggeri si distraggono sui tredici ponti tra discoteca e bar. La cena è servita in due turni nei due ristoranti principali situati sui ponti 5 e 6.
Si l’équipage vit dans son propre monde dans le ventre du navire, les passagers se distraient sur les treize ponts entre bars et discos. Le repas du soir se déroule en deux services dans les salles à manger des ponts 5 et 6. Les convives peuvent choisir entre divers hors-d’oeuvre, plats principaux et desserts. Même pour les végétariens, le choix est abondant. Ceux qui préfèrent une atmosphère plus intime peuvent, au prix d’un supplément, déguster des dim sum à l’Oriental Plaza ou manger à la carte au restaurant panoramique du pont supérieur.
  Testina di vitello con ...  
Staccate la calotta superiore delle uova sode e sistemate una cucchiaiata di senape sul tuorlo. Servite l’uovo e la salsa con la carne. Al Gasthof zum Bad la testina di vitello è servita con un contorno di verdure di stagione e patate.
Pour servir, débiter la langue en tranches. Retirer les morceaux de la tête de veau du court-bouillon. Dresser la viande. Découper le haut des œufs et y ­déposer une pointe de moutarde. Tout comme la sauce, les servir avec la tête de veau. Au Gasthof zum Bad, des ­légumes de saison et des pommes de terre accompagnent le plat.
Zum Servieren Zunge in Tranchen schneiden. Kalbskopf aus dem Sud heben. Fleisch anrichten. Eier köpfen, Senf daraufgeben. Mit der Sauce zum Kalbskopf servieren. Im Gasthof zum Bad werden dazu je nach Saison passendes Gemüse und Kartoffeln serviert.
  Città in tavola: Chiang...  
La specialità, com’è servita al giorno d’oggi, è nata qui al Lam Duan, almeno secondo quanto sostiene Saepoo Boonrat, il proprietario settantasettenne e padre orgoglioso della gerente. Dopo la presa di potere dei comunisti, in Cina, nel 1949, molti soldati fuggirono a Chiang Mai.
Le kao soi tel qu’on le connaît aujourd’hui a vu le jour ici, au Lam Duan. C’est du moins ce qu’affirme Saepoo Boonrat, vénérable propriétaire dudit restaurant et père de la patronne. Après la prise du pouvoir en Chine par les communistes en 1949, de nombreux soldats se sont réfugiés à Chiang Mai d’où, avec l’aide de la CIA, ils ont combattu Mao. Autrefois, c’est la mère de Saepoo Boonrat qui tenait le restaurant. Les officiers chinois venaient y manger des vermicelles cuits dans un bouillon au curry. Jusqu’au jour, se souvient Saepoo Boonrat, où un officier demanda à sa mère d’utiliser des nouilles aux oeufs, à base de froment, à la place des vermicelles chinois. Le plat était délicieux, le kao soi était né.
Kao Soi in seiner heutigen Form ist hier im «Lam Duan» entstanden. Das behauptet zumindest Saepoo Boonrat, der 77-jährige Inhaber; er ist der stolze Vater der Wirtin: Nach der Machtübernahme der Kommunisten in China 1949 flohen viele Soldaten nach Chiang Mai. Mit Hilfe des CIA kämpften sie von hier aus gegen Mao. Damals gehörte das Lokal Saepoo Boonrats Mutter. Die chinesischen Offiziere assen bei ihr Nudeln, Glasnudeln, in Currybrühe. Eines Tages, erinnert sich Herr Boonrat, bat einer der Offiziere seine Mutter, einmal Eiernudeln (aus Weizen) statt Glasnudeln zu verwenden. Das Gericht schmeckte ausgezeichnet, Kao Soi war erfunden.
  La busecca - Cucina di ...  
«A natale, dopo la messa, ci s’incontrava al bar o all’osteria e si mangiava la trippa in compagnia» racconta Anna Maria Biffi. «Spesso veniva servita anche ai mercati di bestiame o nelle feste contadine, in quanto è semplice da cucinare e si prepara facilmente in grandi quantità».
Anna Maria Biffi prépare toujours sa busecca pour au moins dix personnes. Pour ce faire, il lui faut un feuillet (estomac) de veau qu’elle achète précuit chez le boucher. Autres ingrédients importants: du lard, des oignons, des carottes, du céleri et des haricots blancs cannellini. Et bien sûr des herbes aromatiques qu’elle cueille directement au jardin potager. La cuisinière fait revenir les oignons à l’huile d’olive jusqu’à coloration dorée, elle incorpore le céleri, les carottes, le lard et remue avant de saupoudrer les tripes de sel et de poivre. «Je ne sale les tripes que peu avant de les mettre dans la casserole, sans quoi elles perdent trop d’eau», explique-t-elle. Après quelques minutes, elle déglace le tout au vin blanc, laisse réduire quelques minutes, ajoute les tomates et mélange. Puis elle verse assez de bouillon pour que la viande et les légumes soient tout juste couverts.
Sie galt früher als Festtagsschmaus. «Man traf sich an Weihnachten nach der Messe in der Bar oder Osteria und ass zusammen Kuttelsuppe», erzählt Anna Maria Biffi. «Oft wurde sie auch an Viehmärkten oder an ländlichen Festen aufgetischt. Denn sie ist einfach zu kochen und lässt sich gut in grossen Mengen zubereiten.» Der Name Busecca, im Dialekt Büséca ausgesprochen, geht auf das alte norditalienische Büse zurück, was Bauch heisst. Mit Büsecch und Busecca bezeichnete man früher die Innereien und Gerichte mit Innereien. Heute wird der Begriff nur noch für die Kuttelsuppe verwendet.
  Regione in tavola: Istr...  
Tjitske Dekic, la padrona di casa, elenca le magie culinarie che suo marito Danijel è in grado di compiere con la pesca del giorno. La corona di branzino viene farcita di granchi e servita su una salsa di capperi allo zafferano.
Des bougies éclairent un patio bordé de plantes exotiques, les tables sont dressées avec une élégante simplicité. Et la maîtresse des lieux Tjitske Dekic commente ce que son mari Danijel a concocté avec la pêche du jour. Ici, le chef a dressé du poulpe au centre d’une couronne de loup de mer pour servir le tout sur une sauce safranée aux câpres. Là, il a panaché baudroie, langouste et Saint-Jacques en une composition coiffée d’une mousse de poutargue, une sorte de caviar sec très salé à base d’oeufs de mulet.
Kerzen erleuchten den Patio, exotische Pflanzen umranken ihn, die Tische sind auf unkomplizierte Art elegant hergerichtet. Und Gastgeberin Tjitske Dekic erzählt, was ihr Mann Danijel aus dem Fang des Tages zaubert. Die Krone des Seebarschs füllt er mit Krake und serviert sie auf einer Safran-Kapernsauce. Oder er arrangiert Seeteufel, Languste und Jakobsmuscheln und verziert sie mit Schaum aus Bottarga, diesen sehr salzigen Eiern der Meeräsche, einer Art trockenen Kaviars.
  Ralph Schelling - Cucin...  
Arriva la minestra, una crema di castagne servita come un cappuccino cremoso, con un velo di caffè in polvere sulla schiuma. Ralph assaggia, mmh, niente male, sì, anzi Simon l’ha proprio fatta bene. Un’idea creativa, trova, ma nulla di esotico.
Ich habe noch keinen wirklichen Stil, ich lerne ja noch. Aber fü̈r mich gehört Fantasie dazu. Eine P rise Anarchie muss sein. Und ich möchte nie das machen, was alle anderen machen. Allerdings ist das Modernste nicht automatisch das Beste. Fü̈r mich zählt, dass die Zutaten der Saison entsprechen, frisch zubereitet sind und nicht von weit her eingeflogen werden. Leider können wir Schweizer nicht so aus dem Vollen schöpfen wie die Spanier. Sie finden die herrlichsten Produkte im eigenen Land. Wenn ich nur an den Jamón ibérico de bellota denke. Die Schweine werden nur mit Eicheln gefüttert, ihr Fleisch schmeckt unverwechselbar nussig. Eigentlich mag ich kein Schweinefleisch, aber da werde ich schwach.
  Città in tavola: Dubai ...  
Le viene servita la pietanza e la donna comincia a lamentarsi, chiedendo ripetutamente della cuoca: «Mia cara! Quello che mi hai preparato non è mica un piccione! » Malika non capiva: «Quel giorno avevamo ricevuto dei piccoli piccioni freschi, e come sempre i prodotti migliori.» Solo dopo essere tornata in cucina a controllare con più attenzione i volatili, Malika si rese conto che la cliente aveva ragione: i piccioni erano in realtà una varietà più grande di quaglia, per nulla facile da distinguere, anche per una professionista,ma per un egiziano amante dei piccioni...
«Or, un beau jour, voilà qu’une Egyptienne arrive au restaurant et commande un pigeonneau farci aux amandes», se souvient Malika. On le lui sert – et la cliente se met à protester avec véhémence, avant d’exiger de parler à la cheffe: «Ma petite, ce n’est pas du pigeon que tu m’as servi là!» Malika reste pantoise: «Ce jour-là, on nous avait livré des pigeonneaux tout frais, la meilleure des marchandises, comme d’habitude.» Elle s’en retourne aussitôt en cuisine pour inspecter les volatiles de plus près. Et se rend aussitôt compte à quel genre de clientèle elle allait avoir affaire dans cette ville. En fait de pigeonneaux, il s’agissait d’une grosse variété de cailles – une différence à peine perceptible, même pour une professionnelle, mais une énormité pour les Egyptiens, peuple friand de pigeons s’il en est.
Nach und nach habe das «Shoo Fee Ma Fee» seine Menükarte deshalb von «Fusion moroccan» auf «Classic moroccan» umgestellt, sagt Akharfi. Auch europäische Kenner der nordafrikanischen Küche wüssten das zu schätzen; andere seien überrascht, weil sie viele Gerichte nur in verwestlichter – man könnte auch sagen: verwässerter – Form kennen. Fusion gibt es im Übrigen genug in Dubai, vor allem in wohl temperierten Shopping Malls wie der Madinat Jumeirah, wo neben dem «Shoo Fee Ma Fee» asketische asiatische Nudelrestaurants und amerikanische Fastfood-Ketten ihre Köstlichkeiten feilbieten, alle in einem makellos orientalischen Ambiente.
  Città in tavola: Marsig...  
«Per una cottura perfetta, ci vogliono almeno due ore», spiega il buongustaio Gérard Torossian. Diversamente da quanto pensano molti turisti, la bouillabaisse non viene servita in un unico piatto. Denis Blanc toglie il pesce dal brodo di cottura e serve entrambi separatamente, arricchendo la zuppa con crostini di pane bianco.
Sur la Corniche, une route perchée entre mer et collines, on tombe sur le restaurant Chez Fonfon. «Le chef Denis Blanc apprête la meilleure bouillabaisse de la ville», assure Gérard Torossian. Sitôt qu’on y pénètre, le fumet de poisson, d’oignons et de tomates s’empare des narines. Les casseroles exhalent des arômes de fenouil, d’ail et de vin blanc. Chaque semaine, Denis Blanc utilise une centaine de kilos de poissons pour la spécialité des lieux: rascasse, saintpierre, anguille de mer, rouget-barbet et turbot. Le mélange, auquel s’ajoutent aussi du safran et des pommes de terre, doit mijoter doucement. «Ça prend au moins deux heures», commente le gourmand Gérard Torossian. Mais à la différence de ce que mangent d’autres touristes, ici la bouillabaisse n’est pas une potée. Denis Blanc retire les poissons du jus de cuisson, filtre ce dernier et sert les deux plats séparément. La soupe accueille les croûtons, de petites tranches de pain blanc grillé.
  Città in tavola: Teneri...  
«I Rodriguez hanno conservato la cucina tipica delle isole Canarie, modernizzandola. I loro piatti sono più leggeri rispetto alle ricette originali», spiega Juan Antonio Jorge Peraza. Come antipasto consiglia un formaggino di capra alla griglia con mojo rojo, una salsa rossa a base di aglio, peperoncino e olio servita con carne, patate o pane fresco.
«Après avoir passé la matinée de dimanche à la plage de Buenavista en famille, nous nous rendons à la montagne, au Patamero pour le déjeuner», déclare Juan Antonio Jorge Peraza, ajoutant qu’autrefois, c’était un bistrot simple qui proposait du pain, du fromage et des boissons. «Mais depuis que Rosi et Kiki Rodriguez l’ont repris de leurs parents, il y a dix ans, c’est devenu une adresse réputée, fréquentée par les amateurs de la cuisine insulaire.» Le frère et la soeur sont des autodidactes qui ont appris à cuisiner avec leur mère. Cependant que Rosi s’affaire en cuisine, son frère Kiki s’occupe du service et du gril à charbon de bois.
Peraza ist Gründer des Saborea Tenerife (Geniesse Teneriffa). Die Organisation unterstützt seit zwei Jahren Restaurants, die sich wie das «Patamero» auf die Tradition besinnen und mit typischen einheimischen Produkten kanarische Gerichte zubereiten. Dazu zählen deftige Speisen aus Ziegen- oder Kaninchenfleisch mit Kartoffeln, Honigdesserts oder Fischgerichte. «Wenn ich mit meiner Familie am Sonntagvormittag am Strand von Buenavista bin, fahren wir zum Mittagessen in die Berge ins ‹Patamero›», erzählt Juan Antonio Jorge Peraza. Früher sei es eine einfache Verpflegungsstation gewesen, die Reisende mit Brot, Käse und Getränken versorgte. «Doch seit vor zehn Jahren Rosi und Kiki Rodriguez das Lokal von den Eltern übernahmen, entwickelte es sich zu einem Geheimtipp für Liebhaber der Inselküche.» Die Geschwister sind Autodidakten, lernten das Kochen von der Mutter. Während Rosi in der Küche steht, kümmert sich ihr Bruder Kiki um den Service und den Holzkohlengrill.
  Città in tavola: Stocca...  
Già solo la preparazione di un’insalata di patate «solleva dibattiti ideologici a Stoccarda». L’aggiunta della maionese è considerata un crimine, la salsa dev’essere preparata con una base di brodo, l’insalata, «non deve essere né troppo secca né troppo umida», e deve essere servita tiepida.
Sous des tableaux représentant des poivrots à nez rouge, les gens du coin s’adonnent à leur passion séculaire: boire un Viertele (un quart) de vin tout en avalant un copieux plat de rognons et de pommes de terre rissolées, une récompense méritée à l’issue d’une rude journée. Le chef Heiko Halbauer, 41 ans, mitonne depuis deux décennies des plats «solides, copieux et goûteux», comme il dit. Ses clients savent ce qu’ils veulent. A Stuttgart, la simple composition d’une salade de pommes de terre soulève des débats idéologiques. L’ajout de mayonnaise à la sauce passe pour un crime – elle doit être à base de bouillon – et le mets, ni trop sec ni trop humide, est servi tiède.
Unter Gemälden von rotnasigen Zechern frönen die Einheimischen ihrer Leidenschaft wie vor 100 Jahren: Gediegen ein Viertele schlotzen (schlürfen) und sich mit sauren Nierle mit Bratkartoffeln oder Brot für den anstrengenden Tag belohnen. Küchenchef Heiko Halbauer (41) kocht seit 21 Jahren die lokale Küche, «deftig, kräftig, gut», wie er sagt. Seine Kundschaft stelle hohe Ansprüche. Allein die Zubereitung eines Kartoffelsalats «ist in Stuttgart eine Weltanschauung», sagt er. Mayonnaise als Zutat ist ein Verbrechen, mit Bouillon angemacht wird er lauwarm serviert, die ideale Beschaffenheit liegt zwischen «furztrocken und soichnass».
  Città in tavola: Strasb...  
Le portate successive, dal bollito alla francese con gnocchetti di midollo e verdure miste, al pollo al riesling, specialità tipicamente alsaziana servita con spätzli e piccoli bignè, per aggiungere un tocco scanzonato – sono meno emozionanti.
C’est surtout dans les winstub, les bars à vin, qu’on le remarque. Au départ, on y servait uniquement le produit de la vigne, qui arrivait ici sur des péniches. «Puis on a commencé à proposer une cuisine comme à la maison», explique Thierry Schwaller, du Fink’Stuebel. Aujourd’hui, c’est toujours le cas: «Bien qu’affinés, les plats sont restés simples et consistants.» Chez lui, on mange à une table recouverte d’une nappe à carreaux rouges et blancs. Pour l’entrée, le chef suggère une variation de foies gras: nature, au pinot noir et au poivre. La suite est constituée d’un pot-au-feu accompagné de quenelles de moelle et d’un bouquet de légumes. On peut aussi opter pour un coq au riesling, une autre spécialité alsacienne, servi avec des spätzle et des petits choux.
Am augenfälligsten in den Weinstuben. Ursprünglich wurde dort nur Wein ausgeschenkt, der mit Barken auf dem Flüsschen Ill hergeschifft wurde. «Dann hat man angefangen, dazu Mahlzeiten aufzutischen, währschafte Magenfüller, einfache Küche wie daheim», sagt Thierry Schwaller vom «Fink’Stuebel». Im Prinzip gilt das heute noch, auch wenn die Speisen verfeinert wurden. «Im Grunde sind sie geblieben, was sie schon immer waren: Hausmannskost.» In seiner Winstub sitzt man bei schummrigem Licht an Tischen, die mit rot-weisskarierten Tüchern gedeckt sind. Als Entrée empfiehlt der Chef drei Gänseleber-Variationen: nature, mit Pinot noir und mit Pfeffer. Unaufgeregt sind die Gerichte, die er danach auftischt: ein Pot-au-feu mit Markklösschen und einem Gemüsebouquet. Oder die Elsässer Spezialität Coq au Riesling mit Spätzle und kleinen Windbeutelchen als neckische Ergänzung.
  Città in tavola: Kyoto ...  
«Posso entrare?» chiede una voce attraverso la porta scorrevole. È l’ora della cena, che non viene servita al ristorante, bensì in camera, su un tavolino basso. La carta non esiste, il menu è fisso: kaiseki dinner.
«Puis-je entrer?» chuchote une voix à travers la porte coulissante. C’est l’heure du dîner qui est servi non pas au restaurant, mais dans la chambre, sur une petite table basse. Il n’y a pas de carte, on y sert évidemment un kaiseki. Yukio Kobayashi, qui règne dans les cuisines du Hiiragiya, maîtrise parfaitement son art, ce qui lui a d’ailleurs valu l’attribution d’une étoile au Michelin. Ce monsieur distingué préfère cuisiner que parler, mais il lâche tout de même quelques phrases sur sa philosophie: «Le rapport à la saison est essentiel. La base des plats reste la même, seuls les ingrédients changent.» Il énumère alors: fleurs de colza, bulbes de lis et pâte de lotus; les plantes sauvages telles que la bruyère jouent également un rôle important dans ses créations ainsi que tout ce qui vient de la mer, des algues aux oursins. Chaque bouchée, dressée dans une vaisselle variant avec chaque plat, est un véritable bonheur. Essaie-t-il parfois de nouveaux ingrédients? Il réfléchit, cite la ficoïde glaciale, un légume dont on consomme les feuilles. «Mais en principe je m’en tiens à la tradition, il existe de 70 à 80 différents plats kaiseki, cela laisse suffisamment d’espace pour s’exprimer.»
«Darf ich reinkommen?», fragt eine Stimme durch die Schiebetür. Es ist Zeit fürs Abendessen, das nicht im Restaurant, sondern im Zimmer an dem niedrigen Tischchen gereicht wird. Eine Speisekarte gibt es nicht, serviert wird ungefragt ein Kaiseki-Dinner. Yukio Kobayashi (49), der im «Hiiragiya» am Herd steht, ist ein Meister seines Fachs, er hat sich mit seinen Kreationen einen «Michelin»-Stern verdient. Der distinguierte Herr kocht lieber, als dass er darüber spricht, lässt sich dann aber ein paar Sätze zu seiner Küche entlocken: «Wichtig ist der Bezug zur Jahreszeit. Die Grundlagen der Gerichte bleiben sich gleich, was ändert, sind die saisonalen Zutaten.» Hier schöpft er aus dem Vollen: Rapsblüten, Lilienknollen und Lotuspaste, essbare Wildpflanzen wie Farn spielen bei ihm eine ebenso wichtige Rolle wie fast alles, was das Meer hergibt, von Algen bis zu Seeigeln. Jedes Häppchen wird zu einer einzigartigen Gaumenfreude, angerichtet in zu jeder Speise passenden Schälchen. Experimentiert er auch mit neuen Zutaten? Er überlegt, erwähnt Eiskraut, ein Blattgemüse, das hinzugekommen sei. «Aber grundsätzlich halte ich mich an die Tradition, es gibt rund 70 bis 80 verschiedene Kaiseki-Gerichte, da bleibt Spielraum genug.»
  Città in tavola: Messic...  
Ed è così che la sua carta è costituita da una ricca miscela d’influenze. Molto apprezzato, ad esempio, il piatto di carnitas, carne di maiale a pezzettini stufata o cotta alla brace e servita con tortillas o riso.
De son vrai nom Carmen Ramírez Degollado, elle dirige depuis plus de trente ans le restaurant El Bajío, dans le quartier d’Azcapotzalco. Pour se hasarder dans cette partie nord de la ville, connue pour être peu hospitalière, il faut avoir l’âme aventurière. Titita, 73 ans, vêtue d’une robe colorée traditionnelle, propose une cuisine mexicaine classique. Elle a baptisé son établissement du nom du Bajío, les basses terres qui entourent les villes de Guanajuato et de Querétaro. Elle-même vient de Veracruz, la grande ville de l’est tropical. Et c’est ainsi que sa carte constitue un joyeux mélange de diverses influences. Par exemple ses carnitas, de petits morceaux de porc confits dans leur propre graisse jusqu’à ce qu’ils soient parfaitement fondants. Ou la barbacoa, de la viande d’agneau cuite dans un trou creusé à même la terre, rempli de pierres brûlantes et tapissé de feuilles d’agave. Il existe aussi des dizaines de variantes d’empanadas, ces chaussons de pâte diversement garnis, et de chiles rellenos, les poivrons farcis, ou de mole, une épaisse sauce à base de piment et de chocolat. Titita déniche sans cesse, dans de vieux manuels de cuisine, des recettes qu’elle s’empresse d’apprêter pour ses hôtes.
«Titita» ist die Königin. Seit 37 Jahren führt Carmen Ramirez Degollado ihr Restaurant El Bajio im Stadtteil Azcapotzalco. Wer sich hierher, in den wenig gastlichen Norden der Stadt, verirrt, dem steht der Sinn nach Abenteuer. Auch auf dem Teller: «Titita» serviert klassische mexikanische Küche. Die 73-Jährige, in traditionelle, farbige Kleider gewandet, hat ihr Restaurant nach der Region Bajio benannt, dem Tiefland rund um die Städte Guanajuato und Queretaro. Sie selber stammt aus Veracruz, einer Stadt im tropisch-heissen Süden. Und so kommt ein fröhliches Gemisch an Einflüssen auf den Tisch. Berühmt sind die «carnitas», gegartes Schweinefleisch, vergleichbar mit Siedfleisch. Oder «barbacoa». Dafür wird ein ganzes in Stücke geschnittenes Lamm zu einer dicken Suppe verarbeitet. Und es gibt Dutzende Varianten von «empanadas», gefüllter Tortillas, «chile rellenos», gefüllter Chilis, oder «mole», einer sehr dicken Sauce mit Chili und Schokolade. Immer wieder entdeckt «Titita» in alten Kochbüchern Gerichte, die sie den Gästen unbedingt servieren will.
  Città in tavola: Rio - ...  
Oggi, questa farina è facilmente reperibile in qualunque negozio. La farofa servita nel ristorante Via Sete di Ipanema è fatta con farina di manioca leggermente dorata nel burro. «Si aggiungono prezzemolo, erba cipollina, uvetta e cipolle tritate finemente, il tutto mescolato con un tuorlo d’uovo», afferma lo chef Alexandre Magalhães.
De nos jours, on trouve cette farine partout dans le commerce. La farofa servie au Restaurant Via Sete d’Ipanema est faite d’une farine de manioc grillée au beurre. «On y ajoute du persil, de la ciboulette, des raisins secs et des oignons finement ciselés, puis on y incorpore un jaune d’oeuf», explique le chef Alexandre Magalhães. La farofa accompagne la viande de boeuf et le palmito de pupunha, du coeur de palmier grillé. On peut commander ce dernier en toute bonne conscience, puisqu’il est issu de plantes pérennes. «Nous soutenons des projets écologiques», précise le chef. Sur le prix de chaque repas, un real, soit 60 centimes, va au WWF. Le Via Sete est toujours très fréquenté, avant tout par des hommes d’affaires et des intellectuels qui se restaurent à midi sous la véranda donnant sur la rue. Des artistes décorent à tour de rôle les murs de l’établissement.
Heute gibt es dieses Mehl überall im Handel. Die Farofa, die im Restaurant Via Sete in Ipanema serviert wird, besteht aus dem leicht in Butter gerösteten Maniokmehl. «Dazu kommen Petersilie, Schnittlauch, Rosinen sowie fein geschnittene Zwiebeln, zudem rühren wir Eigelb drunter», sagt Chefkoch Alexandre Magalhães. Zur Farofa serviert er Beef und Palmito de pupunha, grilliertes Palmherz. Dieses kann man guten Gewissens bestellen – es stammt von nachwachsenden Pflanzen. «Wir unterstützen ökologische Projekte», sagt Magalhães. Vom Preis eines jeden Gerichts erhält der WWF einen Real, umgerechnet 60 Rappen. Das «Via Sete» ist immer gut besucht. Vor allem Geschäftsleute und Intellektuelle essen auf der zur Strasse hin offenen Veranda zu Mittag. Die Dekoration des Lokals gestalten abwechselnd verschiedene Künstler.
  Città in tavola: Tokio ...  
Si tratta di una sorta di fondue di carne tagliata a fettine sottilissime, servita al tavolo con shiitake, foglie di crisantemo e altri ingredienti, intinti nell’uovo crudo e infine tuffati in un liquido, detto warishita, composto di salsa di soia, mirin e zucchero.
Takenaka m’apprit également que les sushis ne sont qu’une petite partie de la cuisine du Japon et que l’on n’en mange pas tous les jours. Autre chose: les Japonais n’utilisent les épices qu’avec modération, car ils privilégient avant tout le goût propre des aliments. Lors de ma visite suivante à Tokyo, Takenaka se fit un devoir d’initier un peu plus l’ignorant Occidental que j’étais. Il me conduisit dans le quartier d’Asakusa, à quelques pas du Senso-ji, le plus grand et le plus célèbre temple de Tokyo, dans une boucherie proposant le fameux boeuf persillé de Kobé. Un produit de luxe dont les 100 grammes coûtent facilement 10 francs et plus. La boucherie possède son propre restaurant, répondant au nom de Chinya, spécialisé dans le sukiyaki. A table, le boeuf coupé en lamelles très fines est tourné dans de l’oeuf cru, avec des shiitakés, des feuilles de chrysanthème et d’autres ingrédients, puis mis à cuire dans un bouillon nommé warishita composé de sauce soja, de mirin (sorte de saké très doux) et de sucre. A noter: avant de pénétrer dans le restaurant, il faut confier ses chaussures au gesoku-ban, un gardien spécialement affecté à cette tâche.
Doch Takenaka lehrte mich auch, dass Sushi nur ein kleiner Teil dessen ist, was man in Japan isst, und nicht etwa auf dem täglichen Speiseplan steht. Und was er mich auch lehrte: Gewürze werden sparsam eingesetzt. Denn in der japanischen Küche geht es umden Eigengeschmack der Produkte. Bei meinen weiteren Besuchen in Tokio machte es sich Takenaka zur Pflicht, dem Unwissenden aus dem Westen ein paar Dinge der japanischen Küche etwas näher zu bringen. Er führte mich in das Quartier Asakusa und dort in eine nahe dem Senso-ji,dem grössten und bekanntesten Tempel Tokios, gelegeneMetzgerei, wo das berühmte fettmarmorierte Kobebeef angeboten wird. Davon können 100 Gramm schnell einmal 10 Franken und mehr kosten. Neben derMetzgerei lag ein dazugehöriges Restaurant namens Chinya, das auf Sukiyaki spezialisiert ist: Am Tisch wird das in hauchdünne Scheiben geschnittene Fleisch zusammen mit Shiitake-Pilzen, Chrysanthemenblättern und anderen Zutaten in rohem Ei gewendet und anschliessend in einer Warishita genannten Flüssigkeit gekocht, welche aus Sojasauce,Mirin und Zucker besteht. Bevor man aber das Restaurant betreten darf, muss man beim Gesoku-ban, dem Schuhwärter, sein Schuhwerk deponieren.
  Città in tavola: Kyoto ...  
«Posso entrare?» chiede una voce attraverso la porta scorrevole. È l’ora della cena, che non viene servita al ristorante, bensì in camera, su un tavolino basso. La carta non esiste, il menu è fisso: kaiseki dinner.
«Puis-je entrer?» chuchote une voix à travers la porte coulissante. C’est l’heure du dîner qui est servi non pas au restaurant, mais dans la chambre, sur une petite table basse. Il n’y a pas de carte, on y sert évidemment un kaiseki. Yukio Kobayashi, qui règne dans les cuisines du Hiiragiya, maîtrise parfaitement son art, ce qui lui a d’ailleurs valu l’attribution d’une étoile au Michelin. Ce monsieur distingué préfère cuisiner que parler, mais il lâche tout de même quelques phrases sur sa philosophie: «Le rapport à la saison est essentiel. La base des plats reste la même, seuls les ingrédients changent.» Il énumère alors: fleurs de colza, bulbes de lis et pâte de lotus; les plantes sauvages telles que la bruyère jouent également un rôle important dans ses créations ainsi que tout ce qui vient de la mer, des algues aux oursins. Chaque bouchée, dressée dans une vaisselle variant avec chaque plat, est un véritable bonheur. Essaie-t-il parfois de nouveaux ingrédients? Il réfléchit, cite la ficoïde glaciale, un légume dont on consomme les feuilles. «Mais en principe je m’en tiens à la tradition, il existe de 70 à 80 différents plats kaiseki, cela laisse suffisamment d’espace pour s’exprimer.»
«Darf ich reinkommen?», fragt eine Stimme durch die Schiebetür. Es ist Zeit fürs Abendessen, das nicht im Restaurant, sondern im Zimmer an dem niedrigen Tischchen gereicht wird. Eine Speisekarte gibt es nicht, serviert wird ungefragt ein Kaiseki-Dinner. Yukio Kobayashi (49), der im «Hiiragiya» am Herd steht, ist ein Meister seines Fachs, er hat sich mit seinen Kreationen einen «Michelin»-Stern verdient. Der distinguierte Herr kocht lieber, als dass er darüber spricht, lässt sich dann aber ein paar Sätze zu seiner Küche entlocken: «Wichtig ist der Bezug zur Jahreszeit. Die Grundlagen der Gerichte bleiben sich gleich, was ändert, sind die saisonalen Zutaten.» Hier schöpft er aus dem Vollen: Rapsblüten, Lilienknollen und Lotuspaste, essbare Wildpflanzen wie Farn spielen bei ihm eine ebenso wichtige Rolle wie fast alles, was das Meer hergibt, von Algen bis zu Seeigeln. Jedes Häppchen wird zu einer einzigartigen Gaumenfreude, angerichtet in zu jeder Speise passenden Schälchen. Experimentiert er auch mit neuen Zutaten? Er überlegt, erwähnt Eiskraut, ein Blattgemüse, das hinzugekommen sei. «Aber grundsätzlich halte ich mich an die Tradition, es gibt rund 70 bis 80 verschiedene Kaiseki-Gerichte, da bleibt Spielraum genug.»
  Città in tavola: Rotter...  
I piatti, che per raggiungere i tavoli attraversano un angusto corridoio cosparso di segatura, sono pietanze semplici e sostanziose.Anche l’arredamento del ristorante è fatto in casa, le tovaglie e le stoviglie sono state acquistate al mercatino dell’antiquariato, la purea di patate, servita direttamente dalla padella, come la minestra, è invece impagabile!
Am anderen Ufer der Nieuwe Maas liegt das Scheepvaartkwartier. Man erreicht es zu Fuss über die Erasmusbrücke oder bequem vom Hotel New York aus mit dem Wassertaxi. Aus den Gebäuden und Lagerräumen der Schifffahrtsgesellschaften sind unter Einsatz von viel Kreativität und wenig Geld Hotels und Restaurants entstanden. Ein Must für kulinarische Stadtwanderer. Das Restaurant Zinc war früher das letzte Gebäude am Wasser. Damals wurden hier Schiffstaue gelagert. Heute servieren die Brüder Daniel und Jos Baris im kleinen gekachelten Raum delikate Hausmannskost. Die Gerichte, die durch einen schmalen, mit Sägemehl bestreuten Gang an die Tische balanciert werden, sind einfach und deftig. Die Einrichtung des Restaurants ist selbst gezimmert, Tischtücher und Geschirr wurden günstig auf dem Flohmarkt erstanden, der Kartoffelstock, der wie die Suppe direkt am Tisch aus der Pfanne geschöpft wird, ist unbezahlbar gut.
  Regione in tavola: Pinz...  
«Perché dovrei importare una rana pescatrice, servita in qualsiasi città, quando posso offrire una trota dei nostri laghi?» Come specialità contadina prepara una spalla d’agnello morbida come il burro con un’insalata di ramolaccio e panna con patate al carvi.
Le long du sentier gourmand, les tenanciers se rendent mutuellement visite. Chacun veut savoir ce que fait l’autre. «Allez au Weyerhof, suggère Robert Klackl, c’est un peu plus élégant.» En août 1828, le domaine de Weyer était suffisamment distingué pour l’archiduc Jean d’Autriche, qui tenta la première ascension des 3662 mètres du Grossvenediger, l’une des plus hautes cimes du massif des Hohe Tauern. La famille Meilinger occupe les lieux depuis 1832. Elisabeth, la maman, est la maîtresse des lieux, tandis que le fils Franz, 28 ans, règne sur les fourneaux. Le jeune homme a déjà exercé ses talents à Singapour, Lucerne et Vienne. Il se réjouit d’incarner désormais la huitième génération au Weyerhof. Sa préférence va à la cuisine du terroir. «Pourquoi devrais-je importer une baudroie que l’on trouve partout en ville, alors que je peux avoir une truite de nos lacs?» En guise de spécialité paysanne, il propose un braisé tendre comme le beurre fait de quatre morceaux de l’agneau et que l’on appelle Schöpsernes ou Schafbratl, garni d’une salade de radis longs à la crème et de pommes de terre au carvi (le «cumin des prés»). Il explique: dans le Pinzgau, les anciens mangeaient intuitivement juste, sans avoir jamais rien appris de la diététique. «Le radis adoucit le goût corsé de la viande et le carvi la rend plus digeste.» Pour n’importe quel type de viande, Franz Meilinger aime ajouter à la sauce une compote d’airelles, en plus de la salade de radis. Dans le Pinzgau, il est loisible d’omettre les codes de table de rigueur en ville: après tout, on est à la campagne.
», sagt Robert Klackl, «der is a bisserl herrschaftlicher.» Das Landgut in Weyer war im August 1828 vornehm genug für einen Erzherzog Johann, der die Erstbesteigung des 3662 Meter hohen Tauerngipfels Grossvenediger in Angriff nehmen wollte. Seit 1832 sitzt die Familie Meilinger auf dem Hof, Chefin ist Mutter Elisabeth, in der Küche hat Sohn Franz das Sagen. Der 28-Jährige kochte schon in Singapur, Luzern und Wien. Dass er jetzt den «Weyerhof» in achter Generation führt, findet er, «passt absolut». Sein Lieblingsthema ist die heimatliche Küche. «Warum soll ich einen Seeteufel importieren, den in der Stadt jeder anbietet, wenn ich eine Forelle aus einem unserer Seen haben kann?» Als Bauernspezialität serviert er ein butterweich geschmurgeltes Schöpsernes, ein Vielerlei, vom Lamm, manche sagen auch Schafbratl, mit Rettich-Rahm-Salat und Kümmelkartoffeln. Ohne etwas von Ernährungslehre zu wissen, hätten die alten Pinzgauer intuitiv das Richtige gegessen, sagt Meilinger. «Der Rettich mildert das rassige Fleischaroma, der Kümmel macht das Gericht verträglicher.» Zu jeder Art von Fleisch liebt der Pinzgauer Preiselbeerkompott, das er, mit dem Rettichsalat, in die Sauce gibt. Städtische Manieren darf man im Pinzgau vergessen: Man isst ja auf dem Land.
  Città in tavola: Parigi...  
Qui si degustano specialità sostanziose, prima tra tutte ovviamente la choucroute (crauti all’alsaziana) che di solito viene servita con carne affumicata,ma di tanto in tanto anche con frutti di mare.
A Paris, outre les bistros, on apprécie particulièrement les brasseries. Leur origine remonte à l’occupation allemande de l’Alsace-Lorraine en 1870; de nombreux Alsaciens quittèrent alors leur région et vinrent se réfugier à Paris. Généralement installées aux coins des rues ou à des carrefours, les brasseries se sont multipliées au fil des années suivantes. Le décor est toujours le même: de vastes salles auxmurs ornés de miroirs, des vitraux aux fenêtres, des banquettes recouvertes de velours et des nappes d’un blanc immaculé. La brasserie de l’île Saint-Louis répond tout à fait à cette tradition: depuis 1889, c’est l’une des adresses préférées des gourmets de l’île. Alors que sa grande terrasse ensoleillée avec vue sur Notre-Dame attire surtout les touristes, les insulaires viennent s’accouder au comptoir joliment décoré et discutent autour d’un demi ou d’un ballon de vin d’Alsace. La chère y est généreuse – surtout la choucroute, bien sûr, généralement servie avec de la charcuterie fumée,mais également des fruits de mer. Le tout est complété par une excellente mousse au chocolat. Ceux qui souhaitent manger un peu plus léger pourront choisir en toute confiance un onglet de bœuf bien tendre ou une raie au beurre noir.
Genauso beliebt wie die Bistros sind die Pariser Brasserien. Ihre Geschichte geht zurück auf die deutsche Besetzung von Elsass-Lothringen (1870), als viele Elsässer ihre Heimat aus Protest verliessen und nach Paris zogen. Zumeist in Eckhäusern oder an Kreuzungen, wurden in den darauf folgenden Jahren zahlreiche Restaurants dieses Typs eröffnet. Grosse Gasträume mit dem stets gleichen Interieur: verspiegelte Wände, Buntglasfenster, Plüschbänke und makellos weisse Tischdecken. Auch die Brasserie de l’Île Saint-Louis steht in dieser Tradition. Seit 1889 gehört das Lokal zu den beliebtesten Adressen auf der Île Saint-Louis. Während die grosse, sonnige Strassenterrasse wegen ihres schönen Blicks auf Notre-Dame vor allem bei Touristen beliebt ist, stehen die Insulaner am schmucken Tresen und plauschen bei einem Glas Bier vom Fass oder einem Ballon Vin d’Alsace. Aufgetischt wird deftige Kost, allem voran das obligatorische Sauerkraut (Choucroute), das meist mit geräuchertem Fleisch, gelegentlich auch mit Meeresfrüchten serviert wird, und köstliche Mousse au chocolat. Wer sich nicht recht mit der bodenständigen Kost anfreunden kann, der ist mit einem zarten Onglet de Bœuf, einem Rindssteak vom Zwerchfellstück oder einem Rochen in Nussbutter sicherlich bestens beraten.
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