tadi – Traduction – Dictionnaire Keybot

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The Serb boycott and the election of Haradinaj as Prime Minister have seriously complicated those plans, however, and will undoubtedly delay any political solution to the province's status. Serbian President Boris Tadi recently warned that Kosovo "must not become independent" because that would "destabilize one part of the Balkans and Southeastern Europe on a long-term basis."
L'ONU aimerait céder des pouvoirs additionnels au nouveau gouvernement du Kosovo. Elle a réservé 10 des 120 sièges du Parlement du Kosovo pour la minorité serbe et 10 autres pour ses minorités ethniques, comme les Roms. La mission de l'ONU planifie aussi une série de projets en vue de conférer plus de pouvoirs aux communautés serbes restantes. Le boycott des Serbes et la nomination de Haradinaj au poste de premier ministre ont sérieusement compliqué ces plans, cependant, et retarderont sans aucun doute tout règlement politique du statut de la province. Le président serbe Boris Tadi a récemment prévenu que le Kosovo ne doit pas devenir indépendant parce que cela déstabiliserait une partie des Balkans et de l'Europe du Sud-Est à long terme. Il est toutefois essentiel de résoudre la question du statut du Kosovo pour améliorer la situation globale dans les Balkans sur les plans de la politique et de la sécurité. De plus en plus, le statu quo ne satisfait personne.
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For their part, the Serbian premier, Vojislav Kostunica, and the Serbian Orthodox Church called on Serbs to abstain from the vote, although the Serbian president, Boris Tadi , did urge them to participate.
Les élections d'octobre 2004 au Kosovo, les deuxièmes depuis la mise en oeuvre du régime de l'ONU dans la province, étaient censées accélérer le transfert de responsabilités additionnelles aux institutions administrées localement. Elles ont plutôt uniquement fait ressortir la nécessité d'une nouvelle politique de la part de la communauté internationale. Les représentants officiels de l'ONU ont longtemps soutenu qu'il était essentiel que les Serbes participent aux élections avant que les négociations sur l'avenir de la province puissent commencer. La minorité serbe de la province a néanmoins boycotté les élections. Plus de 100 000 Serbes qui avaient fui la province en 1998-1999 ne peuvent pas rentrer, principalement parce qu'ils craignent pour leur sécurité. (Les estimations du nombre de Serbes au Kosovo varient de 70 000 à 120 000 personnes, comparativement à une population albanaise estimée à 1,8 million de personnes.) Pour leur part, le premier ministre serbe, Vojislav Koštunica, et l'Église orthodoxe de Serbie ont appelé les Serbes à s'abstenir de voter, bien que le président de la Serbie, Boris Tadi , les ait exhortés à participer. Avec 47 % des suffrages exprimés, le parti d'Ibrahim Rugova, la Ligue démocratique du Kosovo, a clairement remporté la victoire et occupe maintenant 48 des 120 sièges que compte l'Assemblée du Kosovo. Le parti de l'ancien commandant de l'UCK, Hashim Thaci, a obtenu 28 % des voix et 26 sièges. Ces deux partis, comme tous les partis albanais au sein de l'Assemblée du Kosovo, sont favorables à l'indépendance de la province. Au début de décembre 2004, Ramush Haradinaj, 36 ans, ancien commandant de l'UCK et membre de l'Alliance pour l'avenir du Kosovo (ou AAK), qui, d'après certaines sources, pourrait aussi être inculpé pour crimes de guerre par le TPIY, a été nommé premier ministre. Cette décision a mis dans une rage folle les autorités serbes et est largement considérée comme un nouvel échec par les diplomates occidentaux et les fonctionnaires internationaux.