urea – Traduction – Dictionnaire Keybot

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  Relation of net portal ...  
A meta-analysis was conducted on 68 publications (90 experiments and 215 treatments) to study the effect of NI on net portal appearance (NPA) of nitrogenous nutrients [amino acids (AA), ammonia, and urea] in ruminants.
Pour abaisser l’absorption d’azote en vue d’augmenter l’efficacité de l’utilisation de cet élément et de réduire les effets environnementaux défavorables des productions animales, il faut évaluer les formes sous lesquelles l’azote est absorbé. Nous avons réalisé la méta-analyse de 68 publications (90 expériences et 215 traitements) pour étudier l’effet de l’absorption d’azote sur l’apparition portale nette de nutriments azotés (acides aminés, ammoniac et urée) chez les ruminants. En outre, nous avons examiné l’effet de divers facteurs énergétiques et protéiniques alimentaires sur cette relation. Les facteurs étudiés étaient : la consommation de matière sèche, la proportion de concentré dans la ration; la concentration alimentaire et la consommation de glucides ne faisant pas partie des composantes des fibres et de fibres solubles dans les détergents neutres, la concentration de nutriments digestibles totaux et de protéines brutes dans la ration, les protéines dégradables dans le rumen et non dégradables dans le rumen, exprimées en pourcentage de la matière sèche ou en pourcentage des protéines brutes. L’effet de l’espèce et du stade physiologique a également été examiné. Les analyses intra-expériences ont révélé que l’apparition portale nette d’azote d’acides aminés et d’azote ammoniacal a augmenté de façon linéaire, tandis que l’apparition portale nette d’azote uréique a diminué (ou le recyclage de l’azote uréique a augmenté) de façon linéaire avec l’absorption d’azote. En plus de l’absorption d’azote, de nombreuses covariables significatives ont pu être introduites dans chaque modèle d’apparition portale nette de nutriments azotés. Toutefois, seules la concentration de nutriments digestibles totaux et la consommation de fibres solubles dans les détergents neutres étaient des covariables significatives communes de l’absorption d’azote dans chacun des modèles d’apparition portale nette. D’après cette base de données, chez les ruminants, 60 % des quantités additionnelles d’azote absorbé ont donné lieu à l’apparition portale nette d’azote d’acides aminés sans effet de l’espèce sur la pente. Cependant, pour les mêmes valeurs d’absorption d’azote, de concentration de nutriments digestibles totaux et de consommation de fibres solubles dans les détergents neutres, les moutons ont absorbé davantage d’azote d’acides aminés que les bovins de boucherie et les vaches laitières. Par contre, l’espèce a eu tendance à influer sur la pente de la relation entre l’appariti
  Organic mulches influen...  
The organic mulches were applied each year at rates estimated to provide the 1.5 m wide root zone strip with approximately 133 kg·ha-1 of potentially available nitrogen. The nonmulched control was fertilized each year with urea at 133 kg N·ha-1.
Le nématode radicole Pratylenchus penetrans est un agent pathogène qui s’attaque au framboisier (Rubus idaeus.). Une expérience menée en champ a débuté en 2003 afin de mesurer les effets de paillis organiques fabriqués à partir de deux composts différents (compost de fumier de poulet à griller et compost de fumier de poulet à griller additionné de papier effiloché) sur (i) l’abondance de P. penetrans: (ii) les nématodes vivant librement dans le sol, en tant qu’indicateurs de la structure du réseau trophique du sol; et (iii) la biomasse de racines et la productivité hâtive du cultivar ‘Malahat’. Les paillis organiques ont été appliqués chaque année à un taux sensé fournir aux plages de 1,5 m de largeur occupées par la rhizosphère environ 133 kg·ha-1 d’azote potentiellement disponible. Les plages témoins non paillées ont été fertilizées chaque année avec de l’urée, au taux de 133 kgN·ha-1. Au cours des saisons de croissance 2005 et 2006, des échantillons de sol ont été prélevés de la rhizosphère à cinq reprises afin d’en analyser la biomasse et les nématodes. Comparativement aux plages non paillées, les densités de population de P. penetrans étaient plus faibles et la biomasse des racines était plus substantielle dans les plages couvertes d’un des composts et du paillis de compost de fumier de poulet à griller additionné de papier effiloché. La biomasse des radicelles était négativement corrélée avec P. penetrans par gramme de racines. L’abondance de nématodes omnivores et prédateurs était négativement corrélée avec les densités de population de P. penetrans et positivement corrélée avec la biomasse des racines. Les données sont compatibles avec notre hypothèse qui sous-tend que les paillis organiques améliorent la structure du réseau trophique du sol et l’abondance des espèces ennemies des nématodes (c.-à-d. les nématodes prédateurs), ce qui engendre une réduction des dommages causés par P. penetrans. Toutefois, nous ne pouvons pas rejeter la possibilité que les améliorations observées quant au développement racinaire et à la productivité des tiges fructifères de l’année découlent des modifications bénéfiques apportées aux propriétés chimiques du sol telles que l’augmentation en calcium échangeable et du pH.
  Effect of fertilizer ni...  
The objective was to determine the effects of N fertilizer form [urea (U) and anhydrous ammonia (AA)], placement [broadcast, side-band (SB) and mid-row band (MRB)], timing (fall vs. spring), rate (0 to 90 or 120 kg N ha-1), and P fertilizer placement on yield, seed protein content and N uptake in canola.
Le non-travail du sol exige que tous les éléments nutritifs soient appliqués à la plantation, mais l’application d’une grande quantité d’engrais azoté (N) près des graines peut nuire au développement de la plantule. Il a donc fallu élaborer d’autres technologies pour déposer engrais et semences en une seule opération tout en les séparant suffisamment les uns des autres. Les auteurs ont procédé à une étude sur le terrain de trois ans (de 2000 à 2002) à quatre sites de la Saskatchewan. L’objectif était d’établir les effets du type d’engrais N (urée ou ammoniac), de la méthode d’application (à la volée, en bande latérale ou en bande médiane), du moment de l’application (automne c. printemps), du taux d’application (0 à 90 ou 120 kg de N par hectare) et de l’application d’engrais P sur le rendement, la teneur en protéines du grain et l’absorption du N du canola. Les méthodes d’application des engrais N n’ont pas d’incidence sensible sur la levée. Le rendement, la teneur en protéines des graines et l’absorption du N augmentent avec le taux d’application des engrais N. La teneur en protéines des graines est sensiblement plus élevée avec l’application en bande latérale qu’avec l’application en bande médiane et avec l’urée qu’avec l’ammoniac. Le rendement grainier ainsi que l’absorption du N par la graine et la paille sont plus élevés quand l’urée est appliquée en bande latérale plutôt qu’à la volée. La densité du peuplement est plus élevée quand les engrais P sont appliqués en bande latérale plutôt qu’avec les semences, mais l’inverse est vrai pour le rendement grainier et l’absorption du N par la graine.
  Effect of supplementing...  
The NuPro was mixed daily with 500 g of feed and provided over a 21-d lactation. Jugular blood samples were obtained from sows on days 2, 7 and 20 of lactation to measure urea concentrations. Milk samples were obtained on days 7 and 20 of lactation for compositional analyses and quantification of 5’ monophosphate nucleotides.
L’impact d’un ajout de NuPro® (protéine dérivée de levures) dans la ration de truies en lactation, sur leurs performances et celles de leurs porcelets a é té étudié. Les traitements étaient: témoins (CTL, n=22), 30 g de NuPro par jour (NuPro30, n=22), et 60 g de NuPro par jour (NuPro60, n=21). Le NuPro é tait mélangé à chaque jour avec 500 g de moulée et donné pendant les 21 jours de lactation. Des échantillons sanguins ont été obtenus de la veine jugulaire des truies aux jours 2, 7 et 20 de lactation pour mesurer les concentrations d’urée. Des échantillons de lait ont été obtenus aux jours 7 et 20 de lactation pour analyses de composition et quantification des nucléotides 5‘ monophosphate. Les portées ont été uniformisées à 10±1 à 48h postpartum. Le poids et le gras dorsal des truies ont été noté s pendant la lactation ainsi que le poids des porcelets jusqu’au jour 56. La prise alimentaire des truies pendant la lactation et celle des porcelets dans les 5 semaines post-sevrage ont é té noté es. Les analyses statistiques ont é té faites avec PROC MIXED et une analyse de variance univariée (trois niveaux) selon un dispositif expérimental complètement aléatoire. Aucune des variables zootechniques mesurées n’a é té affectée par les traitements (P>0.1). De plus, la composition standard du lait est restée inchangée (P>0.1). Les concentrations de nucléotides dans le lait des truies étaient plus élevées au jour 7 qu’au jour 20 de lactation (P<0.001) mais n’étaient pas affectées par les traitements (P>0.1). En conclusion, supplémenter la ration de truies lactantes avec du NuPro n’augmente pas les concentrations de nucléotides dans le lait de truies et n’a pas d’effet bénéfique sur leur performance ou celle de leurs porcelets.
  Cropping practices modu...  
Glyphosate stimulated rhizobacterial growth while having no influence on saprotrophic fungi, suggesting a greater abundance of glyphosate-tolerant 5-enolpyruvylshikimate-3-phosphate synthase (EPSPS) in bacteria than in fungi. Glyphosate stimulated rhizosphere bacteria in pea but not in urea-fertilized durum wheat, which is consistent with inhibition of EPSPS tolerance to residual glyphosate through high ammonium levels.
De plus en plus de données issues d’études réalisées en conditions contrôlées suggèrent que l’utilisation de glyphosate peut modifier les assemblages de communautés microbiennes. Cependant, peu d’études se sont penchées sur l’influence du glyphosate dans les écosystèmes agricoles. Nous avons examiné quatre systèmes de production à base de blé typiques des Prairies canadiennes sur une période de deux ans afin de répondre à la question suivante : est-ce que le glyphosate appliqué avant les semis a un impact sur les microorganismes de la rhizosphère du sol et, le cas échéant, est-ce que les pratiques culturales influencent cet impact ? Le glyphosate a modifié les espèces dominant la communauté de champignons mycorhiziens à arbuscules de la rhizosphère, possiblement par l’intermédiaire de modifications de la physiologie de la plante hôte. Le glyphosate stimulait la croissance des rhizobactéries mais n’exerçait aucune influence sur les champignons saprotrophes, suggérant que la 5-énolpyruvylshikimate-3-phosphate synthase (EPSPS) tolérante au glyphosate est plus abondante chez les bactéries que chez les champignons. Le glyphosate stimulait les bactéries de la rhizosphère du pois, contrairement au blé dur fertilisé à l’urée, ce qui concorde avec une inhibition de la tolérance de l’EPSPS au glyphosate résiduel par des niveaux élevés d’ammonium. La mitigation des effets du glyphosate sur les bactéries de la rhizosphère par le labour suggère une réduction de l’activité du glyphosate résiduel par une augmentation de son adsorption aux sites de liaison du sol en mélangeant la terre. L’influence du glyphosate sur les bactéries négatives à Gram a été mitigée par la sécheresse survenue en 2007. Nos expériences suggèrent que les interactions entre la fertilité du sol, le labour et les pratiques culturales déterminent l’influence de l’utilisation du glyphosate sur les microorganismes de la rhizosphère.
  Monthly ammonia emissio...  
Agriculture is a major source of atmospheric NH3, and, of this, NH3 from fertilizers is perhaps the most easily managed. Recent shifts in nitrogen (N) fertilizer materials and improved placement of urea and related fertilizers have resulted in marked changes in emissions.
On associe les émissions d’ammoniac (NH3) venant de l’agriculture au transport transfrontalier des polluants atmosphériques et aux risques que cela pose pour la santé. Plus précisément, le NH3 réagit dans l’atmosphère en produisant de fines particules (PM2.5) qui sont véhiculées sur de grandes distances et qu’on considère accroître le taux de mortalité général ainsi que les taux de mortalité attribuables au cancer du poumon et aux maladies cardiovasculaires. L’agriculture est une source importante de NH3 atmosphérique et l’ammoniac issu des engrais est sans doute celui que l’on peut gérer le plus facilement. Une modification récente des matériaux employés pour fabriquer les engrais azotés (N) et de meilleures techniques d’application ont donné lieu à un changement marqué des émissions. Cet article décrit un modèle élaboré en vue de prévoir les émissions mensuelles de NH3 résultant des engrais, d’après les enquêtes réalisées par les agriculteurs et le personnel de l’industrie des amendements agricoles qui actualisent les données sur l’usage des engrais. Comparativement aux estimations antérieures d’Environnement Canada, on estime que la part des engrais N perdue sous forme de NH3 a diminué de 50 % dans la vaste région des Prairies (ce qui réduit considérablement la quantité totale de NH3) et d’environ 30 % dans l’est du Canada. En 2006, on estimait que l’application d’engrais libérait directement 1,0 × 108 kg de NH3 dans l’atmosphère, dont 73 % dans les Prairies et la majeure partie en mai. Dans l’ensemble, ceci indique que 6 % du N des engrais disparaît sous forme de NH3. De toute évidence, l’estimation des dégagements dépend fortement de l’actualisation des données sur les pratiques culturales.
  Temporal change in the ...  
Methods and Results: Rats were fed AIN93G diets containing HAMS (5% resistant starch type 2) or alphacell (control). HAMS increased faecal short-chain fatty acid output, faecal propionate and total bacteria output but reduced gut pH and blood urea concentrations compared with rats ingesting the control diet.
But : Examiner les changements de la communauté intestinale chez des rats recevant une ration contenant de l’amidon de maïs riche en amylose (AMRA). Méthodes et résultats : Nous avons donné à des rats une ration AIN93G contenant de l’AMRA (5 % d’amidon résistant de type 2) ou d’Alphacell (témoin). Par comparaison aux rats témoin, chez les rats qui ont reçu la ration avec AMRA, les acides gras à chaîne courte et le propionate des matières fécales ainsi que les bactéries totales ont augmenté, mais le pH intestinal et l’urémie ont baissé. Chez les rats qui ont reçu la ration avec AMRA, la communauté intestinale comprenait principalement 4 phylotypes homologues de Ruminococcus bromii, Bacteroides uniformis et d’organismes de la famille des Porphyromonadaceae encore non cultivés. L’augmentation des phylotypes correspondant aux Bacteroidetes s’est produite avant tout dans le cæcum, tandis que les organismes homologues de R. bromii ont été trouvés surtout dans les matières fécales. La ration contenant de l’AMRA a modifié la structure de la communauté de telle façon que le phylum Bacteroidetes est devenu le principal groupe de la communauté intestinale et que la richesse phylotypique de la communauté fécale a progressivement diminué pendant la période d’alimentation expérimentale. Conclusions : Avec la ration à AMRA, les organismes dont l’ammoniac est la principale source d’azote sont devenus prédominants dans les communautés cæcale et fécale. Outre l’aptitude à assimiler l’AMRA, l’ammoniac intestinal issu de l’urée endogène influe dans une importante mesure sur la composition de la communauté cæcale. L’augmentation de la concentration de propionate fécal, et non, comme on l’observe souvent après consommation d’amidon résistant, de la concentration de butyrate, dénote une communauté intestinale où prédominent les Bacteroidetes. Importance : Les changements provoqués par l’alimentation sont souvent évalués uniquement en fonction des glucides assimilables. Nous avons démontré que l’ammoniac issu de l’urée endogène influe dans une importante mesure sur la composition et la structure de la communauté intestinale chez les rats dont l’alimentation comprend ce substrat.
  Does Handling Physicall...  
Environmentally smart nitrogen (ESN) is a polymer-coated form of N that provides controlled-release, allowing higher seed-placed safe rates of urea fertilizer. The influence of coating integrity on the rate of N release in field conditions is unknown.
L’Environmentally smart nitrogen (ESN) est une forme d’azote recouvert de polymère qui permet d’obtenir une libération contrôlée permettant l’application de taux sécuritaires plus élevés sur les semences d’engrais à base d’urée. L’influence de l’intégrité du revêtement sur la vitesse de libération de N dans les conditions de terrain est inconnue. De 2008 à 2011, nous avons réalisé des études sur le terrain, près de Lethbridge (Alberta, Canada), pour déterminer l’impact des méthodes de manipulation sur le revêtement polymère de l’ESN quand il est appliqué sur des semences de canola (Brassica napus L.), de blé (Triticum aestivum L.) ou de triticale (X Triticosecale Wittmack). Des niveaux d’abrasion ont été créés lors de simulations en laboratoire (0-80 % de N libéré après 7 jours dans de l’eau à 23 °C, étalonné en incréments de 10 %; exp. 1) ou lors de la manipulation en collectant l’ESN à ses points de sortie lors de neuf mises en oeuvre, qui était soumis à deux méthodes de chargement et de déchargement au point distribution et à la ferme (9 × 2 × 2 factoriel; exp. 2). Les données sur le N libéré ont été corrélées avec les réponses des plantes sur le terrain en appliquant l’ESN sur les semences à un taux de 45 kg de N/ha pour le canola et de 90 kg de N/ha pour les céréales. Pour le traitement de libération de N le plus élevée lors de l’exp. 1, le peuplement en céréales et en canola étaient réduits d’environ 30 % et celui des céréales de printemps de 18 %. Le rendement en grains n’était pas affecté pour le blé d’hiver, mais réduit respectivement pour le canola et les céréales de printemps de 20 et 10 %. Lors de l’exp. 2, l’abrasion résultant du transfert de l’ESN dans de l’équipement contenant des dépôts écailleux ou des semoirs configurés avec des systèmes de manifold de tête opérant à vitesse de ventilateur élevée correspondait à des traitements de libération de N plus élevés, qui réduisaient le peuplement en canola ou en blé d’hiver. Les blessures aux cultures et le rendement en grains étaient toutefois en général compensés par des paramètres et un entretien de l’équipement adéquats.
  Reducing ammonia volati...  
Incorporation of broadcast pig slurry and urea into soil is incompatible with no-till production systems and alternative application methods that reduce NH3-N loss are required. The objective of this study was to assess the impact of incorporating urea and pig slurry in shallow furrows (banding) on NH3 volatilization.
Lorsque le lisier de porc et l’urée sont appliqués à la volée, leur incorporation au sol est incompatible avec les systèmes culturaux sans travail du sol. Il faudrait donc des méthodes d’application qui réduiraient les pertes d’azote ammoniacal (N-NH3). La présente étude visait à évaluer l’effet d’une application de lisier de porc ou d’urée en bandes (en sillons peu profonds) sur la volatilisation de l’ammoniac (NH3). Nous avons mené l’étude dans un champ à sol loameux-limoneux cultivé depuis deux ans sans travail du sol. Nous avons mesuré la volatilisation du NH3 pendant les 29 jours suivant une application d’urée ou de lisier de porc, à raison de 140 kg N ha-1, par épandage à la volée ou par incorporation en bandes à une profondeur de 5 cm. La forte activité uréasique et la température élevée du sol ainsi que l’absence de précipitations ont provoqué des pertes élevées de N-NH3, quel que soit le traitement. C’est l’épandage d’urée à la volée qui a entraîné la plus forte perte de N (64 % du N appliqué), suivi de l’application d’urée en bandes (31 %), de l’épandage de lisier à la volée (29 %) et de l’application de lisier en bandes (16 %). Les émissions élevées associées à l’épandage d’urée à la volée confirmaient les observations antérieures selon lesquelles les pertes par volatilisation sont élevées dans les sols cultivés sans travail du sol. La présence de résidus de culture à la surface de ces sols et la forte activité uréasique (288 µg N NH4 g-1 h-1) qui en découle ont sans doute beaucoup contribué à ces émissions élevées. L’incorporation du lisier et de l’urée en bandes n’a pas été aussi efficace que prévu pour réduire la volatilisation du NH3, mais pour des raisons différentes. Dans le cas du lisier, les émissions relativement élevées associées à l’application en bandes résultaient d’une incorporation incomplète du lisier dans les sillons peu profonds; il semble donc que cette pratique est peu avantageuse si le taux d’application est élevé. Dans le cas de l’urée appliquée en bandes, l’hydrolyse de l’urée concentrée a probablement provoqué des augmentations locales de la concentration de NH4+ et du pH, ce qui a accru l’intensité de la source de NH3 et les émissions de ce gaz. Il semble donc que l’incorporation de l’urée en bandes n’est peut-être pas aussi efficace pour réduire les émissions NH3 que son incorporation après épandage à la volée, puisque cette deuxième méthode augmente moins la teneur du sol en urée.
  Alternative nitrogen ma...  
In Study 1, the use of a coulter in fall or spring reduced seed yields, even when ammonium nitrate (AN) was broadcast in the spring, indicating crop damage. Spring broadcast applications of urea and urea ammonium nitrate (UAN) produced yields equivalent to spring broadcast AN.
Puisqu’on ne peut plus utiliser aussi librement les engrais à base de nitrate d’ammonium au Canada, on s’interroge considérablement sur les pratiques susceptibles de mieux minimiser les pertes d’azote (N) lors de la fertilisation du blé d’hiver. Les auteurs ont procédé à deux essais afin de comparer diverses techniques de gestion de l’azote automnales et printanières à la pratique courante qui consiste à épandre du nitrate d’ammonium (NA) au printemps. Dans le cadre de la première étude, l’usage d’un coutre à l’automne ou au printemps a diminué le rendement grainier, même après épandage de NA à la volée au printemps, signe que la culture avait été endommagée. L’épandage à la volée d’urée ou d’engrais à base d’urée et de nitrate d’ammonium (EUNA) au printemps engendre un rendement équivalent à celui obtenu avec l’épandage printanier de NA. L’application d’urée à la plantation assure un rendement grainier similaire à celui observé avec l’application printanière de NA. L’application d’EUNA à la fin de l’automne débouche sur un rendement inférieur à celui relevé quand l’application a lieu au printemps. La concentration de protéines varie d’un site-année à l’autre, mais elle est généralement inférieure à l’objectif visé de 115 g par kg, ce qui révèle une concentration ou une absorption de N inférieure à celle souhaitée. Lors des deux essais, l’application d’EUNA en bande, à la surface, à la fin de l’automne, donne de moins bons résultats que l’application d’autres produits à d’autres moments. Lors de la deuxième étude, le rendement grainier et la teneur en protéines étaient semblables quelque soit le type d’urée appliqué aux semis, et équivalaient à ceux obtenus avec l’épandage de NA à la volée, au printemps. Les auteurs ont également constaté qu’avec le taux d’humidité relativement faible relevé à l’automne et au printemps lors du deuxième essai, les sources d’azote protégées ne conduisent pas à un usage plus efficace de cet élément.
  Responses of Soil Nemat...  
The long-term application model of fertilizers lasted 13 years in a soybeane wheatecorn rotation, and included three treatments: no fertilizer (NF), chemical fertilizer (urea and ammonium phosphate, CF), and pig manure combined with chemical fertilizer (MCF).
Nous avons étudié les effets de l’utilisation à long terme d’engrais dans les cultures de soja sur la structure trophique des communautés de nématodes du sol. Trois traitements ont été appliqués sur une période de 13 ans dans une rotation soja-blé-maïs : aucun engrais (NF), engrais chimique (urée et phosphate d’ammonium) (CF) et combinaison de fumier de porc et d’engrais chimique (MCF). La structure trophique des communautés de nématodes du sol et les indices écologiques ont été déterminés à partir d’échantillons de sol prélevés durant la phase soja de la rotation, à cinq stades de la croissance de la culture, entre mai et octobre. L’application d’engrais a eu un effet significatif sur l’abondance des espèces phytoparasites, bactérivores et fongivores (P < 0,05) mais n’a eu aucun effet significatif sur la population totale de nématodes ni sur les populations d’espèces omnivores-prédatrices. L’abondance des nématodes phytoparasites était plus élevée pour le traitement NF que pour les traitements MCF et CF, et l’abondance des nématodes bactérivores était plus élevée pour le traitement MCF. L’utilisation d’engrais a eu un effet significatif sur l’indice de maturité des nématodes phytoparasites (PPI) et sur les indices écologiques du NCR (Nematode Channel Ratio) (P < 0,05). L’indice de diversité de Shannon-Weaver (H0) et les indices de richesse (SR) étaient plus élevés pour le traitement MCF que pour les traitements NF et CF. Pour les trois traitements, la population totale de nématodes et la population de nématodes phytoparasites augmentaient avec la croissance de la culture, ce qui s’explique probablement par l’augmentation de la quantité de nourriture disponible pour les espèces phytoparasites. Il y avait un effet significatif du stade de croissance du soja sur le H0, sur l’indice de maturité des nématodes libres (MI) et sur le PPI. Il y avait une corrélation significative entre l’abondance des nématodes bactérivores et la quantité d’éléments nutritifs dans le sol, ce qui donne à croire que ces nématodes pourraient servir d’indicateurs de la fertilité des sols.
  Nitrogen management and...  
Using ‘Kasumi’ as the test cultivar, three N fertilizer sources (ammonium nitrate, urea, and calcium nitrate), were evaluated at 60, 110, 160 and 210 kg N/ha in 1999 and at 100, 200 and 300 kg N/ha in 2000 and 2001 with a zero N rate each year, using a randomized complete block design.
De 1999 à 2001, au Centre de recherches sur les cultures abritées et industrielles, nous avons mené trois années d’essais au champ pour étudier les effets de la source et de la dose des apports d’azote (N) sur les taux de gomasho (trouble provoquant des taches sur le pétiole) et de pourriture molle (Erwinia carotovora ssp. carotovora) ainsi que le rendement du chou chinois, un des légumes asiatiques les plus cultivés dans le sud de l’Ontario. En utilisant ‘Kasumi’ comme cultivar d’essai, nous avons évalué trois sources de N (nitrate d’ammonium, urée et nitrate de calcium), appliquées à raison de 60, 110, 160 et 210 kg N/ha en 1999 et à raison de 100, 200 et 300 kg N/ha en 2000 et 2001, en maintenant chaque année une parcelle témoin sans apport de N. Les traitements étaient répartis en blocs complets randomisés. En 2000, nous avons ajouté ‘Ohken 75’ comme deuxième cultivar d’essai, en sous-parcelles. En 1999 et 2000, nous avons évalué l’effet de l’entreposage sur la fréquence du gomasho. Nous avons constaté que la source et la dose des apports de N influaient l’une et l’autre sur la fréquence du gomasho et sur celle de la pourriture molle mais que ces effets variaient selon les années et selon les cultivars. ‘Kasumi’ s’est révélé très sensible au gomasho et à la pourriture molle, tandis que ‘Ohken 75’ a été assez résistant aux deux troubles. La gravité du gomasho a augmenté durant les 4 semaines d’entreposage à 2 °C. Dans le cadre d’une autre expérience, nous avons cultivé 15 cultivars de type nappa en blocs complets randomisés et les avons évalués quant aux taux de gomasho et de pourriture molle, à la grosseur des pommes et à d’autres caractéristiques horticoles. Nous énumérons les cultivars qui se sont révélés résistants aux deux troubles tout en convenant à la production commerciale en Ontario.
  Barley productivity res...  
A multi-site study on the Canadian prairies was conducted to determine the effect of polymer-coated urea (Environmentally Smart Nitrogen, ESN) compared with urea on weed management and barley (Hordeum vulgare L.) yield and quality.
Les producteurs agricoles cherchent à obtenir des programmes de fertilisation des grandes cultures moins coûteux et plus écologiques. Une étude a été réalisée sur plusieurs sites des Prairies canadiennes pour déterminer l’effet de l’urée enrobée de polymère (UEP), comparativement à l’urée ordinaire, en ce qui a trait à la lutte contre les mauvaises herbes ainsi qu’au rendement et à la qualité de l’orge (Hordeum vulgare L.). Les traitements suivants ont été réalisés : cultivars d’orge demi nains et hauts; urée enrobée de polymère (UEP) et urée; 100 % et 150 % du taux de fertilisation azotée recommandé en fonction de l’analyse du sol; 50 % et 100 % de la dose d’herbicide homologuée. Nous avons appliqué les traitements aux mêmes parcelles durant quatre années consécutives. Le rendement de l’orge demi nain était plus élevé que celui des plantes hautes au cours de 13 des 20 années sites, mais la biomasse de mauvaises herbes était plus élevée dans 7 des 18 années sites pour le cultivar d’orge demi nain. Le taux de fertilisation azotée de 150 % a augmenté le rendement des deux cultivars au cours de 9 des 20 années sites et du cultivar demi nain au cours de quatre années sites supplémentaires. Le rendement de l’orge était souvent similaire entre l’UEP et l’urée, mais l’UEP a permis d’accroître le rendement au cours de trois années sites aux deux taux de fertilisation azotée, au cours de deux années sites supplémentaires au taux de 150 % et au cours d’une autre année site avec l’orge demi nain. La teneur en protéines du grain d’orge était plus élevée avec l’UEP qu’avec l’urée au cours de 8 des 20 années sites. L’information recueillie dans le cadre de cette étude sera utilisée pour conseiller les producteurs en matière de pratiques améliorées de production d’orge.
  NH  
Subsurface banding of urea can result in large ammonia (NH3 ) emissions following a local increase in soil ammonium (NH4+) concentration and pH. We conducted a field experiment to determine how application rates of subsurface banded urea impact NH3 volatilization.
L’application d’urée en bandes incorporées peut entraîner des émissions importantes d’ammoniac (NH3 ) suite à une augmentation locale de la concentration en ammonium (NH4+ ) et du pH du sol. Une expérience a été menée au champ pour déterminer l’impact du taux d’application de l’urée en bandes incorporées sur la volatilisation du NH3. L’urée a été appliquée en bandes à une profondeur de 5 cm dans un loam limoneux (pH=5.5) à des taux de 0, 6.1, 9.2, 13.3, 15.3 g N m-1. La volatilisation du NH3 (tunnels ventilé s), la concentration du sol en NH4+ et le pH du sol ont été mesuré s durant 25 d suivant l’application de l’urée. Les pertes d’azote par volatilisation ont augmenté exponentiellement en réponse à la hausse du taux d’application de l’urée jusqu’à 11.6% de l’azote apporté au taux d’application le plus élevé, indiquant qu’une fraction plus grande de l’azote de l’urée était perdue lorsque que le taux d’application était augmenté. Les pertes cumulées de N-NH3 ont été étroitement corrélées (R 2≥0.85) aux augmentations maximales de NH4+ et de pH du sol durant la période de mesure. L’influence combinée de ces deux facterus a probablement contribué à la non-linéarité de la réponse de la volatilisation au taux d’application de l’urée. Toutefois, l’augmentation rapide des pertes en NH3 quand le pH du sol a dépassé 7 suggère que le pH du sol a été le principal facteur responsible de la non-linéarité de la réponse de la volatilisation. Lorsque comparé s aux études précédentes, nos résultats suggèrent que la réponse des pertes de NH3 au taux d’application de l’urée est contrôlée par des facteurs similaires que l’urée soit appliquée en bandes incorporées ou épandue à la surface du sol.
  Alternative nitrogen ma...  
In Study 1, the use of a coulter in fall or spring reduced seed yields, even when ammonium nitrate (AN) was broadcast in the spring, indicating crop damage. Spring broadcast applications of urea and urea ammonium nitrate (UAN) produced yields equivalent to spring broadcast AN.
Puisqu’on ne peut plus utiliser aussi librement les engrais à base de nitrate d’ammonium au Canada, on s’interroge considérablement sur les pratiques susceptibles de mieux minimiser les pertes d’azote (N) lors de la fertilisation du blé d’hiver. Les auteurs ont procédé à deux essais afin de comparer diverses techniques de gestion de l’azote automnales et printanières à la pratique courante qui consiste à épandre du nitrate d’ammonium (NA) au printemps. Dans le cadre de la première étude, l’usage d’un coutre à l’automne ou au printemps a diminué le rendement grainier, même après épandage de NA à la volée au printemps, signe que la culture avait été endommagée. L’épandage à la volée d’urée ou d’engrais à base d’urée et de nitrate d’ammonium (EUNA) au printemps engendre un rendement équivalent à celui obtenu avec l’épandage printanier de NA. L’application d’urée à la plantation assure un rendement grainier similaire à celui observé avec l’application printanière de NA. L’application d’EUNA à la fin de l’automne débouche sur un rendement inférieur à celui relevé quand l’application a lieu au printemps. La concentration de protéines varie d’un site-année à l’autre, mais elle est généralement inférieure à l’objectif visé de 115 g par kg, ce qui révèle une concentration ou une absorption de N inférieure à celle souhaitée. Lors des deux essais, l’application d’EUNA en bande, à la surface, à la fin de l’automne, donne de moins bons résultats que l’application d’autres produits à d’autres moments. Lors de la deuxième étude, le rendement grainier et la teneur en protéines étaient semblables quelque soit le type d’urée appliqué aux semis, et équivalaient à ceux obtenus avec l’épandage de NA à la volée, au printemps. Les auteurs ont également constaté qu’avec le taux d’humidité relativement faible relevé à l’automne et au printemps lors du deuxième essai, les sources d’azote protégées ne conduisent pas à un usage plus efficace de cet élément.
  NH  
Subsurface banding of urea can result in large ammonia (NH3 ) emissions following a local increase in soil ammonium (NH4+) concentration and pH. We conducted a field experiment to determine how application rates of subsurface banded urea impact NH3 volatilization.
L’application d’urée en bandes incorporées peut entraîner des émissions importantes d’ammoniac (NH3 ) suite à une augmentation locale de la concentration en ammonium (NH4+ ) et du pH du sol. Une expérience a été menée au champ pour déterminer l’impact du taux d’application de l’urée en bandes incorporées sur la volatilisation du NH3. L’urée a été appliquée en bandes à une profondeur de 5 cm dans un loam limoneux (pH=5.5) à des taux de 0, 6.1, 9.2, 13.3, 15.3 g N m-1. La volatilisation du NH3 (tunnels ventilé s), la concentration du sol en NH4+ et le pH du sol ont été mesuré s durant 25 d suivant l’application de l’urée. Les pertes d’azote par volatilisation ont augmenté exponentiellement en réponse à la hausse du taux d’application de l’urée jusqu’à 11.6% de l’azote apporté au taux d’application le plus élevé, indiquant qu’une fraction plus grande de l’azote de l’urée était perdue lorsque que le taux d’application était augmenté. Les pertes cumulées de N-NH3 ont été étroitement corrélées (R 2≥0.85) aux augmentations maximales de NH4+ et de pH du sol durant la période de mesure. L’influence combinée de ces deux facterus a probablement contribué à la non-linéarité de la réponse de la volatilisation au taux d’application de l’urée. Toutefois, l’augmentation rapide des pertes en NH3 quand le pH du sol a dépassé 7 suggère que le pH du sol a été le principal facteur responsible de la non-linéarité de la réponse de la volatilisation. Lorsque comparé s aux études précédentes, nos résultats suggèrent que la réponse des pertes de NH3 au taux d’application de l’urée est contrôlée par des facteurs similaires que l’urée soit appliquée en bandes incorporées ou épandue à la surface du sol.
  Alternative nitrogen ma...  
In Study 1, the use of a coulter in fall or spring reduced seed yields, even when ammonium nitrate (AN) was broadcast in the spring, indicating crop damage. Spring broadcast applications of urea and urea ammonium nitrate (UAN) produced yields equivalent to spring broadcast AN.
Puisqu’on ne peut plus utiliser aussi librement les engrais à base de nitrate d’ammonium au Canada, on s’interroge considérablement sur les pratiques susceptibles de mieux minimiser les pertes d’azote (N) lors de la fertilisation du blé d’hiver. Les auteurs ont procédé à deux essais afin de comparer diverses techniques de gestion de l’azote automnales et printanières à la pratique courante qui consiste à épandre du nitrate d’ammonium (NA) au printemps. Dans le cadre de la première étude, l’usage d’un coutre à l’automne ou au printemps a diminué le rendement grainier, même après épandage de NA à la volée au printemps, signe que la culture avait été endommagée. L’épandage à la volée d’urée ou d’engrais à base d’urée et de nitrate d’ammonium (EUNA) au printemps engendre un rendement équivalent à celui obtenu avec l’épandage printanier de NA. L’application d’urée à la plantation assure un rendement grainier similaire à celui observé avec l’application printanière de NA. L’application d’EUNA à la fin de l’automne débouche sur un rendement inférieur à celui relevé quand l’application a lieu au printemps. La concentration de protéines varie d’un site-année à l’autre, mais elle est généralement inférieure à l’objectif visé de 115 g par kg, ce qui révèle une concentration ou une absorption de N inférieure à celle souhaitée. Lors des deux essais, l’application d’EUNA en bande, à la surface, à la fin de l’automne, donne de moins bons résultats que l’application d’autres produits à d’autres moments. Lors de la deuxième étude, le rendement grainier et la teneur en protéines étaient semblables quelque soit le type d’urée appliqué aux semis, et équivalaient à ceux obtenus avec l’épandage de NA à la volée, au printemps. Les auteurs ont également constaté qu’avec le taux d’humidité relativement faible relevé à l’automne et au printemps lors du deuxième essai, les sources d’azote protégées ne conduisent pas à un usage plus efficace de cet élément.
  Influence of controlled...  
Field experiments were conducted on Dark Gray Luvisolic soils (Typic Cryoboralf) from 2004 to 2006 (wheat-canola-barley rotation) near Star City, Saskatchewan, and from 2004 to 2007 (barley-canola-wheat-barley rotation) near Beaverlodge, Alberta. The aim was to compare the effects of controlled-release urea (CRU) vs. conventional urea (hereafter called urea) on seed yield and N (i.e., protein) concentration, and N use efficiency (NUE).
Les auteurs ont effectué des essais sur des luvisols gris foncé (cryoboralf typique) de 2004 à 2006 (assolement blé-canola-orge) près de Star City, en Saskatchewan, et de 2004 à 2007 (assolement orge-canola-blé) près de Beaverlodge, en Alberta. Ces essais sur le terrain devaient comparer l’incidence de l’urée à libération lente (ULL) à celle de l’urée ordinaire (urée dans le reste du texte) sur le rendement grainier et la teneur en N du grain (à savoir, protéines) ainsi que sur l’efficacité de l’utilisation du N (EUN). Les traitements combinaient le régime de travail du sol (travaille classique [TC] et non-travail du sol [NT]), la source de N (urée, ULL et mélange), la méthode de placement (en bandes au printemps, en bandes à l’automne et application fractionnée) et le taux d’application (0 à 90 kg de N par hectare). Le travail du sol et l’amendement n’interagissent pas pour modifier les variables de la culture. En général, le rendement grainier et l’absorption de N ainsi que, dans une moindre mesure, la concentration de N dans le grain augmentent avec le taux d’application d’engrais N jusqu’à 90 kg par hectare. L’application d’ULL ou d’urée en bandes à l’automne débouche généralement sur un rendement et une absorption de N plus faibles que l’application des mêmes amendements en bandes au printemps. L’application fractionnée d’urée (la moitié aux semis et l’autre moitié au tallage) donne lieu à un rendement grainier et à une teneur en N plus élevés au moins trois années-sites sur sept, comparativement à l’application d’un taux identique d’ULL et d’urée. Le mélange d’urée et d’ULL est aussi efficace que l’application d’ULL en bandes au printemps (à Star City seulement). Comparativement à l’urée, l’application d’ULL en bandes au printemps a entraîné une amélioration du rendement grainier, de l’absorption du N et de l’EUN à deux années-sites, les résultats étant similaires pour les autres années-sites. Les auteurs en concluent que dans les sols des Prairies canadiennes situés en zone boréale, l’application d’ULL en bandes au printemps est aussi efficace, voire davantage, certaines années, que celle d’urée pour ce qui est de la hausse du rendement et de l’absorption du N; cependant, l’application fractionnée d’urée s’avère parfois d’une efficacité supérieure, en plus de présenter l’avantage d’une gestion des risques.
  Effect of nitrogen fert...  
This study examined the effect of N fertilizer application rate on N2O emissions for irrigated potato production on a clay loam soil near Carberry, Manitoba, over two growing seasons. Treatments were an unfertilized control, and urea- N fertilizer application rates of 80, 160 and 240 kg N ha-1, which were applied as split applications.
Cette étude s’est intéressée à l’incidence du taux d’application des engrais N sur la quantitéde N2O émise par les cultures de pomme de terre irriguées, sur un loam argileux près de Carberry, au Manitoba, pendant deux périodes végétatives. Les traitements consistaient en une parcelle témoin non bonifiée et en l’application d’urée à raison de 80, 160 ou 240 kg de N par hectare (application fractionnée). L’application de 80 kg de N par hectare augmente le rendement en tubercules commercialisables comparativement à celui de la parcelle témoin non fertilisée, mais le rendement ne réagit pas aux taux d’application plus élevés. Les dégagements de N2O atteignent un maximum après l’application d’engrais et une pluie ou l’irrigation. La quantitéd’émissions après l’application d’engrais et l’addition d’eau était plus importante sur les buttes que dans les sillons en 2009, mais ce n’était pas le cas en 2010. L’accumulation d’eau dans les sillons explique sans doute les émissions plus importantes que sur les buttes la deuxième année. Les dégagements cumulatifs de N2O et l’intensitédes émissions de N2O établie en fonction du rendement augmentent de fac¸on linéaire avec le taux d’application des engrais N. Le coefficient d’émissions pendant la période végétative (EFgs) de la partie des engrais N qui se transforme en N2O était de 0,73% et n’augmente pas avec le taux d’application des engrais. Le coefficient d’émissions ajustépour l’année entière (EFwy), en supposant que 30 % des dégagements annuels surviennent en hiver et au dégel, s’élevait à 1,04 %, ce qui est inférieur à la valeur de 1,72% établie pour les terres irriguées du Canada par le protocole de niveau deux du GIEC canadien. La valeur plus faible de EFwy obtenue lors des relevés pourrait s’expliquer par la supposition, faite dans le protocole, que l’apport d’eau quand il y a irrigation (précipitations plus irrigation) équivaut au potentiel d’évapotranspiration (PET) de mai à octobre, ce qui laisse croire que la limitation d’eau ne restreint en aucune manière les dégagements de N2O. Dans le cadre de cette étude cependant, le ratio entre l’apport d’eau et le PET se situait en moyenne à 70 %, signe que l’eau pourrait avoir effectivement limitéles émissions de N2O, ce qui aurait donnéun EFwy inférieur à celui prévu par le protocole du deuxième niveau. Les résultats de cette étude suggèrent aussi qu’on pourrait réduire les émissions de N2O en évitant d’appliquer des engrais N au-delà du taux donnant un rendement op
  Reducing ammonia volati...  
Incorporation of broadcast pig slurry and urea into soil is incompatible with no-till production systems and alternative application methods that reduce NH3-N loss are required. The objective of this study was to assess the impact of incorporating urea and pig slurry in shallow furrows (banding) on NH3 volatilization.
Lorsque le lisier de porc et l’urée sont appliqués à la volée, leur incorporation au sol est incompatible avec les systèmes culturaux sans travail du sol. Il faudrait donc des méthodes d’application qui réduiraient les pertes d’azote ammoniacal (N-NH3). La présente étude visait à évaluer l’effet d’une application de lisier de porc ou d’urée en bandes (en sillons peu profonds) sur la volatilisation de l’ammoniac (NH3). Nous avons mené l’étude dans un champ à sol loameux-limoneux cultivé depuis deux ans sans travail du sol. Nous avons mesuré la volatilisation du NH3 pendant les 29 jours suivant une application d’urée ou de lisier de porc, à raison de 140 kg N ha-1, par épandage à la volée ou par incorporation en bandes à une profondeur de 5 cm. La forte activité uréasique et la température élevée du sol ainsi que l’absence de précipitations ont provoqué des pertes élevées de N-NH3, quel que soit le traitement. C’est l’épandage d’urée à la volée qui a entraîné la plus forte perte de N (64 % du N appliqué), suivi de l’application d’urée en bandes (31 %), de l’épandage de lisier à la volée (29 %) et de l’application de lisier en bandes (16 %). Les émissions élevées associées à l’épandage d’urée à la volée confirmaient les observations antérieures selon lesquelles les pertes par volatilisation sont élevées dans les sols cultivés sans travail du sol. La présence de résidus de culture à la surface de ces sols et la forte activité uréasique (288 µg N NH4 g-1 h-1) qui en découle ont sans doute beaucoup contribué à ces émissions élevées. L’incorporation du lisier et de l’urée en bandes n’a pas été aussi efficace que prévu pour réduire la volatilisation du NH3, mais pour des raisons différentes. Dans le cas du lisier, les émissions relativement élevées associées à l’application en bandes résultaient d’une incorporation incomplète du lisier dans les sillons peu profonds; il semble donc que cette pratique est peu avantageuse si le taux d’application est élevé. Dans le cas de l’urée appliquée en bandes, l’hydrolyse de l’urée concentrée a probablement provoqué des augmentations locales de la concentration de NH4+ et du pH, ce qui a accru l’intensité de la source de NH3 et les émissions de ce gaz. Il semble donc que l’incorporation de l’urée en bandes n’est peut-être pas aussi efficace pour réduire les émissions NH3 que son incorporation après épandage à la volée, puisque cette deuxième méthode augmente moins la teneur du sol en urée.
  Influence of controlled...  
Field experiments were conducted on Dark Gray Luvisolic soils (Typic Cryoboralf) from 2004 to 2006 (wheat-canola-barley rotation) near Star City, Saskatchewan, and from 2004 to 2007 (barley-canola-wheat-barley rotation) near Beaverlodge, Alberta. The aim was to compare the effects of controlled-release urea (CRU) vs. conventional urea (hereafter called urea) on seed yield and N (i.e., protein) concentration, and N use efficiency (NUE).
Les auteurs ont effectué des essais sur des luvisols gris foncé (cryoboralf typique) de 2004 à 2006 (assolement blé-canola-orge) près de Star City, en Saskatchewan, et de 2004 à 2007 (assolement orge-canola-blé) près de Beaverlodge, en Alberta. Ces essais sur le terrain devaient comparer l’incidence de l’urée à libération lente (ULL) à celle de l’urée ordinaire (urée dans le reste du texte) sur le rendement grainier et la teneur en N du grain (à savoir, protéines) ainsi que sur l’efficacité de l’utilisation du N (EUN). Les traitements combinaient le régime de travail du sol (travaille classique [TC] et non-travail du sol [NT]), la source de N (urée, ULL et mélange), la méthode de placement (en bandes au printemps, en bandes à l’automne et application fractionnée) et le taux d’application (0 à 90 kg de N par hectare). Le travail du sol et l’amendement n’interagissent pas pour modifier les variables de la culture. En général, le rendement grainier et l’absorption de N ainsi que, dans une moindre mesure, la concentration de N dans le grain augmentent avec le taux d’application d’engrais N jusqu’à 90 kg par hectare. L’application d’ULL ou d’urée en bandes à l’automne débouche généralement sur un rendement et une absorption de N plus faibles que l’application des mêmes amendements en bandes au printemps. L’application fractionnée d’urée (la moitié aux semis et l’autre moitié au tallage) donne lieu à un rendement grainier et à une teneur en N plus élevés au moins trois années-sites sur sept, comparativement à l’application d’un taux identique d’ULL et d’urée. Le mélange d’urée et d’ULL est aussi efficace que l’application d’ULL en bandes au printemps (à Star City seulement). Comparativement à l’urée, l’application d’ULL en bandes au printemps a entraîné une amélioration du rendement grainier, de l’absorption du N et de l’EUN à deux années-sites, les résultats étant similaires pour les autres années-sites. Les auteurs en concluent que dans les sols des Prairies canadiennes situés en zone boréale, l’application d’ULL en bandes au printemps est aussi efficace, voire davantage, certaines années, que celle d’urée pour ce qui est de la hausse du rendement et de l’absorption du N; cependant, l’application fractionnée d’urée s’avère parfois d’une efficacité supérieure, en plus de présenter l’avantage d’une gestion des risques.
  Soil Microbial Response...  
Urea [(NH2)2CO] applied in the seed row can damage seedlings and affect soil microorganisms. A field study was conducted in five site-years to compare the effects of seed-placed and side-banded N applied to barley (Hordeum vulgare L.) at 0 to120 kg ha-1 on rhizosphere and bulk-soil microbial biomass carbon (MBC) and functional diversity (H’), and to investigate if increasing barley seeding rate (200–400 seeds m-2) would modify the N effects.
L’urée [(NH2)2CO] appliquée au sillon d’ensemencement peut endommager les semis et nuire aux microorganismes du sol. Nous avons mené une étude au champ visant 5 années-sites de culture d’orge (Hordeum vulgare L.), afin d’étudier les effets d'azote (N) appliqué selon deux modes de localisation (au sillon d’ensemencement ou en bandes latérales), à raison de 0 à 120 kg ha-1, sur la concentration de carbone de la biomasse microbienne (CBM) et sur la diversité fonctionnelle des microorganismes (H’), dans le sol de la rhizosphère et dans le sol en général. Nous voulions également déterminer si une augmentation du taux d’ensemencement de l’orge (200 à 400 graines m-2) modifierait les effets de l’azote. Le taux d’application de N a eu un effet sur la concentration de CBM du sol de la rhizosphère dans le cas de 4 années-sites, soit 2 années-sites où cet effet suivait une relation quadratique, une où il suivait une relation cubique et une où il consistait d’une diminution linéaire. Dans le cas d’une année-site, le taux d’application de N a eu un effet sur la concentration de CBM du sol en général, et il s’agissait d’une diminution linéaire. Dans le cas d’une des années-sites où nous avons observé un effet sur le sol de la rhizosphère, cet effet dépendait du mode de localisation. Le taux d’application de N a aussi eu un effet sur la H’, dans le sol de la rhizosphère dans le cas de 3 années-sites et dans le sol en général dans le cas de 4 années-sites; cet effet suivait généralement une relation cubique et dépendait du mode de localisation. L’augmentation du taux d’ensemencement a fait augmenter la concentration de CBM, dans le sol de la rhizosphère dans le cas d’une année-site et dans le sol en général dans le cas de 3 années-sites, dont 2 années-sites où la concentration de CBM n’a augmenté qu’avec l’application en bandes latérales. L’augmentation du taux d’ensemencement a aussi fait augmenter la H’ dans le sol de la rhizosphère, dans le cas d’une année-site, et dans le sol en général, dans le cas de 2 années-sites. Jusqu’au taux de 60 kg ha-1, l’application de N en bandes latérales a eu peu d’effets nuisibles sur les microorganismes du sol; dans le cas de l’application au sillon d’ensemencement, seules les doses ne dépassant pas 30 kg N ha-1 ont eu peu d’effets nuisibles. L’augmentation du taux d’ensemencement n’a généralement pas atténué les effets nuisibles des fortes applications de N au sillon d’ensemencement.
  Tryptophan metabolism a...  
Sows were catheterised on day 70 of gestation and blood samples were drawn on day 37 before parturition, daily during the week before and the week after farrowing, and on days 14 and 21 of lactation. Plasma concentrations of amino acids, kynurenine, niacin, haptoglobin, urea, and vitamin B6 concentration in red blood cells were determined.
Même si un lien a été établi entre la teneur en tryptophane de la ration et les variations de la consommation d’aliments chez la truie en lactation, les mécanismes de ce phénomène demeurent inconnus. Nous avons étudié les variations du métabolisme du tryptophane en période péri partum chez 20 truies de race croisée Landrace × Large White multipares. À partir du jour de l’insémination jusqu’à la mise bas, nous avons donné aux truies une ration de gestation ordinaire, à raison de 3 kg/j. Ensuite, les truies ont eu accès à volonté à une ration de lactation ordinaire, jusqu’au sevrage. Le jour 70 de la gestation, les truies ont été cathétérisées, et des échantillons de sang ont été prélevés le jour 37 avant la mise bas, tous les jours durant la semaine précédant et la semaine suivant la mise bas ainsi que les jours 14 et 21 de la lactation. Nous avons mesuré les concentrations d’acides aminés, de kynurénine, de niacine, d’haptoglobine et d’urée dans le plasma ainsi que la concentration de vitamine B6 dans les globules rouges. Durant la semaine suivant la mise bas, les concentrations plasmatiques de tryptophane et de niacine ont baissé, tandis que la concentration de kynurénine plasmatique a augmenté (p < 0,05). Les 2e et 3e semaines de la lactation, les concentrations plasmatiques de tryptophane et de kynurénine sont retournées aux valeurs qu’elles avaient avant la mise bas, tandis que la concentration de niacine a augmenté pendant toute la durée de la lactation (p < 0,05). La concentration de vitamine B6 a progressivement augmenté au cours de la semaine suivant la mise bas (p < 0,05) pour ensuite demeurer constante, à une valeur élevée. La consommation moyenne d’aliments durant la lactation était en corrélation positive avec les concentrations moyennes de niacine (r2 = 0,25; p < 0,001) et de kynurénine (r2 = 0,31; p < 0,001) dans le plasma et avec la concentration de vitamine B6 dans les globules rouges (r2 = 0,68; p < 0,001). Ces résultats portent à croire que le catabolisme du tryptophane, probablement assuré par la voie de la kynurénine, est élevé pendant la première semaine qui suit la mise bas et que l’apport alimentaire de niacine et de vitamine B6 pourrait être temporairement inférieur aux valeurs optimales en début de lactation.
  Evaluation of nitrogen ...  
The sources, including calcium ammonium nitrate (CAN), urea ammonium nitrate (UAN), polymer-coated urea (PCU) and environmentally smart nitrogen (ESN) in 2007 and 2008, and urea (URE), were broadcast or in-soil banded at the rate of 225 kg N ha-1.
Nous avons comparé cinq différentes sources de N avec un traitement témoin (apport nul de N) afin d’évaluer leurs performances pour l’établissement de parcelles de référence riches en N plantées en maïs (Zea mays L.). Les produits, du nitrate d’ammonium et de calcium (CAN), du nitrate d’ammonium et d’urée (UAN), de l’urée enrobée de polymère (PCU), du ESN (Environmentally Smart Nitrogen) en 2007 et 2008 et de l’urée (URE), ont été épandus à la volée ou en bandes avec incorporation au sol à raison de 225 kg de N/ ha-1. Un essai a également été réalisé en serre avec de l’azote appliqué sous forme de CAN, d’URE et d’ESN. Nous avons mesuré le taux de photosynthèse net (PN) et les paramètres de fluorescence chlorophyllienne (Fv/Fm ou Fv'/Fm') afin d’estimer les effets des sources de N sur la photosynthèse du maïs. Nous avons calculé la capacité photosynthétique relative (RPC) et la capacité de fluorescence chlorophyllienne relative (RCFC) afin d’évaluer l’efficacité des sources de N pour l’établissement de parcelles de référence riches en N. Nous n’avons observé aucune différence dans la libération de N par les différents produits pouvant entraîner des différences quant à la RPC et à la RCFC pour la période normale d’établissement du diagnostic de l’état azoté du maïs. Par conséquent, dans nos conditions expérimentales, toutes les sources d’azote ont été également efficaces pour l’établissement de parcelles de référence riches en N. Nous avons également établi que les producteurs peuvent indifféremment épandre la source de N au moment du semis ou l’appliquer en bandes le long des rangs après la levée du maïs.
  NH  
Subsurface banding of urea can result in large ammonia (NH3 ) emissions following a local increase in soil ammonium (NH4+) concentration and pH. We conducted a field experiment to determine how application rates of subsurface banded urea impact NH3 volatilization.
L’application d’urée en bandes incorporées peut entraîner des émissions importantes d’ammoniac (NH3 ) suite à une augmentation locale de la concentration en ammonium (NH4+ ) et du pH du sol. Une expérience a été menée au champ pour déterminer l’impact du taux d’application de l’urée en bandes incorporées sur la volatilisation du NH3. L’urée a été appliquée en bandes à une profondeur de 5 cm dans un loam limoneux (pH=5.5) à des taux de 0, 6.1, 9.2, 13.3, 15.3 g N m-1. La volatilisation du NH3 (tunnels ventilé s), la concentration du sol en NH4+ et le pH du sol ont été mesuré s durant 25 d suivant l’application de l’urée. Les pertes d’azote par volatilisation ont augmenté exponentiellement en réponse à la hausse du taux d’application de l’urée jusqu’à 11.6% de l’azote apporté au taux d’application le plus élevé, indiquant qu’une fraction plus grande de l’azote de l’urée était perdue lorsque que le taux d’application était augmenté. Les pertes cumulées de N-NH3 ont été étroitement corrélées (R 2≥0.85) aux augmentations maximales de NH4+ et de pH du sol durant la période de mesure. L’influence combinée de ces deux facterus a probablement contribué à la non-linéarité de la réponse de la volatilisation au taux d’application de l’urée. Toutefois, l’augmentation rapide des pertes en NH3 quand le pH du sol a dépassé 7 suggère que le pH du sol a été le principal facteur responsible de la non-linéarité de la réponse de la volatilisation. Lorsque comparé s aux études précédentes, nos résultats suggèrent que la réponse des pertes de NH3 au taux d’application de l’urée est contrôlée par des facteurs similaires que l’urée soit appliquée en bandes incorporées ou épandue à la surface du sol.
  Evaluation of nitrogen ...  
The sources, including calcium ammonium nitrate (CAN), urea ammonium nitrate (UAN), polymer-coated urea (PCU) and environmentally smart nitrogen (ESN) in 2007 and 2008, and urea (URE), were broadcast or in-soil banded at the rate of 225 kg N ha-1.
Nous avons comparé cinq différentes sources de N avec un traitement témoin (apport nul de N) afin d’évaluer leurs performances pour l’établissement de parcelles de référence riches en N plantées en maïs (Zea mays L.). Les produits, du nitrate d’ammonium et de calcium (CAN), du nitrate d’ammonium et d’urée (UAN), de l’urée enrobée de polymère (PCU), du ESN (Environmentally Smart Nitrogen) en 2007 et 2008 et de l’urée (URE), ont été épandus à la volée ou en bandes avec incorporation au sol à raison de 225 kg de N/ ha-1. Un essai a également été réalisé en serre avec de l’azote appliqué sous forme de CAN, d’URE et d’ESN. Nous avons mesuré le taux de photosynthèse net (PN) et les paramètres de fluorescence chlorophyllienne (Fv/Fm ou Fv'/Fm') afin d’estimer les effets des sources de N sur la photosynthèse du maïs. Nous avons calculé la capacité photosynthétique relative (RPC) et la capacité de fluorescence chlorophyllienne relative (RCFC) afin d’évaluer l’efficacité des sources de N pour l’établissement de parcelles de référence riches en N. Nous n’avons observé aucune différence dans la libération de N par les différents produits pouvant entraîner des différences quant à la RPC et à la RCFC pour la période normale d’établissement du diagnostic de l’état azoté du maïs. Par conséquent, dans nos conditions expérimentales, toutes les sources d’azote ont été également efficaces pour l’établissement de parcelles de référence riches en N. Nous avons également établi que les producteurs peuvent indifféremment épandre la source de N au moment du semis ou l’appliquer en bandes le long des rangs après la levée du maïs.
  NH  
Subsurface banding of urea can result in large ammonia (NH3 ) emissions following a local increase in soil ammonium (NH4+) concentration and pH. We conducted a field experiment to determine how application rates of subsurface banded urea impact NH3 volatilization.
L’application d’urée en bandes incorporées peut entraîner des émissions importantes d’ammoniac (NH3 ) suite à une augmentation locale de la concentration en ammonium (NH4+ ) et du pH du sol. Une expérience a été menée au champ pour déterminer l’impact du taux d’application de l’urée en bandes incorporées sur la volatilisation du NH3. L’urée a été appliquée en bandes à une profondeur de 5 cm dans un loam limoneux (pH=5.5) à des taux de 0, 6.1, 9.2, 13.3, 15.3 g N m-1. La volatilisation du NH3 (tunnels ventilé s), la concentration du sol en NH4+ et le pH du sol ont été mesuré s durant 25 d suivant l’application de l’urée. Les pertes d’azote par volatilisation ont augmenté exponentiellement en réponse à la hausse du taux d’application de l’urée jusqu’à 11.6% de l’azote apporté au taux d’application le plus élevé, indiquant qu’une fraction plus grande de l’azote de l’urée était perdue lorsque que le taux d’application était augmenté. Les pertes cumulées de N-NH3 ont été étroitement corrélées (R 2≥0.85) aux augmentations maximales de NH4+ et de pH du sol durant la période de mesure. L’influence combinée de ces deux facterus a probablement contribué à la non-linéarité de la réponse de la volatilisation au taux d’application de l’urée. Toutefois, l’augmentation rapide des pertes en NH3 quand le pH du sol a dépassé 7 suggère que le pH du sol a été le principal facteur responsible de la non-linéarité de la réponse de la volatilisation. Lorsque comparé s aux études précédentes, nos résultats suggèrent que la réponse des pertes de NH3 au taux d’application de l’urée est contrôlée par des facteurs similaires que l’urée soit appliquée en bandes incorporées ou épandue à la surface du sol.
  Barley productivity res...  
A multi-site study on the Canadian prairies was conducted to determine the effect of polymer-coated urea (Environmentally Smart Nitrogen, ESN) compared with urea on weed management and barley (Hordeum vulgare L.) yield and quality.
Les producteurs agricoles cherchent à obtenir des programmes de fertilisation des grandes cultures moins coûteux et plus écologiques. Une étude a été réalisée sur plusieurs sites des Prairies canadiennes pour déterminer l’effet de l’urée enrobée de polymère (UEP), comparativement à l’urée ordinaire, en ce qui a trait à la lutte contre les mauvaises herbes ainsi qu’au rendement et à la qualité de l’orge (Hordeum vulgare L.). Les traitements suivants ont été réalisés : cultivars d’orge demi nains et hauts; urée enrobée de polymère (UEP) et urée; 100 % et 150 % du taux de fertilisation azotée recommandé en fonction de l’analyse du sol; 50 % et 100 % de la dose d’herbicide homologuée. Nous avons appliqué les traitements aux mêmes parcelles durant quatre années consécutives. Le rendement de l’orge demi nain était plus élevé que celui des plantes hautes au cours de 13 des 20 années sites, mais la biomasse de mauvaises herbes était plus élevée dans 7 des 18 années sites pour le cultivar d’orge demi nain. Le taux de fertilisation azotée de 150 % a augmenté le rendement des deux cultivars au cours de 9 des 20 années sites et du cultivar demi nain au cours de quatre années sites supplémentaires. Le rendement de l’orge était souvent similaire entre l’UEP et l’urée, mais l’UEP a permis d’accroître le rendement au cours de trois années sites aux deux taux de fertilisation azotée, au cours de deux années sites supplémentaires au taux de 150 % et au cours d’une autre année site avec l’orge demi nain. La teneur en protéines du grain d’orge était plus élevée avec l’UEP qu’avec l’urée au cours de 8 des 20 années sites. L’information recueillie dans le cadre de cette étude sera utilisée pour conseiller les producteurs en matière de pratiques améliorées de production d’orge.
  Influence of controlled...  
Field experiments were conducted on Dark Gray Luvisolic soils (Typic Cryoboralf) from 2004 to 2006 (wheat-canola-barley rotation) near Star City, Saskatchewan, and from 2004 to 2007 (barley-canola-wheat-barley rotation) near Beaverlodge, Alberta. The aim was to compare the effects of controlled-release urea (CRU) vs. conventional urea (hereafter called urea) on seed yield and N (i.e., protein) concentration, and N use efficiency (NUE).
Les auteurs ont effectué des essais sur des luvisols gris foncé (cryoboralf typique) de 2004 à 2006 (assolement blé-canola-orge) près de Star City, en Saskatchewan, et de 2004 à 2007 (assolement orge-canola-blé) près de Beaverlodge, en Alberta. Ces essais sur le terrain devaient comparer l’incidence de l’urée à libération lente (ULL) à celle de l’urée ordinaire (urée dans le reste du texte) sur le rendement grainier et la teneur en N du grain (à savoir, protéines) ainsi que sur l’efficacité de l’utilisation du N (EUN). Les traitements combinaient le régime de travail du sol (travaille classique [TC] et non-travail du sol [NT]), la source de N (urée, ULL et mélange), la méthode de placement (en bandes au printemps, en bandes à l’automne et application fractionnée) et le taux d’application (0 à 90 kg de N par hectare). Le travail du sol et l’amendement n’interagissent pas pour modifier les variables de la culture. En général, le rendement grainier et l’absorption de N ainsi que, dans une moindre mesure, la concentration de N dans le grain augmentent avec le taux d’application d’engrais N jusqu’à 90 kg par hectare. L’application d’ULL ou d’urée en bandes à l’automne débouche généralement sur un rendement et une absorption de N plus faibles que l’application des mêmes amendements en bandes au printemps. L’application fractionnée d’urée (la moitié aux semis et l’autre moitié au tallage) donne lieu à un rendement grainier et à une teneur en N plus élevés au moins trois années-sites sur sept, comparativement à l’application d’un taux identique d’ULL et d’urée. Le mélange d’urée et d’ULL est aussi efficace que l’application d’ULL en bandes au printemps (à Star City seulement). Comparativement à l’urée, l’application d’ULL en bandes au printemps a entraîné une amélioration du rendement grainier, de l’absorption du N et de l’EUN à deux années-sites, les résultats étant similaires pour les autres années-sites. Les auteurs en concluent que dans les sols des Prairies canadiennes situés en zone boréale, l’application d’ULL en bandes au printemps est aussi efficace, voire davantage, certaines années, que celle d’urée pour ce qui est de la hausse du rendement et de l’absorption du N; cependant, l’application fractionnée d’urée s’avère parfois d’une efficacité supérieure, en plus de présenter l’avantage d’une gestion des risques.
  The fabrication and the...  
The pretreated corn starch (PCS) were coagulated from a NaOH/urea/H2O solution of native corn starch (NCS) using ethanol as the precipitant. NCS laurate (NCSL) and PCS laurate (PCSL) were fabricated by transesterification with methyl laurate under solvent-free conditions.
On a coagulé de l’amidon de maïs prétraité (AMP), extrait d’une solution aqueuse de NaOH/urée contenant de l’amidon de maïs indigène (AMI) en utilisant de l’éthanol comme agent précipitant. On a fabriqué du laurate d’AMI (LAMI) et du laurate d’AMP (LAMP) par transestérification avec le laurate de méthyle dans un milieu exempt de solvant. L’estérification a été caractérisée par des études de spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF) et de résonance nucléaire magnétique du carbone-13 solide (RNM-13C). Par microscopie électronique à balayage (MEB), on a montré que la taille de la plupart des macromolécules d’AMP et de LAMP atteignait environ 500 et de 50 à 100 nm, respectivement. La diffraction des rayons X a montré que le prétraitement NaOH/urée changeait le profil cristallin et que l’estérification se produisait surtout dans le domaine amorphe. La plus petite taille et la plus grande amorphité du domaine de l’AMP amélioraient le degré de substitution (SS) et l’efficacité de la réaction (ER) du LAMP. Ce dernier présentait une meilleure résistance à l’eau en raison directe de son DS, et il n’était pas gélatinisé dans l’eau chaude. De plus, il permettait d’obtenir des émulsions huile/eau d’une excellente stabilité.
  Modeling milk urea of W...  
Bastin, C., Laloux, L., Gillon, A., Miglior, F., Soyeurt, H., Hammami, H., Bertozzi, C., and Gengler, N. (2009). "Modeling milk urea of Walloon dairy cows in management perspectives.", Journal of Dairy Science (JDS), 92(7), pp. 3529-3540.
Bastin, C., Laloux, L., Gillon, A., Miglior, F., Soyeurt, H., Hammami, H., Bertozzi, C., et Gengler, N. (2009). « Modeling milk urea of Walloon dairy cows in management perspectives. », Journal of Dairy Science (JDS), 92(7), p. 3529-3540. doi : 10.3168/jds.2008-1904 Accès au texte intégral (en anglais seulement)
  Relationships between m...  
CWS (conventional tillage + without straw residues + urea), NWS (no tillage + without straw residues + urea), SCU (conventional tillage + without straw residues + controlled-release urea), HN (high stubbles + no tillage + urea), HC (high stubbles + conventional tillage + urea), SN (straw cover + no tillage + urea) and SNF (straw cover + no tillage + urea + continuous flooding).
Le méthane est produit en anaérobiose par des microorganismes anaérobies stricts qui décomposent la matière organique. Pour étudier les relations de régression entre les émissions de méthane et les microorganismes du sol, nous avons conçu un projet de deux ans sur la variation saisonnière des émissions de méthane et les activités totales des microorganismes du sol (ATMS), ainsi que les populations de méthanogènes (PMET) dans une rizière de double culture du riz faisant l’objet de différentes pratiques culturales. Les mesures ont été faites au moyen de la technique statique de chromatographie en phase gazeuse dans une enceinte fermée et de la méthode du nombre le plus probable. Pour déterminer l’effet moyen des traitements du sol sur les émissions de méthane, les ATMS et les PMET, sept pratiques culturales ont été utilisées dans cette étude : TCU (travail classique du sol, sans résidus de paille + urée); STU (sans travail du sol, sans résidus de paille + urée); TCUC (travail classique du sol, sans résidus de paille + libération contrôlée d’urée); CLST (chaume long, sans travail du sol + urée); CLTC (chaume long + travail classique du sol + urée); PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée) et PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée + inondation). Nous avons utilisé moyenne quotidienne des paramètres suivants pour l’analyse : émissions de méthane, ATMS et PMET. Le logiciel statistique R a été utilisé pour l’analyse de régression. Les différentes pratiques culturales ont influé de manière significative sur les flux de méthane, l’ATMS et les PMET. Nous avons aussi observé des variations saisonnières similaires dans les flux de méthane, l’ATMS et les PMET durant les saisons de croissance du riz. Nous avons constaté des corrélations fortement positives entre les flux de méthane, l’ATMS ou les PMET. Les modèles polynomiaux exponentiels ou quadratiques expliquent bien les deux relations respectives. L’analyse de régression a révélé que les PMET pouvaient expliquer au moins 97 % de la variance du flux de méthane (R2 = 0,97, P < 0,001), tandis que la précision d’ajustement du modèle de régression non linéaire du flux de méthane avec deux prédicteurs de l’ATMS et des PMET était légèrement supérieure que celle observée dans l’analyse de régression unidimensionnelle (R2 = 0,98, P < 0,001). On sait cependant que les émissions de méthane des rizières dépendent de nombreux facteurs, parmi lesquels l’ATMS et les PMET sont ceux qui influent le plus
  Rumen-protected lysine,...  
The analyzed crude protein content of the ADMP and DMP diets was 15.7 and 13.5 to 13.6%, respectively. The apparent total-tract digestibility of all measured nutrients, plasma urea-N, and urinary N excretion were decreased by the DMP diets compared with ADMP.
Cette étude visait à déterminer l’effet de la supplémentation en lysine, en méthionine et, plus particulièrement, en histidine d’une ration carencée en protéines métabolisables (PM) sur la performance de la vache laitière. L’expérience a duré 12 semaines et a porté sur 48 vaches Holstein. Après une période de deux semaines au cours desquelles les vaches ont reçu la même ration, nous avons réparti les vaches en groupes selon le rendement en lait et le nombre de jours de lactation, puis nous leur avons attribué au hasard l’une des quatre rations suivantes à base d’ensilage de maïs et d’ensilage mi-fané de luzerne : ration témoin, équilibrée en protéines métabolisables (EPM; PM : +9 g/jour); carencée en PM (CPM; PM : -317 g/jour); RCPM supplémentée en lysine non dégradée dans le rumen (AminoShure-L, Balchem Corp., New Hampton, NY) et en méthionine non dégradée dans le rumen (Mepron; Evonik Industries AG, Hanau, Allemagne; CPMLM); et ration CPMLM supplémentée par l’ajout d’une préparation expérimentale d’histidine non dégradée dans le rumen (CPMLMH). La teneur en protéines brutes des rations EPM et CPM était de 15,7 et de 13,5 à 13,6 %, respectivement. La digestibilité apparente dans le tube digestif total des éléments nutritifs mesurés, l’azote uréique plasmatique et l’excrétion urinaire d’azote ont diminué avec la ration CPM en comparaison des valeurs observées avec la ration EPM. Par rapport à la quantité d’azote ingérée, la sécrétion d’azote dans le lait a atteint une valeur plus élevée avec la ration CPM qu’avec la ration EPM. Comparativement à la ration EPM, la quantité de matière sèche ingérée (MSI) a eu tendance à être inférieure avec la ration CPM, mais elle était similaire dans le cas des rations CPMLM et CPMLMH (24,5; 23,0; 23,7 et 24,3 kg/jour, respectivement). Comme pour la MSI, le rendement en lait a diminué avec la ration CPM (35,2 kg/jour), tandis que les valeurs obtenues avec les rations CPMLM (36,9 kg/jour) et CPMLMH (38,5 kg/jour) étaient semblables à celle obtenue avec la ration EPM (38,8 kg/jour). Le modèle du National Research Council 2001 a donné une valeur sous-estimée du rendement en lait des vaches recevant la ration CPM, et ce, de 10,3 ± 0,75k g/jour en moyenne (± erreur type). La teneur du lait en matières grasses et en protéines vraies ne variait pas selon les rations, mais le rendement en protéines du lait était plus élevé avec les rations CPMLM et CPMLMH qu’avec la ration CPM et semblable à celui observé avec la ration EPM. La c
  The fabrication and the...  
The pretreated corn starch (PCS) were coagulated from a NaOH/urea/H2O solution of native corn starch (NCS) using ethanol as the precipitant. NCS laurate (NCSL) and PCS laurate (PCSL) were fabricated by transesterification with methyl laurate under solvent-free conditions.
On a coagulé de l’amidon de maïs prétraité (AMP), extrait d’une solution aqueuse de NaOH/urée contenant de l’amidon de maïs indigène (AMI) en utilisant de l’éthanol comme agent précipitant. On a fabriqué du laurate d’AMI (LAMI) et du laurate d’AMP (LAMP) par transestérification avec le laurate de méthyle dans un milieu exempt de solvant. L’estérification a été caractérisée par des études de spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF) et de résonance nucléaire magnétique du carbone-13 solide (RNM-13C). Par microscopie électronique à balayage (MEB), on a montré que la taille de la plupart des macromolécules d’AMP et de LAMP atteignait environ 500 et de 50 à 100 nm, respectivement. La diffraction des rayons X a montré que le prétraitement NaOH/urée changeait le profil cristallin et que l’estérification se produisait surtout dans le domaine amorphe. La plus petite taille et la plus grande amorphité du domaine de l’AMP amélioraient le degré de substitution (SS) et l’efficacité de la réaction (ER) du LAMP. Ce dernier présentait une meilleure résistance à l’eau en raison directe de son DS, et il n’était pas gélatinisé dans l’eau chaude. De plus, il permettait d’obtenir des émulsions huile/eau d’une excellente stabilité.
  Temporal change in the ...  
Methods and Results: Rats were fed AIN93G diets containing HAMS (5% resistant starch type 2) or alphacell (control). HAMS increased faecal short-chain fatty acid output, faecal propionate and total bacteria output but reduced gut pH and blood urea concentrations compared with rats ingesting the control diet.
But : Examiner les changements de la communauté intestinale chez des rats recevant une ration contenant de l’amidon de maïs riche en amylose (AMRA). Méthodes et résultats : Nous avons donné à des rats une ration AIN93G contenant de l’AMRA (5 % d’amidon résistant de type 2) ou d’Alphacell (témoin). Par comparaison aux rats témoin, chez les rats qui ont reçu la ration avec AMRA, les acides gras à chaîne courte et le propionate des matières fécales ainsi que les bactéries totales ont augmenté, mais le pH intestinal et l’urémie ont baissé. Chez les rats qui ont reçu la ration avec AMRA, la communauté intestinale comprenait principalement 4 phylotypes homologues de Ruminococcus bromii, Bacteroides uniformis et d’organismes de la famille des Porphyromonadaceae encore non cultivés. L’augmentation des phylotypes correspondant aux Bacteroidetes s’est produite avant tout dans le cæcum, tandis que les organismes homologues de R. bromii ont été trouvés surtout dans les matières fécales. La ration contenant de l’AMRA a modifié la structure de la communauté de telle façon que le phylum Bacteroidetes est devenu le principal groupe de la communauté intestinale et que la richesse phylotypique de la communauté fécale a progressivement diminué pendant la période d’alimentation expérimentale. Conclusions : Avec la ration à AMRA, les organismes dont l’ammoniac est la principale source d’azote sont devenus prédominants dans les communautés cæcale et fécale. Outre l’aptitude à assimiler l’AMRA, l’ammoniac intestinal issu de l’urée endogène influe dans une importante mesure sur la composition de la communauté cæcale. L’augmentation de la concentration de propionate fécal, et non, comme on l’observe souvent après consommation d’amidon résistant, de la concentration de butyrate, dénote une communauté intestinale où prédominent les Bacteroidetes. Importance : Les changements provoqués par l’alimentation sont souvent évalués uniquement en fonction des glucides assimilables. Nous avons démontré que l’ammoniac issu de l’urée endogène influe dans une importante mesure sur la composition et la structure de la communauté intestinale chez les rats dont l’alimentation comprend ce substrat.
  Fate of labeled urea-  
A field micro-plot experiment for summer maize was conducted in an irrigated winter wheat (Triticum aestivum)-summer maize (Zea mays L.) rotation system in Mazhuang, Xinji of Hebei province in the North China Plain, using the 15N isotope method to determine the effects of N application (rates and timing) on urea-15N fate, residual N effects and N recovery efficiency (NRE) by maize.
Nous avons effectué une expérience en microparcelles de plein champ sur le maïs, dans un système irrigué de rotation blé d’hiver (Triticum aestivum) – maïs d’été (Zea mays L.), dans le canton de Mazhuang de la municipalité de Xinji, dans la province de Hebei, dans la plaine du nord de la Chine. Nous avons employé l’isotope 15N pour déterminer les effets de la date et de la dose d’application du N sur le devenir du 15N de l’urée, le N résiduel et l’efficacité de récupération du N (ERN) par le maïs. L’expérience comportait trois doses de N (90, 180 et 270 kg ha-1); chacune de ces doses comprenait une application de base (30, 60 et 90 kg ha-1, respectivement) et une application en couverture (60, 120 et 180 kg N ha-1, respectivement), toutes deux marquées au 15N. Tous les traitements ont été irrigués deux fois, d’abord au moment des semis, puis au moment de l’application en couverture. Le N absorbé par le maïs provenant de l’application de base (6,8‑13 %) et de l’application en couverture (17‑30 %) a été mesuré. Le N résiduel dans la couche correspondant à une profondeur de 0 cm à 150 cm variait entre 45 % et 60 % lors de la première récolte de maïs, et était principalement concentré dans la couche superficielle de 20 cm. L’ERN par le grain et par la plante entière durant la première culture de maïs a été plus élevée dans le cas de l’application en couverture marquée au 15N (26‑31 % ou 41‑51 %, respectivement) que dans le cas de l’application de base marquée au 15N (18‑23 % ou 34‑43 %, respectivement). La concentration résiduelle de N dans la couche de 0 cm à 150 cm du sol laissée par l’application en couverture marquée au 15N (45‑47 %) était moins élevée que celle laissée par l’application de base marquée au 15N (55‑60 %) après la première récolte de maïs. Le taux de récupération du N résiduel s’établissait à 6‑11 % pour la deuxième culture, et à 1,5‑3,5 % pour la troisième culture. Les taux cumulatifs de récupération du N dans les rotations maïs-blé-maïs étaient plus élevés dans le cas de l’application en couverture marquée au 15N (49‑59 %) que dans le cas de l’application de base marquée au 15N (45‑55 %). La perte de N non comptabilisée s’est établie à 14‑24 % dans le cas de l’application de base marquée au 15N et à 20‑33 % dans le cas de l’application en couverture marquée au 15N, avec double dose d’application de base marquée au 15N. Notre étude semble indiquer qu’un taux de fertilisation azotée d’environ 180 kg ha-1 permet d’optimiser le rendement et l
  Effect of corn particle...  
The CC diets reduced the plasma concentration of branched-chained amino acids (P = 0.03) and leucine (P = 0.01), and tended to decrease that of isoleucine (P = 0.06) compared with the GC diets. No effect of diet was observed on plasma urea-N concentration.
Dans une première expérience, 39 bouvillons d’ossature moyenne (456 ± 41 kg) ont été utilisés dans un arrangement factoriel des traitements en 2 × 2 pour évaluer l’effet de différentes stratégies alimentaires pour maximiser le dépôt énergie/protéine sur les performances de finition et le profil des acides aminés plasmatique des bouvillons alimentés avec de l’ensilage de maïs ab libitum. Pour atteindre ce but, les bouvillons ont été complémentés individuellement soit avec 6,6 kg de MS j-1 de maïs cassé (MC) ou de maïs moulu (MM) en combinaison soit avec 540 g par j-1 de tourteau de soya extrait au solvent (SS) ou traitée au lignosulfonate (Soypass®; SL). La période de finition a durée 99 jours et il n’y a pas eu d’interaction entre les traitements. La matière sèche, le gain moyen quotidien et le ratio aliment : gain n’ont pas été affecté par les rations (P >0,10). Lorsque comparé à SS, le complément SL tendait a augmenté (P = 0,07) la couche de gras (1,3 et 2,2 ± 0,5 mm, respectivement). Les concentrations plasmatiques des acides aminés branchées (P = 0,03), de la leucine (P = 0,01), et de l’isoleucine (P = 0,06) ont été réduites avec la diète MC lorsque comparée avec la diète MM. Aucun effet des diètes n’a été observé sur la concentration de l’urée plasmatique. Dans une seconde expérience, quatre bouvillons ont été utilisés dans un dispositif en carré latin 4 × 4 pour évaluer la digestibilité de la diète et le bilan azoté. La réduction de la taille des particules du maïs a augmenté la digestibilité apparente de l’amidon (P = 0,01) et tendait à réduire la digestibilité apparente de la fibre au détergent neutre (P = 0,07). En conclusion, la formulation des rations avec du maïs cassé ou moulu en combinaison avec du tourteau de soya extrait au solvant ou traité avec du lignosulfonate ne semble pas bénéfique sur les performances des bouvillons et les paramètres de la digestion.
  The impact of lower gut...  
Columbus, D., Lapierre, H., Fuller, K.D., Htoo, J.K., and de Lange, C.F.M. (2012). "The impact of lower gut nitrogen supply on nitrogen balance and urea kinetics in growing pigs fed a valine-limiting diet.", Journal of Animal Science, 90(Suppl. 4), pp. 62-64.
Columbus, D., Lapierre, H., Fuller, K.D., Htoo, J.K., et de Lange, C.F.M. (2012). « The impact of lower gut nitrogen supply on nitrogen balance and urea kinetics in growing pigs fed a valine-limiting diet. », Journal of Animal Science, 90(Suppl. 4), p. 62-64. doi : 10.2527/jas.51843 Accès au texte intégral (en anglais seulement)
  Ammonia emissions from ...  
Along with these societal concerns, ammonia emission is a net loss of manure fertilizer value to the producer. A significant portion of cattle manure nitrogen, primarily from urinary urea, is converted to ammonium and eventually lost to the atmosphere as ammonia.
L’ammoniac qu’émettent les élevages pose un problème à la fois pour l’environnement et la santé, car il concourt à l’eutrophisation des eaux superficielles et contamine les eaux souterraines en nitrates, acidifie le sol et engendre la formation de particules fines. Il peut aussi aggraver le réchauffement climatique par la création d’oxyde nitreux. Outre ces préoccupations d’ordre sociétal, les émissions d’ammoniac entraînent une diminution du pouvoir fertilisant du fumier, ce qui constitue une perte nette pour l’agriculteur. Une importante partie de l’azote présent dans le fumier des bovins, essentiellement sous forme de l’urée que contient l’urine, se transforme en ammonium avant de s’évaporer dans l’air en tant qu’ammoniac. Les émissions d’ammoniac des élevages sont difficiles à calculer en raison des facteurs de diverse nature qui régulent la volatilisation du gaz, notamment la gestion du fumier, la température ambiante, la vitesse du vent, ainsi que la composition et le pH des déjections des animaux. Parmi les stratégies employées pour les quantifier figurent des méthodes micromé téorologiques, celle du bilan massique et celle des enceintes. Chacune a ses avantages et ses inconvénients, et s’applique différemment. Il est également intéressant de connaître le potentiel d’émission d’ammoniac (PEA) du fumier, indépendamment des paramètres environnementaux. D’aucuns suggèrent de recourir au rapport entre l’azote et les minéraux non volatils (phosphore, potassium, cendres), ou au ratio des isotopes d’azote dans le fumier. Les données existantes sur les coefficients et le flux des émissions d’ammoniac varient considérablement. Pour les exploitations laitières, on rapporte des coefficients d’émission de 0,82 à 250 g d’ammoniac par vache et par jour, avec une moyenne de 59 g par animal quotidiennement (n=31). Les flux d’ammoniac des exploitations laitières s’établissent en moyenne à 1,03 g par m2 à l’heure (n=24). Les pertes d’ammoniac sont sensiblement plus élevées dans les élevages de bovins de boucherie, où les émissions atteignent en moyenne 119 g par animal et par jour (n=9), avec un maximum allant jusqu’à 280 g par sujet quotidiennement. Dans les élevages de bovins de boucherie, les flux d’ammoniac se situent en moyenne à 0,174 g par m2 à l’heure (n=12). Quand on recourt au bilan massique de l’azote, on estime que les pertes quotidiennes d’azote sous forme d’ammoniac se situent entre 25 et 50% de l’azote excrété dans le fumier des vaches laitières et de
  A dose-response of cinn...  
For blood metabolites, except urea nitrogen concentration which was higher (P = 0.05) in lambs fed cinnamaldehyde at 200 mg/kg compared to those fed the control diet, no changes were observed for non-esterified fatty acids (NEFA), cholesterol and triglycerides concentrations.
Dans l’étude présentée ici, nous avions pour objectif de déterminer l’effet de différentes doses de cinnamaldéhyde sur la consommation de nourriture, le gain pondéral, l’indice de conversion alimentaire, les paramètres de la fermentation ruminale, les métabolites sanguins, le rendement boucher et la qualité de la viande d’agneaux recevant une ration à base d’orge. Nous avons utilisé 48 agnelles, groupées d’après leur poids vif, que nous avons réparties au hasard en différents traitements (n = 4) au sevrage (poids vif = 20,4 ± 1,12 kg). Pendant 18 semaines, les animaux ont eu accès à volonté à leur ration, offerte sous forme granulée (140 g de protéines brutes/kg de matière sèche; 309 g de fibres au détergent neutre/kg de matière sèche), et à de l’eau. Nous avons étudié 4 rations, données à 12 agnelles dans chaque cas : 1) ration témoin (sans cinnamaldéhyde); 2) ajout de cinnamaldéhyde à raison de 100 mg/kg de matière sèche; 3) ajout de cinnamaldéhyde à raison de 200 mg/kg de matière sèche; 4) ajout de cinnamaldéhyde à raison de 400 mg/kg de matière sèche. La consommation de matière sèche (CMS), le gain pondéral quotidien moyen (GPQM) et l’indice de conversion alimentaire (CMS/GPQM) n’ont pas été changés par l’ajout de cinnamaldéhyde à la ration. Le pH ruminal, les concentrations d’acides gras volatils totaux, les proportions molaires de certains acides gras volatils (acétate, propionate et valérate) ainsi que la concentration d’ammoniac étaient comparables pour les agnelles ayant reçu une ration additionnée de cinnamaldéhyde et celles ayant reçu la ration témoin. Pour ce qui est des métabolites sanguins, soit les acides gras non estérifiés, le cholestérol et les triglycérides, nous n’avons pas observé de changement; l’azote uréique fait exception, car sa concentration était plus élevée (P = 0,05) chez les agnelles ayant reçu la ration additionnée de 200 mg de cinnamaldéhyde que chez celles du groupe témoin. L’ajout de cinnamaldéhyde à la ration n’a pas eu d’effet sur les caractéristiques de la carcasse (poids du foie et du rumen, poids de la carcasse chaude, pourcentage d’habillage, épaisseur du gras dorsal [catégorie], classe de qualité, rendement en viande marchande [coupes primaires] ) ni sur le profil des acides gras du gras dorsal et du foie. Globalement, les caractéristiques sensorielles de la surlonge n’ont pas été changées, quoique l’intensité des flaveurs anormales était plus élevée (P < 0,01) dans le cas des morceaux provenant des agnelles qui a
  Concentration of cadmiu...  
Application of anhydrous ammonia (NH3) generally resulted in higher Cd concentration in durum grain than application of same level of other N sources including urea ammonium nitrate (UAN), urea and ammonium nitrate (AN), probably due to greater N efficiency from the NH3 as compared to the other sources.
La fertilisation peut avoir un effet sur la concentration de cadmium (Cd) dans le blé dur (Triticum durum L.). Une étude au champ de trois ans a été menée dans deux localités du sud ouest du Manitoba, au Canada, afin de déterminer les effets de la source de N, du moment où l’engrais est appliqué et de la manière dont il est appliqué sur la concentration de Cd dans le grain de blé dur cultivé sous régime de travail réduit du sol (RT) ou de travail classique du sol (CT). Nous avons observé des différences significatives entre années quant au rendement grainier et à la concentration de Cd dans le grain, ce qui révèle un effet marqué des conditions environnementales sur la quantité de Cd assimilable par les plantes. Le type de sol a également eu un effet important sur la concentration de Cd dans le grain de blé dur. La concentration et l’accumulation de Cd dans le grain étaient invariablement plus faibles pour les cultures sur le loam argileux de Newdale que pour les cultures sur le loam sableux fin de Stockton, et elles étaient également plus faibles pour les cultures sous régime RT que pour celles sous régime CT. L’application d’engrais azoté s’est traduite par une augmentation significative de la concentration de Cd dans le grain et une diminution significative de la concentration de Zn. L’augmentation de la concentration de Cd pourrait s’expliquer par une augmentation de la concentration de Cd dans la solution du sol, par une amélioration de la croissance de la culture, ou encore par la compétition entre le Cd et le Zn pour les sites de liaison du sol ou des racines suite à l’application d’engrais. Les effets de la source de N, du moment où l’engrais a été appliqué et de la manière dont il a été appliqué sur le rendement grainier et la concentration de Cd dans le grain étaient variables; les effets sur la concentration de Cd dans le grain étaient nuls ou beaucoup moindres que ceux de l’année et du type de sol. À doses égales, l’ammoniac anhydre (NH3) a généralement donné des concentrations plus élevées de Cd dans le grain de blé dur que le nitrate d’ammonium et d’urée, l’urée ou le nitrate d’ammonium, ce qui s’explique probablement par une plus grande efficacité d’utilisation de l’azote fourni sous forme de NH3. Dans les cas où le mode d’application des engrais a eu un effet, l’application en bandes a généralement entraîné une plus forte concentration de Cd dans le grain de blé dur que l’application des deux engrais dans une même bande, ce qui s’explique
  Fate of labeled urea-  
A field micro-plot experiment for winter wheat was conducted in an irrigated winter wheat (Triticum aestivum)-summer maize (Zea mays L.) rotation system in Mazhuang, Xinji of Hebei province in the North China Plain, using the 15N isotope method to determine the effects of N application (rates and timing), and irrigation frequency on urea-15N fate, residual-N and N recovery efficiency (NRE) of wheat.
Nous avons effectué une expérience en microparcelles de plein champ sur le blé d’hiver, dans un système irrigué de rotation blé d’hiver (Triticum aestivum) – maïs d’été (Zea mays), dans le canton de Mazhuang de la municipalité de Xinji, dans la province de Hebei, dans la plaine du nord de la Chine. Nous avons employé l’isotope 15N pour déterminer les effets de la date et de la dose d’application du N ainsi que de la fréquence d’irrigation sur le devenir du15N de l’urée, le N résiduel et l’efficacité de récupération du N (ERN) par le blé. Nous avons employé deux régimes d’irrigation (I2 et I3, correspondant à 2 et à 3 irrigations) et trois doses de N (150, 210 et 270 kg ha-1); chacune de ces doses comprenait une application de base de 90 kg ha-1 et une application en couverture de 60, 120 ou 180 kg N ha-1, toutes deux marquées au 15N. Nous avons mesuré le prélèvement total de N par le blé (186 à 238 kg ha-1) ainsi que la proportion de ce N qui provenait de l’engrais (environ 34 à 55 %). Environ 15 à 22 % du N prélevé provenait de l’application de base, et environ 16 à 40 % provenait de l’application en couverture. L’ERN (par le grain, ou par la plante entière) était plus élevée avec le régime I3 (39-41 %, ou 47-49 %) qu’avec le régime I2 (35-40 %, ou 42-47 %); l’ERN maximale par le grain, d’environ 40 %, a été obtenue avec 210 kg ha-1 de N sous I2 ou avec 150 kg ha-1 de N sous I3. Durant la première culture de blé, l’ERN (par le grain, ou par la plante entière) a été plus élevée dans le cas de l’application en couverture marquée au 15N (39-48 %, ou 45-56 %) que dans le cas de l’application de base marquée au 15N (30-37 %, ou 36-45 %), tandis que les pertes de N non comptabilisées étaient plus faibles dans le cas de l’application de base marquée au 15N (14-22 %) que dans celui de l’application en couverture marquée au 15N (14-35 %). La concentration résiduelle de N du sol laissée par l’application de base marquée au 15N (41-51%) était plus élevée que celle laissée par l’application en couverture marquée au 15N (18-35 %). Globalement, dans le sol jusqu’à une profondeur de 150 cm, la concentration résiduelle de N allait de 26 à 44 %, tandis que les pertes de N non comptabilisées allaient de 14 à 30 %. Le taux de récupération du N résiduel par les 2e et 3e cultures de la rotation comprenait 5 à 10 % de récupération par la culture de maïs et 1,7 à 3,5 % de récupération additionnelle par la culture subséquente de blé. Dans l’ensemble des rotations continues blé-
  Temporal change in the ...  
Methods and Results: Rats were fed AIN93G diets containing HAMS (5% resistant starch type 2) or alphacell (control). HAMS increased faecal short-chain fatty acid output, faecal propionate and total bacteria output but reduced gut pH and blood urea concentrations compared with rats ingesting the control diet.
But : Examiner les changements de la communauté intestinale chez des rats recevant une ration contenant de l’amidon de maïs riche en amylose (AMRA). Méthodes et résultats : Nous avons donné à des rats une ration AIN93G contenant de l’AMRA (5 % d’amidon résistant de type 2) ou d’Alphacell (témoin). Par comparaison aux rats témoin, chez les rats qui ont reçu la ration avec AMRA, les acides gras à chaîne courte et le propionate des matières fécales ainsi que les bactéries totales ont augmenté, mais le pH intestinal et l’urémie ont baissé. Chez les rats qui ont reçu la ration avec AMRA, la communauté intestinale comprenait principalement 4 phylotypes homologues de Ruminococcus bromii, Bacteroides uniformis et d’organismes de la famille des Porphyromonadaceae encore non cultivés. L’augmentation des phylotypes correspondant aux Bacteroidetes s’est produite avant tout dans le cæcum, tandis que les organismes homologues de R. bromii ont été trouvés surtout dans les matières fécales. La ration contenant de l’AMRA a modifié la structure de la communauté de telle façon que le phylum Bacteroidetes est devenu le principal groupe de la communauté intestinale et que la richesse phylotypique de la communauté fécale a progressivement diminué pendant la période d’alimentation expérimentale. Conclusions : Avec la ration à AMRA, les organismes dont l’ammoniac est la principale source d’azote sont devenus prédominants dans les communautés cæcale et fécale. Outre l’aptitude à assimiler l’AMRA, l’ammoniac intestinal issu de l’urée endogène influe dans une importante mesure sur la composition de la communauté cæcale. L’augmentation de la concentration de propionate fécal, et non, comme on l’observe souvent après consommation d’amidon résistant, de la concentration de butyrate, dénote une communauté intestinale où prédominent les Bacteroidetes. Importance : Les changements provoqués par l’alimentation sont souvent évalués uniquement en fonction des glucides assimilables. Nous avons démontré que l’ammoniac issu de l’urée endogène influe dans une importante mesure sur la composition et la structure de la communauté intestinale chez les rats dont l’alimentation comprend ce substrat.
  Relation of net portal ...  
A meta-analysis was conducted on 68 publications (90 experiments and 215 treatments) to study the effect of NI on net portal appearance (NPA) of nitrogenous nutrients [amino acids (AA), ammonia, and urea] in ruminants.
Pour abaisser l’absorption d’azote en vue d’augmenter l’efficacité de l’utilisation de cet élément et de réduire les effets environnementaux défavorables des productions animales, il faut évaluer les formes sous lesquelles l’azote est absorbé. Nous avons réalisé la méta-analyse de 68 publications (90 expériences et 215 traitements) pour étudier l’effet de l’absorption d’azote sur l’apparition portale nette de nutriments azotés (acides aminés, ammoniac et urée) chez les ruminants. En outre, nous avons examiné l’effet de divers facteurs énergétiques et protéiniques alimentaires sur cette relation. Les facteurs étudiés étaient : la consommation de matière sèche, la proportion de concentré dans la ration; la concentration alimentaire et la consommation de glucides ne faisant pas partie des composantes des fibres et de fibres solubles dans les détergents neutres, la concentration de nutriments digestibles totaux et de protéines brutes dans la ration, les protéines dégradables dans le rumen et non dégradables dans le rumen, exprimées en pourcentage de la matière sèche ou en pourcentage des protéines brutes. L’effet de l’espèce et du stade physiologique a également été examiné. Les analyses intra-expériences ont révélé que l’apparition portale nette d’azote d’acides aminés et d’azote ammoniacal a augmenté de façon linéaire, tandis que l’apparition portale nette d’azote uréique a diminué (ou le recyclage de l’azote uréique a augmenté) de façon linéaire avec l’absorption d’azote. En plus de l’absorption d’azote, de nombreuses covariables significatives ont pu être introduites dans chaque modèle d’apparition portale nette de nutriments azotés. Toutefois, seules la concentration de nutriments digestibles totaux et la consommation de fibres solubles dans les détergents neutres étaient des covariables significatives communes de l’absorption d’azote dans chacun des modèles d’apparition portale nette. D’après cette base de données, chez les ruminants, 60 % des quantités additionnelles d’azote absorbé ont donné lieu à l’apparition portale nette d’azote d’acides aminés sans effet de l’espèce sur la pente. Cependant, pour les mêmes valeurs d’absorption d’azote, de concentration de nutriments digestibles totaux et de consommation de fibres solubles dans les détergents neutres, les moutons ont absorbé davantage d’azote d’acides aminés que les bovins de boucherie et les vaches laitières. Par contre, l’espèce a eu tendance à influer sur la pente de la relation entre l’appariti
  Concentration of cadmiu...  
Application of anhydrous ammonia (NH3) generally resulted in higher Cd concentration in durum grain than application of same level of other N sources including urea ammonium nitrate (UAN), urea and ammonium nitrate (AN), probably due to greater N efficiency from the NH3 as compared to the other sources.
La fertilisation peut avoir un effet sur la concentration de cadmium (Cd) dans le blé dur (Triticum durum L.). Une étude au champ de trois ans a été menée dans deux localités du sud ouest du Manitoba, au Canada, afin de déterminer les effets de la source de N, du moment où l’engrais est appliqué et de la manière dont il est appliqué sur la concentration de Cd dans le grain de blé dur cultivé sous régime de travail réduit du sol (RT) ou de travail classique du sol (CT). Nous avons observé des différences significatives entre années quant au rendement grainier et à la concentration de Cd dans le grain, ce qui révèle un effet marqué des conditions environnementales sur la quantité de Cd assimilable par les plantes. Le type de sol a également eu un effet important sur la concentration de Cd dans le grain de blé dur. La concentration et l’accumulation de Cd dans le grain étaient invariablement plus faibles pour les cultures sur le loam argileux de Newdale que pour les cultures sur le loam sableux fin de Stockton, et elles étaient également plus faibles pour les cultures sous régime RT que pour celles sous régime CT. L’application d’engrais azoté s’est traduite par une augmentation significative de la concentration de Cd dans le grain et une diminution significative de la concentration de Zn. L’augmentation de la concentration de Cd pourrait s’expliquer par une augmentation de la concentration de Cd dans la solution du sol, par une amélioration de la croissance de la culture, ou encore par la compétition entre le Cd et le Zn pour les sites de liaison du sol ou des racines suite à l’application d’engrais. Les effets de la source de N, du moment où l’engrais a été appliqué et de la manière dont il a été appliqué sur le rendement grainier et la concentration de Cd dans le grain étaient variables; les effets sur la concentration de Cd dans le grain étaient nuls ou beaucoup moindres que ceux de l’année et du type de sol. À doses égales, l’ammoniac anhydre (NH3) a généralement donné des concentrations plus élevées de Cd dans le grain de blé dur que le nitrate d’ammonium et d’urée, l’urée ou le nitrate d’ammonium, ce qui s’explique probablement par une plus grande efficacité d’utilisation de l’azote fourni sous forme de NH3. Dans les cas où le mode d’application des engrais a eu un effet, l’application en bandes a généralement entraîné une plus forte concentration de Cd dans le grain de blé dur que l’application des deux engrais dans une même bande, ce qui s’explique
  Relationships between m...  
CWS (conventional tillage + without straw residues + urea), NWS (no tillage + without straw residues + urea), SCU (conventional tillage + without straw residues + controlled-release urea), HN (high stubbles + no tillage + urea), HC (high stubbles + conventional tillage + urea), SN (straw cover + no tillage + urea) and SNF (straw cover + no tillage + urea + continuous flooding).
Le méthane est produit en anaérobiose par des microorganismes anaérobies stricts qui décomposent la matière organique. Pour étudier les relations de régression entre les émissions de méthane et les microorganismes du sol, nous avons conçu un projet de deux ans sur la variation saisonnière des émissions de méthane et les activités totales des microorganismes du sol (ATMS), ainsi que les populations de méthanogènes (PMET) dans une rizière de double culture du riz faisant l’objet de différentes pratiques culturales. Les mesures ont été faites au moyen de la technique statique de chromatographie en phase gazeuse dans une enceinte fermée et de la méthode du nombre le plus probable. Pour déterminer l’effet moyen des traitements du sol sur les émissions de méthane, les ATMS et les PMET, sept pratiques culturales ont été utilisées dans cette étude : TCU (travail classique du sol, sans résidus de paille + urée); STU (sans travail du sol, sans résidus de paille + urée); TCUC (travail classique du sol, sans résidus de paille + libération contrôlée d’urée); CLST (chaume long, sans travail du sol + urée); CLTC (chaume long + travail classique du sol + urée); PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée) et PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée + inondation). Nous avons utilisé moyenne quotidienne des paramètres suivants pour l’analyse : émissions de méthane, ATMS et PMET. Le logiciel statistique R a été utilisé pour l’analyse de régression. Les différentes pratiques culturales ont influé de manière significative sur les flux de méthane, l’ATMS et les PMET. Nous avons aussi observé des variations saisonnières similaires dans les flux de méthane, l’ATMS et les PMET durant les saisons de croissance du riz. Nous avons constaté des corrélations fortement positives entre les flux de méthane, l’ATMS ou les PMET. Les modèles polynomiaux exponentiels ou quadratiques expliquent bien les deux relations respectives. L’analyse de régression a révélé que les PMET pouvaient expliquer au moins 97 % de la variance du flux de méthane (R2 = 0,97, P < 0,001), tandis que la précision d’ajustement du modèle de régression non linéaire du flux de méthane avec deux prédicteurs de l’ATMS et des PMET était légèrement supérieure que celle observée dans l’analyse de régression unidimensionnelle (R2 = 0,98, P < 0,001). On sait cependant que les émissions de méthane des rizières dépendent de nombreux facteurs, parmi lesquels l’ATMS et les PMET sont ceux qui influent le plus
  Relationships between m...  
CWS (conventional tillage + without straw residues + urea), NWS (no tillage + without straw residues + urea), SCU (conventional tillage + without straw residues + controlled-release urea), HN (high stubbles + no tillage + urea), HC (high stubbles + conventional tillage + urea), SN (straw cover + no tillage + urea) and SNF (straw cover + no tillage + urea + continuous flooding).
Le méthane est produit en anaérobiose par des microorganismes anaérobies stricts qui décomposent la matière organique. Pour étudier les relations de régression entre les émissions de méthane et les microorganismes du sol, nous avons conçu un projet de deux ans sur la variation saisonnière des émissions de méthane et les activités totales des microorganismes du sol (ATMS), ainsi que les populations de méthanogènes (PMET) dans une rizière de double culture du riz faisant l’objet de différentes pratiques culturales. Les mesures ont été faites au moyen de la technique statique de chromatographie en phase gazeuse dans une enceinte fermée et de la méthode du nombre le plus probable. Pour déterminer l’effet moyen des traitements du sol sur les émissions de méthane, les ATMS et les PMET, sept pratiques culturales ont été utilisées dans cette étude : TCU (travail classique du sol, sans résidus de paille + urée); STU (sans travail du sol, sans résidus de paille + urée); TCUC (travail classique du sol, sans résidus de paille + libération contrôlée d’urée); CLST (chaume long, sans travail du sol + urée); CLTC (chaume long + travail classique du sol + urée); PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée) et PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée + inondation). Nous avons utilisé moyenne quotidienne des paramètres suivants pour l’analyse : émissions de méthane, ATMS et PMET. Le logiciel statistique R a été utilisé pour l’analyse de régression. Les différentes pratiques culturales ont influé de manière significative sur les flux de méthane, l’ATMS et les PMET. Nous avons aussi observé des variations saisonnières similaires dans les flux de méthane, l’ATMS et les PMET durant les saisons de croissance du riz. Nous avons constaté des corrélations fortement positives entre les flux de méthane, l’ATMS ou les PMET. Les modèles polynomiaux exponentiels ou quadratiques expliquent bien les deux relations respectives. L’analyse de régression a révélé que les PMET pouvaient expliquer au moins 97 % de la variance du flux de méthane (R2 = 0,97, P < 0,001), tandis que la précision d’ajustement du modèle de régression non linéaire du flux de méthane avec deux prédicteurs de l’ATMS et des PMET était légèrement supérieure que celle observée dans l’analyse de régression unidimensionnelle (R2 = 0,98, P < 0,001). On sait cependant que les émissions de méthane des rizières dépendent de nombreux facteurs, parmi lesquels l’ATMS et les PMET sont ceux qui influent le plus
  Effects of metabolizabl...  
Compared with AMP, DMPL decreased milk protein content; both DMPL and DMPLM diets decreased milk protein yield. Urinary N losses and milk urea-N concentration were decreased by the MP-deficient diets compared with AMP.
Nous avons réalisé 2 expériences pour étudier les effets que peut avoir sur la performance des vaches laitières un supplément alimentaire de méthionine rumino-protégée (MetRP) ajouté à 2 rations pauvres en méthionine, l’une également pauvre en protéines métabolisables, l’autre à teneur adéquate en protéines métabolisables. Dans la première expérience, 36 vaches laitières Holstein ont été réparties en 12 groupes de 3 vaches chacun. Chaque groupe a été divisé en sous-groupes, selon la ration : 1) teneur adéquate en protéines métabolisables (PMA, bilan des protéines métabolisables positif selon le modèle laitier du National Research Council américain [2001]); 2) ration pauvre en protéines métabolisables additionnée de 100 g de lysine rumino-protégée (LysRP)/vache par jour (PMPL); et 3) ration PMPL additionnée de 24 g de MetRP/vache par jour (PMPLM). Dans la deuxième expérience, 120 vaches Holstein ont été réparties dans 6 enclos de 20 vaches chacun, puis une ration parmi les 3 décrites ci-après a attribuée aux enclos (3 enclos par ration) : 1) ration PMA additionnée de 76 g de LysRP/vache par jour (PMAL); et 2) PMAL (74 g de LysRP/vache par jour) additionnée de 24 g de MetRP/vache par jour (PMALM). Chaque expérience a duré 10 semaines (2 semaines d’adaptation, puis une période expérimentale de 8 semaines) après une période de covariation de 2 semaines (ce qui fait, en tout, 12 semaines). Dans la première expérience, les rations pauvres en protéines métabolisables ont entraîné la baisse de la digestibilité apparente des nutriments dans le tube digestif total, mais ont été sans effet statistiquement décelable sur la consommation de matière sèche, le rendement en lait, le rendement en matières grasses du lait et le pourcentage de matières grasses dans le lait. Par comparaison à la ration PMA, la ration PMPL a entraîné la baisse de la teneur en protéines du lait; par ailleurs, la ration PMPL et la ration PMPLM ont toutes deux entraîné la baisse du rendement en protéines laitières. Les pertes d’azote urinaire et la teneur en azote uréique du lait ont diminué chez les vaches recevant les rations pauvres en protéines métabolisables par comparaison aux rations PMA. Le potentiel d’émission d’ammoniac du fumier des vaches recevant une ration pauvre en protéines métabolisables a baissé d’environ 37 % par comparaison à celui du fumier des vaches recevant une ration PMA. Les concentrations plasmatiques de Lys et de Met n’ont pas été changées par les traitements, mais les
  Preparation and propert...  
In this paper, cellulose nanoparticles (CN) were coagulated from a NaOH/urea/H2O solution of microcrystalline cellulose (MC) using an ethanol/HCl aqueous solution as the precipitant. CN ranged in size from about 50 to 100 nm.
Dans le présent mémoire, on a coagulé des nanoparticules de cellulose (NC) à partir d’une solution NaOH-urée-H2O de cellulose microcristalline (CM) en utilisant une solution aqueuse éthanol-HCl comme précipitant. La taille des NC variait de 50 à 100 nm environ. Comparativement à la CM, les NC ont formé un nouveau réseau cristallin de cellulose II. Les nanocomposites d’amidon plastifié au glycérol (« GPS ») et de NC (GPS-NC) ont été préparés avec les NC comme agents de remplissage dans une matrice GPS par un procédé de moulage. Quand le niveau de charge est faible, les NC se dispersent uniformément dans la matrice GPS. La résistance à la traction est passée de 3,15 à 10,98 MPa quand la teneur en CN est passée de 0 à 5 % en poids. Les NC peuvent accroître la stabilité thermique des composites GPS-NC. Par ailleurs, la perméabilité à la vapeur d’eau est passée de 5,75 × 10-10 à, 43 × 10-10 g m-1 s-1 Pa-1. Les améliorations de ces propriétés sont peut-être attribuables à la bonne interaction entre l’agent de remplissage fait de NC et la matrice GPS en raison de la similarité des structures polysaccharidiques de la cellulose et de l’amidon.
  Relationships between m...  
CWS (conventional tillage + without straw residues + urea), NWS (no tillage + without straw residues + urea), SCU (conventional tillage + without straw residues + controlled-release urea), HN (high stubbles + no tillage + urea), HC (high stubbles + conventional tillage + urea), SN (straw cover + no tillage + urea) and SNF (straw cover + no tillage + urea + continuous flooding).
Le méthane est produit en anaérobiose par des microorganismes anaérobies stricts qui décomposent la matière organique. Pour étudier les relations de régression entre les émissions de méthane et les microorganismes du sol, nous avons conçu un projet de deux ans sur la variation saisonnière des émissions de méthane et les activités totales des microorganismes du sol (ATMS), ainsi que les populations de méthanogènes (PMET) dans une rizière de double culture du riz faisant l’objet de différentes pratiques culturales. Les mesures ont été faites au moyen de la technique statique de chromatographie en phase gazeuse dans une enceinte fermée et de la méthode du nombre le plus probable. Pour déterminer l’effet moyen des traitements du sol sur les émissions de méthane, les ATMS et les PMET, sept pratiques culturales ont été utilisées dans cette étude : TCU (travail classique du sol, sans résidus de paille + urée); STU (sans travail du sol, sans résidus de paille + urée); TCUC (travail classique du sol, sans résidus de paille + libération contrôlée d’urée); CLST (chaume long, sans travail du sol + urée); CLTC (chaume long + travail classique du sol + urée); PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée) et PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée + inondation). Nous avons utilisé moyenne quotidienne des paramètres suivants pour l’analyse : émissions de méthane, ATMS et PMET. Le logiciel statistique R a été utilisé pour l’analyse de régression. Les différentes pratiques culturales ont influé de manière significative sur les flux de méthane, l’ATMS et les PMET. Nous avons aussi observé des variations saisonnières similaires dans les flux de méthane, l’ATMS et les PMET durant les saisons de croissance du riz. Nous avons constaté des corrélations fortement positives entre les flux de méthane, l’ATMS ou les PMET. Les modèles polynomiaux exponentiels ou quadratiques expliquent bien les deux relations respectives. L’analyse de régression a révélé que les PMET pouvaient expliquer au moins 97 % de la variance du flux de méthane (R2 = 0,97, P < 0,001), tandis que la précision d’ajustement du modèle de régression non linéaire du flux de méthane avec deux prédicteurs de l’ATMS et des PMET était légèrement supérieure que celle observée dans l’analyse de régression unidimensionnelle (R2 = 0,98, P < 0,001). On sait cependant que les émissions de méthane des rizières dépendent de nombreux facteurs, parmi lesquels l’ATMS et les PMET sont ceux qui influent le plus
  Relationships between m...  
CWS (conventional tillage + without straw residues + urea), NWS (no tillage + without straw residues + urea), SCU (conventional tillage + without straw residues + controlled-release urea), HN (high stubbles + no tillage + urea), HC (high stubbles + conventional tillage + urea), SN (straw cover + no tillage + urea) and SNF (straw cover + no tillage + urea + continuous flooding).
Le méthane est produit en anaérobiose par des microorganismes anaérobies stricts qui décomposent la matière organique. Pour étudier les relations de régression entre les émissions de méthane et les microorganismes du sol, nous avons conçu un projet de deux ans sur la variation saisonnière des émissions de méthane et les activités totales des microorganismes du sol (ATMS), ainsi que les populations de méthanogènes (PMET) dans une rizière de double culture du riz faisant l’objet de différentes pratiques culturales. Les mesures ont été faites au moyen de la technique statique de chromatographie en phase gazeuse dans une enceinte fermée et de la méthode du nombre le plus probable. Pour déterminer l’effet moyen des traitements du sol sur les émissions de méthane, les ATMS et les PMET, sept pratiques culturales ont été utilisées dans cette étude : TCU (travail classique du sol, sans résidus de paille + urée); STU (sans travail du sol, sans résidus de paille + urée); TCUC (travail classique du sol, sans résidus de paille + libération contrôlée d’urée); CLST (chaume long, sans travail du sol + urée); CLTC (chaume long + travail classique du sol + urée); PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée) et PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée + inondation). Nous avons utilisé moyenne quotidienne des paramètres suivants pour l’analyse : émissions de méthane, ATMS et PMET. Le logiciel statistique R a été utilisé pour l’analyse de régression. Les différentes pratiques culturales ont influé de manière significative sur les flux de méthane, l’ATMS et les PMET. Nous avons aussi observé des variations saisonnières similaires dans les flux de méthane, l’ATMS et les PMET durant les saisons de croissance du riz. Nous avons constaté des corrélations fortement positives entre les flux de méthane, l’ATMS ou les PMET. Les modèles polynomiaux exponentiels ou quadratiques expliquent bien les deux relations respectives. L’analyse de régression a révélé que les PMET pouvaient expliquer au moins 97 % de la variance du flux de méthane (R2 = 0,97, P < 0,001), tandis que la précision d’ajustement du modèle de régression non linéaire du flux de méthane avec deux prédicteurs de l’ATMS et des PMET était légèrement supérieure que celle observée dans l’analyse de régression unidimensionnelle (R2 = 0,98, P < 0,001). On sait cependant que les émissions de méthane des rizières dépendent de nombreux facteurs, parmi lesquels l’ATMS et les PMET sont ceux qui influent le plus
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A meta-analysis was conducted on 68 publications (90 experiments and 215 treatments) to study the effect of NI on net portal appearance (NPA) of nitrogenous nutrients [amino acids (AA), ammonia, and urea] in ruminants.
Pour abaisser l’absorption d’azote en vue d’augmenter l’efficacité de l’utilisation de cet élément et de réduire les effets environnementaux défavorables des productions animales, il faut évaluer les formes sous lesquelles l’azote est absorbé. Nous avons réalisé la méta-analyse de 68 publications (90 expériences et 215 traitements) pour étudier l’effet de l’absorption d’azote sur l’apparition portale nette de nutriments azotés (acides aminés, ammoniac et urée) chez les ruminants. En outre, nous avons examiné l’effet de divers facteurs énergétiques et protéiniques alimentaires sur cette relation. Les facteurs étudiés étaient : la consommation de matière sèche, la proportion de concentré dans la ration; la concentration alimentaire et la consommation de glucides ne faisant pas partie des composantes des fibres et de fibres solubles dans les détergents neutres, la concentration de nutriments digestibles totaux et de protéines brutes dans la ration, les protéines dégradables dans le rumen et non dégradables dans le rumen, exprimées en pourcentage de la matière sèche ou en pourcentage des protéines brutes. L’effet de l’espèce et du stade physiologique a également été examiné. Les analyses intra-expériences ont révélé que l’apparition portale nette d’azote d’acides aminés et d’azote ammoniacal a augmenté de façon linéaire, tandis que l’apparition portale nette d’azote uréique a diminué (ou le recyclage de l’azote uréique a augmenté) de façon linéaire avec l’absorption d’azote. En plus de l’absorption d’azote, de nombreuses covariables significatives ont pu être introduites dans chaque modèle d’apparition portale nette de nutriments azotés. Toutefois, seules la concentration de nutriments digestibles totaux et la consommation de fibres solubles dans les détergents neutres étaient des covariables significatives communes de l’absorption d’azote dans chacun des modèles d’apparition portale nette. D’après cette base de données, chez les ruminants, 60 % des quantités additionnelles d’azote absorbé ont donné lieu à l’apparition portale nette d’azote d’acides aminés sans effet de l’espèce sur la pente. Cependant, pour les mêmes valeurs d’absorption d’azote, de concentration de nutriments digestibles totaux et de consommation de fibres solubles dans les détergents neutres, les moutons ont absorbé davantage d’azote d’acides aminés que les bovins de boucherie et les vaches laitières. Par contre, l’espèce a eu tendance à influer sur la pente de la relation entre l’appariti
  Relationships between m...  
CWS (conventional tillage + without straw residues + urea), NWS (no tillage + without straw residues + urea), SCU (conventional tillage + without straw residues + controlled-release urea), HN (high stubbles + no tillage + urea), HC (high stubbles + conventional tillage + urea), SN (straw cover + no tillage + urea) and SNF (straw cover + no tillage + urea + continuous flooding).
Le méthane est produit en anaérobiose par des microorganismes anaérobies stricts qui décomposent la matière organique. Pour étudier les relations de régression entre les émissions de méthane et les microorganismes du sol, nous avons conçu un projet de deux ans sur la variation saisonnière des émissions de méthane et les activités totales des microorganismes du sol (ATMS), ainsi que les populations de méthanogènes (PMET) dans une rizière de double culture du riz faisant l’objet de différentes pratiques culturales. Les mesures ont été faites au moyen de la technique statique de chromatographie en phase gazeuse dans une enceinte fermée et de la méthode du nombre le plus probable. Pour déterminer l’effet moyen des traitements du sol sur les émissions de méthane, les ATMS et les PMET, sept pratiques culturales ont été utilisées dans cette étude : TCU (travail classique du sol, sans résidus de paille + urée); STU (sans travail du sol, sans résidus de paille + urée); TCUC (travail classique du sol, sans résidus de paille + libération contrôlée d’urée); CLST (chaume long, sans travail du sol + urée); CLTC (chaume long + travail classique du sol + urée); PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée) et PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée + inondation). Nous avons utilisé moyenne quotidienne des paramètres suivants pour l’analyse : émissions de méthane, ATMS et PMET. Le logiciel statistique R a été utilisé pour l’analyse de régression. Les différentes pratiques culturales ont influé de manière significative sur les flux de méthane, l’ATMS et les PMET. Nous avons aussi observé des variations saisonnières similaires dans les flux de méthane, l’ATMS et les PMET durant les saisons de croissance du riz. Nous avons constaté des corrélations fortement positives entre les flux de méthane, l’ATMS ou les PMET. Les modèles polynomiaux exponentiels ou quadratiques expliquent bien les deux relations respectives. L’analyse de régression a révélé que les PMET pouvaient expliquer au moins 97 % de la variance du flux de méthane (R2 = 0,97, P < 0,001), tandis que la précision d’ajustement du modèle de régression non linéaire du flux de méthane avec deux prédicteurs de l’ATMS et des PMET était légèrement supérieure que celle observée dans l’analyse de régression unidimensionnelle (R2 = 0,98, P < 0,001). On sait cependant que les émissions de méthane des rizières dépendent de nombreux facteurs, parmi lesquels l’ATMS et les PMET sont ceux qui influent le plus
  Modeling milk urea of W...  
The aim of this study was to develop an adapted random regression test-day model for milk urea (MU) and to study the possibility of using predictions and solutions given by the model for management purposes.
La présente étude visait à mettre au point un modèle de régression aléatoire jour du test adapté à l’urée du lait et à examiner la possibilité d’utiliser les prédictions et les solutions données par ce modèle à des fins de gestion. Les données comportaient 607 416 taux d’urée du lait au jour du test se rapportant à des vaches en première lactation de 632 troupeaux de la Région wallonne, en Belgique. Plusieurs fonctions avancées ont été utilisées. Premièrement, pour détecter l’influence du troupeau, l’effet classique troupeau × jour du test a été divisé en trois nouveaux effets : un effet fixe troupeau × année, un effet fixe troupeau × période d’un mois et un effet aléatoire troupeau × jour du test. Une régression sur une période fixe a été ajoutée au modèle pour que la variation annuelle des taux d’urée du lait soit prise en compte à l’échelle d’une population. De plus, des processus autorégressifs d’ordre 1 ont été intégrés et nous ont permis d’examiner le lien entre les données de jours du test successifs. L’estimation de la composante de la variance a montré qu’une variance élevée est associée à l’effet aléatoire troupeau × jour du test (48 % de la variance totale), ce qui porte à croire que la conduite du troupeau exerce une forte influence sur le taux d’urée du lait. L’héritabilité a été estimée à 0,13. En comparant les taux d’urée du lait observés et prédits pour les animaux pris individuellement et pour le troupeau, nous avons défini les plages cibles de teneurs du lait en urée de manière à prendre en considération les caractéristiques de chaque vache et de chaque troupeau. Le taux d’urée de l’animal pris individuellement était considéré comme aberrant s’il était inférieur à 200 mg/L ou supérieur à 400 mg/L (plage cible utilisée sur le terrain) et si l’erreur de prédiction était supérieure à 50 mg/L (indication d’un écart significatif par rapport au taux attendu). Environ 7,5 % des taux d’urée mesurés entre juin 2007 et mai 2008 dépassaient ces seuils. Cette association a permis la détection de vaches potentiellement suspectes. En ce qui a trait au troupeau, le taux d’urée attendu a été considéré comme étant la somme des solutions données par le modèle pour les effets spécifiques du troupeau. Nous avons considéré qu’un troupeau s’écartait de la plage cible lui correspondant lorsque l’erreur de prédiction était supérieure à l’écart-type de la moyenne des taux d’urée par jour du test du troupeau. Les résultats ont révélé que 6,7 % des taux d’urée du
  Relationships between m...  
CWS (conventional tillage + without straw residues + urea), NWS (no tillage + without straw residues + urea), SCU (conventional tillage + without straw residues + controlled-release urea), HN (high stubbles + no tillage + urea), HC (high stubbles + conventional tillage + urea), SN (straw cover + no tillage + urea) and SNF (straw cover + no tillage + urea + continuous flooding).
Le méthane est produit en anaérobiose par des microorganismes anaérobies stricts qui décomposent la matière organique. Pour étudier les relations de régression entre les émissions de méthane et les microorganismes du sol, nous avons conçu un projet de deux ans sur la variation saisonnière des émissions de méthane et les activités totales des microorganismes du sol (ATMS), ainsi que les populations de méthanogènes (PMET) dans une rizière de double culture du riz faisant l’objet de différentes pratiques culturales. Les mesures ont été faites au moyen de la technique statique de chromatographie en phase gazeuse dans une enceinte fermée et de la méthode du nombre le plus probable. Pour déterminer l’effet moyen des traitements du sol sur les émissions de méthane, les ATMS et les PMET, sept pratiques culturales ont été utilisées dans cette étude : TCU (travail classique du sol, sans résidus de paille + urée); STU (sans travail du sol, sans résidus de paille + urée); TCUC (travail classique du sol, sans résidus de paille + libération contrôlée d’urée); CLST (chaume long, sans travail du sol + urée); CLTC (chaume long + travail classique du sol + urée); PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée) et PST (couverture de paille, sans travail du sol + urée + inondation). Nous avons utilisé moyenne quotidienne des paramètres suivants pour l’analyse : émissions de méthane, ATMS et PMET. Le logiciel statistique R a été utilisé pour l’analyse de régression. Les différentes pratiques culturales ont influé de manière significative sur les flux de méthane, l’ATMS et les PMET. Nous avons aussi observé des variations saisonnières similaires dans les flux de méthane, l’ATMS et les PMET durant les saisons de croissance du riz. Nous avons constaté des corrélations fortement positives entre les flux de méthane, l’ATMS ou les PMET. Les modèles polynomiaux exponentiels ou quadratiques expliquent bien les deux relations respectives. L’analyse de régression a révélé que les PMET pouvaient expliquer au moins 97 % de la variance du flux de méthane (R2 = 0,97, P < 0,001), tandis que la précision d’ajustement du modèle de régression non linéaire du flux de méthane avec deux prédicteurs de l’ATMS et des PMET était légèrement supérieure que celle observée dans l’analyse de régression unidimensionnelle (R2 = 0,98, P < 0,001). On sait cependant que les émissions de méthane des rizières dépendent de nombreux facteurs, parmi lesquels l’ATMS et les PMET sont ceux qui influent le plus
  Effects of oat β-glucan...  
Furthermore, dietary oat β-glucan decreased the levels of blood urea nitrogen, lactate acid, and creatine kinase activity in serum, and increased the levels of non-esterified fatty acids, lactic dehydrogenase activity in serum, and the content of liver glycogen.
Nous avons purifié du β-glucane de son d’avoine et étudié ses effets sur la course et les paramètres biochimiques qui y sont reliés. Pour notre expérience, nous avons utilisé des rats Sparsgue-Dawley mâles de 4 semaines nourris ou non de β-glucane de son d’avoine (312,5 mg kg-1 jour-1) pendant 7 semaines; après cette période, nous avons placé les rats sur un système de tapis roulant pour les épuiser. Tous les rats ont été immédiatement sacrifiés après cet exercice prolongé, et les principaux substrats métaboliques du sérum et du foie ont été dosés. Les résultats indiquent que l’ajout de β-glucane d’avoine à la ration des rats peut réduire leur poids dans une mesure significative et accroître leur temps de course maximum par comparaison aux rats témoins normaux (P < 0,05). De plus, le β-glucane d’avoine a entraîné la baisse de la concentration d’azote uréique et de lactate dans le sang et l’activité de la créatine kinase sérique, tandis que la concentration d’acides gras non estérifiés et l’activité de la déshydrogénase lactique sérique ont baissé, de même que la teneur du foie en glycogène. Nos travaux ont donc démontré qu’un apport alimentaire de β-glucane peut améliorer l’endurance des rats et faciliter leur récupération lorsqu’ils sont épuisés.
  Preparation of nanopart...  
The stability of nanoparticles in the presence of different dissociating buffers (EDTA, urea, SDS and DTT) was evaluated and the results showed that whey protein nanoparticles were covalently cross-linked by disulphide bonds.
La réticulation à basse température de protéines de lactosérum dénaturées par cyclage du pH est proposée pour développer des nanoparticules ayant une taille et des propriétés contrôlées. Des polymères solubles ont été produits en chauffant des dispersions de protéines de lactosérum à faible force ionique et pH neutre. La formation de nanoparticules a été induite par acidification des dispersions de polymères diluées, suivie d’une neutralisation du pH. L’effet des conditions d’agrégation sur les caractéristiques physico-chimiques et la stabilité des nanoparticules a été étudié. On a produit des nanoparticules d’un diamètre allant de 100 à 300 nm, dépendant du pH d’agrégation (5,0, 5,5, 6,0), de la concentration de calcium ajouté (0, 2,5, 5 mM) et de la durée de vieillissement au pH d’agrégation (0-75 h). La taille et la turbidité des dispersions de nanoparticules augmentaient avec la durée de vieillissement et la concentration de calcium. Le volume de nanoparticules diminuait quand la concentration de calcium augmentait lors du cyclage du pH, suggérant une structure interne moins poreuse et plus compacte. La stabilité des nanoparticules en présence de différents tampons dissociants (EDTA, urée, SDS et DTT) a été évaluée et les résultats obtenus montrent que les nanoparticules de protéines de lactosérum étaient réticulées de manière covalente par des ponts disulfures. Crown Copyright © 2009.
  Digestibilidade e metab...  
The effect of two sources of fat, calcium salts of soybean oil, Lac100® (Yakult), a source of omega-6 fatty acids or whole flaxseed (Linum usitatissiumum), a source of omega-3 fatty acids were evaluated to determine the apparent digestibility of dry matter (DDM), crude protein (DCP), neutral detergent fiber (DNDF), acid detergent fiber (DADF), and ether extract (DEE); and blood concentrations of HDL, LDL, VLDL, cholesterol, triglycerides, glucose, calcium, phosphorus, N-urea, and progesterone.
Deux sources de gras, des sels de calcium de l’huile de soja (Lac100® [Yakult]), source d’acides gras oméga 6, et des graines de lin entières (Linum usitatissimum), source d’acides gras oméga 3, ont été évaluées quant à leur effet sur la digestibilité apparente de la matière sèche, des protéines brutes, des fibres au détergent neutre, des fibres au détergent acide et de l’extrait à l’éther. Leur effet à également été évalué sur la concentration sanguine des lipoprotéines de haute densité (HDL), des lipoprotéines de basse densité (LDL), des lipoprotéines de très basse densité (VLDL), du cholestérol, des triglycérides, du glucose, du calcium, du phosphore, de l’azote uréique et de la progestérone. Dix vaches Holstein en lactation ont été réparties en deux groupes de traitement, et un dispositif complètement aléatoire a été utilisé. Chez les vaches ayant reçu du Lac100®, la valeur de la digestibilité apparente des fibres au détergent neutre (57,44 % contre 50,80 %) et celle de l’extrait à l’éther (77,70 % contre 72,18 %) étaient plus élevées que chez les vaches ayant reçu des graines de lin. Par comparaison aux vaches ayant reçu des graines de lin, nous avons observé, chez les vaches ayant reçu du Lac100®, de plus fortes concentrations sanguines de LDL (111,00 contre 45,46 mg/dL), de HDL (82,27 contre 64,93 mg/dL) et de cholestérol total (203,60 contre 116,13 mg/dL), ainsi que des concentrations d’azote uréique plus faibles (13,22 contre 15,19 mg/dL). Les concentrations sanguines de glucose, de calcium, de phosphore et de progestérone étaient semblables chez les vaches des deux groupes de traitement. Ces résultats semblent indiquer que le gras alimentaire modifie la digestibilité apparente des fibres au détergent neutre et de l’extrait à l’éther, de même que les concentrations sanguines de LDL, de HDL, de VLDL et de cholestérol total chez les vaches laitières en lactation.
  Technical note: Correct...  
The objective of this study was to evaluate the usefulness of correcting net portal absorption (NPA) of urea-N, ammonia, and AA-N for differences in methods prior to their inclusion into a meta-analysis.
L’objectif de l’étude présentée ici était de déterminer s’il est utile de corriger l’absorption portale nette (APN) d’azote uréique, ammoniacal et provenant des acides aminés pour tenir compte des différences de méthodes avant d’intégrer les valeurs à une méta-analyse. Nous avons posé comme hypothèse que la différence, ou le bilan des viscères à irrigation portale (VIP), entre les entrées d’azote (N apparemment digéré et N uréique) et les sorties (N ammoniacal et provenant des acides aminés) est nulle en l’absence d’erreurs de mesure et en supposant que les autres entrées et sorties d’azote sont relativement faibles et s’équilibrent. Nous avons constitué une base de données avec les valeurs tirées de 44 publications faisant état des résultats de 129 traitements (moutons, n = 71; bovins de boucherie, n = 32; vaches laitières, n = 26). Au besoin, nous avons recalculé l’APN d’azote uréique (n = 38) et ammoniacal (n = 35) pour avoir des valeurs établies en fonction du sang entier, tandis que les valeurs d’APN d’azote provenant des acides aminés (n = 87) ont été recalculées pour tout l’azote des acides aminés qui est passé par les VIP plutôt que seulement pour l’azote du groupe -amino. Avant les corrections, le bilan VIP était en moyenne de 22,9 % de l’azote ingéré (é.-t. : 29,0) pour tous les traitements; après les corrections, le bilan VIP a baissé de façon significative, pour passer à 10,2 % de l’azote ingéré (é.-t. : 34,7). Le bilan VIP ne différait pas d’une espèce à l’autre, ni avant, ni après les corrections. La correction de l’APN d’azote uréique, ammoniacal et provenant des acides aminés s’est traduite par l’augmentation de l’exactitude, sans amélioration de la précision. Par conséquent, d’un point de vue biologique, il semble opportun de recalculer les données publiées pour réduire le biais lié à des différences de méthodes, car cette approche permet de réduire les entrées d’azote en excès des sorties azotées.
  Digestibilidade e metab...  
The effect of two sources of fat, calcium salts of soybean oil, Lac100® (Yakult), a source of omega-6 fatty acids or whole flaxseed (Linum usitatissiumum), a source of omega-3 fatty acids were evaluated to determine the apparent digestibility of dry matter (DDM), crude protein (DCP), neutral detergent fiber (DNDF), acid detergent fiber (DADF), and ether extract (DEE); and blood concentrations of HDL, LDL, VLDL, cholesterol, triglycerides, glucose, calcium, phosphorus, N-urea, and progesterone.
Deux sources de gras, des sels de calcium de l’huile de soja (Lac100® [Yakult]), source d’acides gras oméga 6, et des graines de lin entières (Linum usitatissimum), source d’acides gras oméga 3, ont été évaluées quant à leur effet sur la digestibilité apparente de la matière sèche, des protéines brutes, des fibres au détergent neutre, des fibres au détergent acide et de l’extrait à l’éther. Leur effet à également été évalué sur la concentration sanguine des lipoprotéines de haute densité (HDL), des lipoprotéines de basse densité (LDL), des lipoprotéines de très basse densité (VLDL), du cholestérol, des triglycérides, du glucose, du calcium, du phosphore, de l’azote uréique et de la progestérone. Dix vaches Holstein en lactation ont été réparties en deux groupes de traitement, et un dispositif complètement aléatoire a été utilisé. Chez les vaches ayant reçu du Lac100®, la valeur de la digestibilité apparente des fibres au détergent neutre (57,44 % contre 50,80 %) et celle de l’extrait à l’éther (77,70 % contre 72,18 %) étaient plus élevées que chez les vaches ayant reçu des graines de lin. Par comparaison aux vaches ayant reçu des graines de lin, nous avons observé, chez les vaches ayant reçu du Lac100®, de plus fortes concentrations sanguines de LDL (111,00 contre 45,46 mg/dL), de HDL (82,27 contre 64,93 mg/dL) et de cholestérol total (203,60 contre 116,13 mg/dL), ainsi que des concentrations d’azote uréique plus faibles (13,22 contre 15,19 mg/dL). Les concentrations sanguines de glucose, de calcium, de phosphore et de progestérone étaient semblables chez les vaches des deux groupes de traitement. Ces résultats semblent indiquer que le gras alimentaire modifie la digestibilité apparente des fibres au détergent neutre et de l’extrait à l’éther, de même que les concentrations sanguines de LDL, de HDL, de VLDL et de cholestérol total chez les vaches laitières en lactation.
  Beres, Brian, Ph.D., P....  
Beres, B.L., McKenzie, R.H., Dowbenko, R., Badea, C., and Spaner, D.M. (2012). "Does Handling Physically Alter the Coating Integrity of ESN Urea Fertilizer?", Agronomy Journal, 104(4), pp. 1149-1159. doi : 10.2134/agronj2012.0044
Beres, B.L., McKenzie, R.H., Dowbenko, R., Badea, C., et Spaner, D.M. (2012). « Does Handling Physically Alter the Coating Integrity of ESN Urea Fertilizer? », Agronomy Journal, 104(4), p. 1149-1159. doi : 10.2134/agronj2012.0044
  Influence of long-term ...  
Field experiments (established in autumn 1979, with monoculture barley from 1980 to 1990 and barley/wheat-canola-triticale-pea rotation from 1991 to 2008) were conducted on two contrasting soil types (Gray Luvisol [Typic Haplocryalf] loam soil at Breton; Black Chernozem [Albic Agricryoll] silty clay loam soil at Ellerslie) in north-central Alberta, Canada, to determine the influence of tillage (zero tillage and conventional tillage), straw management (straw removed [SRem] and straw retained [SRet]), and N fertilizer rate (0, 50 and 100 kg N ha-1in SRet, and only 0 kg N ha-1 in SRem plots) on seed yield, straw yield, total N uptake in seed + straw (1991-2008), and N balance sheet (1980-2008). The N fertilizer urea was midrow-banded under both tillage systems in the 1991 to 2008 period.
Des expériences au champ (culture établie à l’automne 1979, avec une monoculture d’orge de 1980 à 1990 et une rotation orge/blé -canola-triticale-pois de 1991 à 2008) ont été effectuées sur deux types de sols bien différents (loam de luvisol gris [haplocryalf caractéristique] à Breton; loam argilo-limoneux de tchernoziom noir [agricryoll albique] à Ellerslie) dans le centre-nord de l’Alberta, au Canada, afin de déterminer l’effet du travail du sol (culture sans labour et travail du sol classique), de la gestion de la paille (paille ramassée [Sram] et paille laissée [Slaiss]) ainsi que du taux de fertilisation au N (0, 50 et 100 kg N ha-1 dans les parcelles Slaiss, et seulement 0 kg N ha-1 dans les parcelles Sram) sur le rendement en grains, sur le rendement en paille, sur l’absorption totale de N dans les grains et la paille (1991 à 2008), et sur le bilan du N (1980 à 2008). L’engrais de N (urée) a été appliqué en bandes entre les rangs dans les deux types de culture (avec ou sans labour) au cours de la période de 1991 à 2008. On a enregistré une hausse considérable du rendement en grains, du rendement en paille et de l’absorption totale de N dans les graines et dans la paille avec une augmentation de la dose de N jusqu’à 100 kg N ha-1 dans les deux types de culture. En moyenne, le travail du sol classique a donné un rendement supérieur en grains (supérieur de 279 kg ha-1) et en paille (supérieur de 252 kg ha-1) ainsi qu’une absorption totale de N supérieure dans les grains et la paille (supérieure de 6,0 kg N ha-1), par rapport à la culture sans labour, mais les différences étaient plus grandes à Breton qu’à Ellerslie. Par rapport au ramassage de la paille, le fait de laisser la paille sur place donnait un rendement en grains, un rendement en paille et une absorption totale de N dans les grains et dans la paille supérieurs sans application de N dans cette étude. Les quantités de N appliquées n’ayant pas été retrouvées pour la période de 1980 à 2008 allaient de 1 114 à 1 846 kg N ha-1 à Breton, et de 845 à 1 665 kg N ha-1 à Ellerslie, ce qui laisse supposer un grand potentiel de pertes de N dans le système sol-plantes par la dénitrification et par l’immobilisation du N dans le pool de N minéral du sol. En conclusion, le rendement de culture et l’absorption de N étaient plus faibles avec la culture sans labour qu’avec un travail du sol classique, et le fait de laisser la paille semble produire à long terme une amélioration graduelle de la productivité du s
  Grain Corn and Soil Nit...  
A field experiment was conducted for 3 yr (2004-2006) on a clay soil near Québec City, QC, Canada, to evaluate the effects of N fertilizer source and application on corn (Zea mays L.) yield, plant N accumulation, and residual soil inorganic N. Treatments consisted of an unfertilized control (0 N) and three sources of N fertilizer (urea ammonium nitrate 32% [UAN], calcium ammonium nitrate [CAN], and aqua ammonia [AA]) applied at three different concentrations (100, 150, and 200 kg N ha-1).
Il est possible d’améliorer l’efficacité des engrais azotés synthétiques en choisissant la source et la dose d’application d’engrais les plus appropriées aux réserves d’azote (N) dans le sol et au besoin des cultures. Une expérience sur le terrain a été menée pendant trois ans (de 2004 à 2006) sur un sol argileux, près de la ville de Québec, dans la province de Québec, au Canada, afin d’évaluer les effets des sources et des doses d’application d’engrais azotés sur le rendement du maïs (Zea mays L.), l’accumulation de N dans les plantes et la quantité de N inorganique résiduel dans le sol. Les traitements ont consisté à appliquer à un sol témoin non fertilisé (0 N) trois engrais azotés de sources différentes (nitrate d’ammonium et d’urée 32 % [UAN], nitrate d’ammonium et de calcium [CAN] et hydroxyde d'ammonium [AA]) à trois concentrations (100, 150 et 200 kg N ha-1). Les engrais azotés ont été épandus en bandes à 5 cm de profondeur entre les rangées de maïs au stade de croissance de six feuilles chaque année. La source d’engrais a eu des effets sur le maïs en grains en donnant les rendements moyens les plus élevés (8,9 Mg ha-1) et une accumulation totale de N dans les plantes fertilisées avec du nitrate d’ammonium et d’urée, toutes doses d’application confondues. Pour l’ensemble des sources d’engrais, le modèle linéaire plus plateau a le mieux décrit la réponse du maïs à l’application d’azote avec un taux optimal de 100, 124 et 128 kg N ha-1 pour l’UAN, le CAN et l’AA, respectivement. Chaque année, au moment de la récolte, la concentration de N inorganique résiduel dans le sol augmentait dans la couche supérieure. Dans des conditions de temps frais et humide, l’UAN s’est révélé la source d’engrais azoté synthétique la plus efficace lorsque le produit était appliqué en bandes latérales dans le sol.
  Technical note: Correct...  
The objective of this study was to evaluate the usefulness of correcting net portal absorption (NPA) of urea-N, ammonia, and AA-N for differences in methods prior to their inclusion into a meta-analysis.
L’objectif de l’étude présentée ici était de déterminer s’il est utile de corriger l’absorption portale nette (APN) d’azote uréique, ammoniacal et provenant des acides aminés pour tenir compte des différences de méthodes avant d’intégrer les valeurs à une méta-analyse. Nous avons posé comme hypothèse que la différence, ou le bilan des viscères à irrigation portale (VIP), entre les entrées d’azote (N apparemment digéré et N uréique) et les sorties (N ammoniacal et provenant des acides aminés) est nulle en l’absence d’erreurs de mesure et en supposant que les autres entrées et sorties d’azote sont relativement faibles et s’équilibrent. Nous avons constitué une base de données avec les valeurs tirées de 44 publications faisant état des résultats de 129 traitements (moutons, n = 71; bovins de boucherie, n = 32; vaches laitières, n = 26). Au besoin, nous avons recalculé l’APN d’azote uréique (n = 38) et ammoniacal (n = 35) pour avoir des valeurs établies en fonction du sang entier, tandis que les valeurs d’APN d’azote provenant des acides aminés (n = 87) ont été recalculées pour tout l’azote des acides aminés qui est passé par les VIP plutôt que seulement pour l’azote du groupe -amino. Avant les corrections, le bilan VIP était en moyenne de 22,9 % de l’azote ingéré (é.-t. : 29,0) pour tous les traitements; après les corrections, le bilan VIP a baissé de façon significative, pour passer à 10,2 % de l’azote ingéré (é.-t. : 34,7). Le bilan VIP ne différait pas d’une espèce à l’autre, ni avant, ni après les corrections. La correction de l’APN d’azote uréique, ammoniacal et provenant des acides aminés s’est traduite par l’augmentation de l’exactitude, sans amélioration de la précision. Par conséquent, d’un point de vue biologique, il semble opportun de recalculer les données publiées pour réduire le biais lié à des différences de méthodes, car cette approche permet de réduire les entrées d’azote en excès des sorties azotées.
  Apple Scab: Improving U...  
Fall treatments include leaf shredding, mulching, burning or removal of the leaf litter and the application of urea or a biological control agent.
Peu importe les traitements d'automne utilisés, le patron de maturation des ascospores ne changera pas mais la quantité d'ascospores sera plus basse (voir figure). Les modèles de prévision de la maturité des ascospores peuvent donc être utilisés.
  The impact of lower gut...  
The efficiency of using N [% of apparent ileal digestible intake; 72.9 ± 1.9, 84.9 ± 1.9, and 85.6 ± 2.3% (P = 0.01) for saline, casein, and CO(NH2)2, respectively] and Val (76.9 ± 1.9, 86.5 ± 1.9, and 86.5 ± 2.4; P = 0.02) for whole body protein and Val retention increased for casein and CO(NH2)2. Urea flux and urinary N excretion increased (P < 0.05) similarly for both N infusions, but this increase did not fully account for lower gut N disappearance.
Nous avons effectué un bilan azoté et une analyse de dilution isotopique pour déterminer les effets de l’apport en azote (N) dans le gros intestin sur la rétention de N la cinétique de la CO(NH2)2 chez les porcs en croissance. Nous avons installé une canule caecale et un cathéter jugulaire à 9 castrats (poids corporel initial : 22,4 ± 1,2 kg) que nous avons assignés au hasard à 1 traitement parmi 3 types de perfusion caecale de N : solution saline, caséine ou CO(NH2)2, ces 2 dernières perfusions étant administrées à raison de 40 % de la prise de N quotidienne. Tous les porcs ont reçu une ration à base d’amidon de maïs (Zea mays) et de tourteau de soya (Glycine max) dont l’acide aminé limitant est la valine. Les perfusions caecales de N n’ont pas eu d’incidence sur la digestibilité apparente de N dans le tube digestif (P > 0,05). L’efficacité de l’utilisation de N (% de l’apport digestible apparent dans l’iléon; 72,9 ± 1,9, 84,9 ± 1,9 et 85,6 ± 2,3 % [P = 0,01] pour la solution saline, la caséine et la CO[NH2]2, respectivement) et de la valine (76,9 ± 1,9, 86,5 ± 1,9 et 86,5 ± 2,4; P = 0,02) pour la synthèse protéique globale et la rétention de la valine a augmenté avec la caséine et la CO(NH2)2. Le flux d’urée et l’excrétion urinaire de N ont augmenté (P < 0,05) de façon similaire pour les deux perfusions de N, mais cette augmentation n’expliquait pas complètement la disparition de N dans le gros intestin. Cette disparition de N du gros intestin se fait sous la forme d’azote non protéique (ANP), lequel peut être utilisé par la flore microbienne du petit intestin pour la production d’acides aminés (AA); il doit être pris en compte pour la détermination de l’apport et des besoins en N et en AA.
  Influence of different ...  
The long-term fertilizer application lasted for 14 years, and included three treatments: pig manure combined with chemical fertilizer (MCF), chemical fertilizer (urea and ammonium phosphate, CF), and no fertilizer (NF).
Les nématodes phytoparasites peuvent causer de graves maladies des plantes et ainsi nuire aux cultures. Nous avons étudié les dynamiques temporelle et verticale des nématodes phytoparasites dans la région des sols noirs du nord-est de la Chine, en vue de déterminer si l’application d’engrais à long terme élimine les populations de ces nématodes et a une incidence sur leur répartition verticale. Nous avons évalué l’effet de trois traitements appliqués durant 14 années : lisier de porc combiné à des engrais chimiques, engrais chimiques (urée et phosphate d’ammonium) et aucun engrais. Le champ a été cultivé en rotations maïs-blé-soja de 3 ans. Nous avons prélevé des échantillons de sol durant la phase de culture de maïs et en avons extrait les nématodes, que nous avons ensuite identifiés et dénombrés. Six genres de nématodes phytoparasites dont l’abondance relative était supérieure à 0,1 % ont été trouvés. Le genre Heterodera était dominant dans le cas des trois traitements; son abondance relative était la plus élevée avec le traitement sans engrais (45,4 %) et la plus faible avec le traitement de lisier de porc combiné à des engrais chimiques (32,8 %). L’application d’engrais a eu un effet significatif sur l’abondance des nématodes totaux du sol, mais elle n’a pas eu un tel effet sur les nématodes phytoparasites, notamment ceux du genre Heterodera. Nous avons observé que l’abondance des nématodes totaux du sol, des nématodes phytoparasites et des nématodes du genre Heterodera variait significativement en fonction de la profondeur du sol et de l’interaction engrais × profondeur du sol. Les nématodes totaux du sol étaient principalement présents dans la strate de 0 à 20 cm, et les nématodes phytoparasites, dont ceux du genre Heterodera, étaient principalement présents dans la strate de 10 à 30 cm. Dans toutes les strates échantillonnées (0 à 80 cm), l’application d’engrais n’a pas eu d’effet significatif sur les nématodes phytoparasites, dont ceux du genre Heterodera. Nos résultats montrent que les engrais ne permettent pas d’éliminer efficacement les nématodes phytoparasites lorsque ceux-ci sont dominants et que leurs plantes hôtes sont présentes relativement abondantes.
  Nitrous oxide emissions...  
We tested this hypothesis using a laboratory incubation study in which N2O fluxes from two Alberta soils, being a Dark Brown Chernozem clay loam (Typic Haploboroll) and a Black Chernozem silty clay (Typic Haplocryoll) amended with raw beef cattle feedlot manure, SS, pelletized SS (PSS), and urea + monoammonium phosphate (UMP) were measured over 10 weeks.
La production de biogaz à partir du fumier des parcs d’engraissement de bovins de boucherie (Bos taurus) entraîne la cogénération de fumier digéré en anaérobiose, une matière riche en nutriments comportant une fraction solide (FS) souvent appliquée aux terres en culture. L’application de FS aux terres en culture pourrait permettre de réduire les émissions de N2O comparativement à l’application de fumier brut, en raison des changements biochimiques se produisant pendant la digestion anaérobie. Nous avons testé cette hypothèse dans le cadre d’une expérience d’incubation en laboratoire, au cours de laquelle les flux de N2O émanant de deux types de sols albertains, soit un loam argileux chernozémique brun foncé (haploboroll typique) et un loam limono-argileux chernozémique noir (haplocryoll typique), amendés au moyen de fumier brut provenant de parcs d’engraissement de bovins de boucherie, de FS, de FS granulé, et d’un mélange urée + phosphate de monoammonium (PMA), ont été mesurés pendant dix semaines. Les différents apports de fumier ont été appliqués à des taux correspondant à 100 et à 200 kg N/ha; un échantillon témoin n’ayant reçu aucun apport d’azote a été inclus aux fins de comparaison. Nous avons maintenu la teneur en humidité des sols amendés à près de 70 % de la capacité au champ, les sols amendés étant incubés pendant dix semaines à 22 °C. Des échantillons de gaz ont été prélevés après 0, 3 et 7 jours suivant le début de l’incubation et toutes les semaines par la suite, aux fins d’analyse du N2O et du CO2 par chromatographie en phase gazeuse. Les flux de N2O étaient différents selon l’apport de fumier appliqué, et aussi selon le type de sol, le taux d’application et le moment du prélèvement. Pour tous les apports, les émissions cumulatives moyennes émanant des sols amendés au moyen de FS (2,38 mg N/kg) et des sols amendés au moyen de PMA (0,59 mg N/kg) n’étaient pas différentes, les deux étant inférieures aux émissions émanant des sols amendés au moyen de FS granulé (10,7 mg N/kg) et des sols où le taux d’application de fumier était plus élevé (15,6 mg N/kg). Les émissions élevées de N2O émanant des sols amendés au moyen de FS granulé étaient probablement dues aux microsites concentrés de N dans les granules. Les émissions de N2O cumulatives du sol amendé avec du FS granulé et du sol amendé au moyen de FS présentaient une différence seulement dans le cas du sol chernozémique noir. L’activité microbienne révélée par les flux cumulatifs de CO2 était
  Beres, Brian, Ph.D., P....  
"Does handling and abrasion affect the efficiency of polymer-coated urea fertilizer?", Joint Annual Meeting of the CSA-CSSS-CSAFM: Sciences for Sustainability: Soils, Agronomy, and Atmosphere, University of Guelph, Guelph, ON, Canada, August 5-7, 2009, pp. 29.
Beres, B.L., McKenzie, R.M., Dowbenko, R., et Spaner, D.M. (2009). « Does handling and abrasion affect the efficiency of polymer-coated urea fertilizer? », Joint Annual Meeting of the CSA-CSSS-CSAFM: Sciences for Sustainability: Soils, Agronomy, and Atmosphere, University of Guelph, Guelph, ON, Canada, August 5-7, 2009, p. 29.
  Technical note: Correct...  
The objective of this study was to evaluate the usefulness of correcting net portal absorption (NPA) of urea-N, ammonia, and AA-N for differences in methods prior to their inclusion into a meta-analysis.
L’objectif de l’étude présentée ici était de déterminer s’il est utile de corriger l’absorption portale nette (APN) d’azote uréique, ammoniacal et provenant des acides aminés pour tenir compte des différences de méthodes avant d’intégrer les valeurs à une méta-analyse. Nous avons posé comme hypothèse que la différence, ou le bilan des viscères à irrigation portale (VIP), entre les entrées d’azote (N apparemment digéré et N uréique) et les sorties (N ammoniacal et provenant des acides aminés) est nulle en l’absence d’erreurs de mesure et en supposant que les autres entrées et sorties d’azote sont relativement faibles et s’équilibrent. Nous avons constitué une base de données avec les valeurs tirées de 44 publications faisant état des résultats de 129 traitements (moutons, n = 71; bovins de boucherie, n = 32; vaches laitières, n = 26). Au besoin, nous avons recalculé l’APN d’azote uréique (n = 38) et ammoniacal (n = 35) pour avoir des valeurs établies en fonction du sang entier, tandis que les valeurs d’APN d’azote provenant des acides aminés (n = 87) ont été recalculées pour tout l’azote des acides aminés qui est passé par les VIP plutôt que seulement pour l’azote du groupe -amino. Avant les corrections, le bilan VIP était en moyenne de 22,9 % de l’azote ingéré (é.-t. : 29,0) pour tous les traitements; après les corrections, le bilan VIP a baissé de façon significative, pour passer à 10,2 % de l’azote ingéré (é.-t. : 34,7). Le bilan VIP ne différait pas d’une espèce à l’autre, ni avant, ni après les corrections. La correction de l’APN d’azote uréique, ammoniacal et provenant des acides aminés s’est traduite par l’augmentation de l’exactitude, sans amélioration de la précision. Par conséquent, d’un point de vue biologique, il semble opportun de recalculer les données publiées pour réduire le biais lié à des différences de méthodes, car cette approche permet de réduire les entrées d’azote en excès des sorties azotées.
  Beres, Brian, Ph.D., P....  
Beres, B.L., McKenzie, R.M., Dowbenko, R., and Spaner, D.M. (2009). "Does Handling Physically Alter the Efficiency of Polymer-Coated Urea Fertilizer?", 2009 ASA-CSSA-SSSA International Annual Meeting, Pittsburgh, PA, USA, November 1-5, 2009, pp. 88.
Beres, B.L., McKenzie, R.M., Dowbenko, R., et Spaner, D.M. (2009). « Does Handling Physically Alter the Efficiency of Polymer-Coated Urea Fertilizer? », 2009 ASA-CSSA-SSSA International Annual Meeting, Pittsburgh, PA, USA, November 1-5, 2009, p. 88. (Résumé)
  Effect of growing seaso...  
We conducted a 7-yr study (from 1997 to 2006) to assess this effect, and that of no-till (NT) vs. conventional tillage (CT), on fertilizer N recovery by spring wheat (Triticum aestivum L.) fertilized with 15N-labelled urea at 40 kg N ha-1 and grown on stubble on a Dark Brown Chernozem soil in Saskatchewan, Canada.
Les précipitations durant la période végétative affectent la récupération du N, surtout en milieu semi-aride. Pourtant, on saisit mal l’influence de la répartition des précipitations durant la saison de croissance. Les auteurs ont entrepris une étude de sept ans (de 1997 à 2006) afin d’évaluer cette incidence ainsi que celle du non-travail du sol comparativement au travail du sol ordinaire sur l’absorption du N des engrais par le blé de printemps (Triticum aestivum L.) cultivé sur chaume et bonifié avec de l’urée marquée au 15N à raison de 40 kg de N par hectare, sur un tchernoziom brun foncé de la Saskatchewan, au Canada. Deux des sept années qu’a duré l’expérience se sont caractérisées par des précipitations proches de la normale durant la période végétative, une a connu des précipitations supérieures à la moyenne et quatre, des précipitations inférieures à la normale. Le travail du sol n’affecte pas la récupération du 15N par le blé, mais la quantité de 15N recouvrée dans les 15 premiers cm du sol s’établit en moyenne à 47 % sans travail du sol contre 39 % quand le sol est travaillé (P = 0,02). L’absorption du N total et du 15N est plus touchée par l’année, en raison de la répartition variable des précipitations pendant la période végétative. À l’exclusion d’une valeur ultra faible de 3,8 % (1,5 kg de N par hectare) en 2002, attribuable à une grave sécheresse, le blé récupère en moyenne 47,5 % de 15N (de 30 à 57 %), don’t 12 à 20 % venait du N des engrais. Les précipitations en mai présentent une corrélation significative avec l’absorption du 15N et du N total (r = 0,605 et 0,699, respectivement). La quantité de 15N récupérée dans l’épi est négativement corrélée aux précipitations en juin (r = -0,624), sans doute parce qu’une hausse de la teneur en eau accroît la minéralisation du N dans le sol, ce qui dilue la réserve de 15N. Durant le remplissage du grain, l’absorption du N du sol varie entre 12 et 30 kg par hectare, comparativement à une quantité négligeable (< 7 %) pour le 15N. On en déduit que dans cette région semi-aride, l’absorption du N des engrais subit plus l’influence des précipitations du mois de mai que des précipitations les autres mois de la période végétative.
  Deletion of arginine fr...  
Deletion of Arg from the EAA mixture decreased the mammary uptake of Arg relative to that of the CTL treatment, and although the uptake:output ratio decreased from 2.52 (ARG+) to 2.12 (ARG-), it was still largely in excess of Arg secretion in milk protein. Otherwise, Arg deletion did not affect any of the measured parameters (no significant difference between ARG- and ARG+) except Arg and urea arterial concentrations.
Dans les travaux présentés ici, nous avons déterminé si un apport limité d’Arg peut influer sur le rendement en lait et en protéines laitières ainsi que sur l’absorption mammaire d’acides aminés (AA) et de substrats énergétiques. Pour notre expérience, nous avons utilisé 6 vaches Holstein en lactation (199 ± 5 jours en lactation) suivant un plan en carré latin répété 3 × 3 équilibré en fonction des effets résiduels, avec des périodes de 14 jours. La ration a été formulée de façon à ce qu’elle comble 100 % des besoins en énergie nette déterminés par le Conseil national de recherches et 72 % des besoins en protéines métabolisables. Les traitements ont été attribués de façon aléatoire; il s’agissait des perfusions abomasales suivantes : 1) eau (témoin), 2) mélange d’AA essentiels (AAE), à l’exclusion de l’Arg (ARG-), 3) mélange d’AAE avec de l’Arg (ARG+). Le profil des AAE des solutions de perfusion était le même que celui de la caséine, sauf que la teneur en méthionine a été augmentée de façon à ce que le rapport lysine/méthionine digestibles soit maintenu à 3/1 (apport total : ration + perfusion). Le rendement en protéines laitières a augmenté avec le traitement ARG+ par comparaison au traitement témoin, et l’élimination de l’Arg dans la solution de perfusion (traitement ARG-) n’a pas eu d’effet défavorable sur cette réponse. L’élimination de l’Arg du mélange d’AAE a entraîné la baisse de l’absorption mammaire d’Arg par comparaison au traitement témoin, et, même si le rapport absorption/sécrétion a baissé, passant de 2,52 (ARG+) à 2,12 (ARG-), l’absorption a continué de dépasser de beaucoup la sécrétion dans les protéines laitières. Par ailleurs, l’élimination de l’Arg n’a changé aucun des paramètres mesurés (aucune différence significative n’a été observée entre les traitements ARG- et ARG+), sauf les concentrations artérielles d’Arg et d’urée. Pour soutenir les rendements accrus en protéines laitières et en lactose, l’absorption mammaire des AA du groupe 2 (Ile, Leu, Lys et Val) a augmenté, et le rapport absorption/sécrétion a eu tendance à s’élever, passant de 1,04 à 1,23. Pour les AA du groupe 1 (His, Met, Phe + Tyr, Trp), le rapport absorption mammaire/sécrétion de protéines laitières n’a pas différé de 1 et n’était pas différent d’un traitement à l’autre. L’absorption mammaire de substrats énergétiques n’a pas varié d’un traitement à l’autre, quoique le rendement en lactose du lait ait augmenté avec le traitement ARG+ par comparaison au traitement té
  Effect of method of con...  
Flow of bacterial N at the duodenum originating from an endogenous source tended to be higher with inoc compared with formic. Overall, the proportion of bacterial N derived from endogenous sources and urea was similar between treatments, averaging 23 and 15%, respectively.
Nous avons étudié l’effet de la méthode de conservation des fourrages sur la sécrétion d’azote endogène à l’aide d’une technique de dilution de l’isotope 15N appliquée à 4 vaches Holstein en lactation qui ont été sélectionnées avec un carré latin 3 x 3 répété et auxquelles nous avons installé des canules ruminales, duodénales (n = 4) et iléales (n = 2). Les rations données aux vaches contenaient 44 % de concentré et de la fléole des prés de première coupe conservée sous forme de foin ou d’ensilage de fermentation restreinte (acide formique) ou stimulée (inoculé). Le contenu en protéines brutes était en moyenne de 10,4 % dans le cas du foin, de 13,6 % dans le cas de l’ensilage à l’acide formique, et de 14,8 % dans celui de l’ensilage inoculé. Le débit total d’azote endogène et la quantité d’azote endogène libre dans le duodénum ont augmenté avec le foin par comparaison à ce qui a été observé avec les ensilages, mais l’écart s’est révélé peu important lorsque ces valeurs ont été exprimées sous la forme de proportions du débit d’azote duodénal : en moyenne 25,8, 23,9 et 23,9 % pour le débit total d’azote endogène, et 11,5, 9,8 et 9,7 % pour l’azote endogène libre dans le duodénum avec, respectivement, le foin, l’ensilage à l’acide formique et l’ensilage inoculé. Le débit d’azote bactérien duodénal de source endogène était généralement plus élevé avec l’ensilage inoculé qu’avec l’ensilage à l’acide formique. Globalement, la proportion d’azote bactérien issu de sources endogènes et la proportion d’azote bactérien uréique étaient semblables d’un traitement à l’autre, avec une moyenne de 23 et 15 %, respectivement. Le débit d’azote endogène dans les excréments a été similaire avec tous les traitements, avec une moyenne de 31 % de l’azote fécal total. Plus de 70 % de l’azote endogène fécal provenait de sécrétions non digérées dans le préestomac. L’absorption d’azote dans le préestomac était généralement plus élevée avec les ensilages qu’avec le foin. En conclusion, l’azote endogène constituait une importante fraction de l’azote circulant dans le duodénum et dans les excréments. Les valeurs d’azote endogène libre et d’azote endogène total dans le duodénum ont été changées par les différentes méthodes de conservation du fourrage que nous avons étudiées. L’estimation de l’apport et des besoins véritables en azote alimentaire de la vache laitière doit faire entrer en ligne de compte les débits et les pertes d’azote endogène.
  Technical note: Correct...  
The objective of this study was to evaluate the usefulness of correcting net portal absorption (NPA) of urea-N, ammonia, and AA-N for differences in methods prior to their inclusion into a meta-analysis.
L’objectif de l’étude présentée ici était de déterminer s’il est utile de corriger l’absorption portale nette (APN) d’azote uréique, ammoniacal et provenant des acides aminés pour tenir compte des différences de méthodes avant d’intégrer les valeurs à une méta-analyse. Nous avons posé comme hypothèse que la différence, ou le bilan des viscères à irrigation portale (VIP), entre les entrées d’azote (N apparemment digéré et N uréique) et les sorties (N ammoniacal et provenant des acides aminés) est nulle en l’absence d’erreurs de mesure et en supposant que les autres entrées et sorties d’azote sont relativement faibles et s’équilibrent. Nous avons constitué une base de données avec les valeurs tirées de 44 publications faisant état des résultats de 129 traitements (moutons, n = 71; bovins de boucherie, n = 32; vaches laitières, n = 26). Au besoin, nous avons recalculé l’APN d’azote uréique (n = 38) et ammoniacal (n = 35) pour avoir des valeurs établies en fonction du sang entier, tandis que les valeurs d’APN d’azote provenant des acides aminés (n = 87) ont été recalculées pour tout l’azote des acides aminés qui est passé par les VIP plutôt que seulement pour l’azote du groupe -amino. Avant les corrections, le bilan VIP était en moyenne de 22,9 % de l’azote ingéré (é.-t. : 29,0) pour tous les traitements; après les corrections, le bilan VIP a baissé de façon significative, pour passer à 10,2 % de l’azote ingéré (é.-t. : 34,7). Le bilan VIP ne différait pas d’une espèce à l’autre, ni avant, ni après les corrections. La correction de l’APN d’azote uréique, ammoniacal et provenant des acides aminés s’est traduite par l’augmentation de l’exactitude, sans amélioration de la précision. Par conséquent, d’un point de vue biologique, il semble opportun de recalculer les données publiées pour réduire le biais lié à des différences de méthodes, car cette approche permet de réduire les entrées d’azote en excès des sorties azotées.
  Treating barley grain w...  
In addition, the LAH group showed better milk energy efficiency than CTR cows (P=0.02). There were tendencies for greater milk protein (P<0.10), energy-corrected milk (P<0.10), and lower milk urea nitrogen (P<0.01) in cows fed the LAH diet.
L’objectif de ces travaux était de déterminer si une ration de grain d’orge trempé dans l’acide lactique et traité à la chaleur influe sur la fermentation ruminale, la production laitière et la composition du lait de vaches laitières en lactation. Nous avons réparti huit vaches Holstein munies d’une canule ruminale suivant un plan croisé 2 × 2 et nous leur avons donné, une fois par jour, une ration mélangée totale comportant du grain d’orge aplati (319,6 g/kg, en fonction de la matière sèche) ayant trempé 48 heures dans une même quantité de liquide, soit de l’eau du robinet (groupe témoin) ou une solution d’acide lactique (10 g/L), chauffée à 55 °C (groupe AL). Nous avons observé chez les vaches du groupe AL un pH ruminal supérieur à 5,8 durant les phases où la fermentation était le plus intensive (c.-à-d. 8-12 h) après le repas (P < 0,05). La ration AL n’a pas influé (P > 0,05) sur les concentrations post‑prandiales d’acides gras volatils, mais elle a entraîné la baisse (P < 0,05) des concentrations pré‑prandiales d’acides gras volatils dans le liquide ruminal. L’étude de la fermentation diurne a révélé que les proportions molaires d’acétate et de butyrate étaient plus élevées (P < 0,01), tandis que la proportion de propionate était moindre chez les vaches du groupe AL (P < 0,01). Les données dénotent également l’augmentation de la teneur en gras du lait (P < 0,01), du rendement en gras du lait (P < 0,05) et du rapport gras/protéines chez les vaches AL (P < 0,05). En outre, chez ce groupe, l’efficience énergétique laitière était meilleure que celle du groupe témoin (P = 0,02), et nous avons aussi observé des tendances à la hausse de la teneur du lait en protéines (P < 0,10) et la teneur énergétique normalisée (P < 0,10) ainsi qu’une tendance à la baisse de l’azote uréique du lait (P < 0,01). Nos résultats indiquent que le traitement du grain d’orge à l’acide lactique et à la chaleur a de multiples effets bénéfiques par comparaison à la ration du groupe témoin. Il y aurait lieu de pousser l’étude de la question pour examiner les avantages de cette nouvelle technologie chez les vaches laitière en début de lactation et pour optimiser davantage le traitement du grain d’orge à l’acide lactique en déterminant la concentration et la durée du trempage qui conviennent le mieux. Mots clés : grain d’orge, acide lactique, traitement à la chaleur, vache laitière
  Impact of diet deprivat...  
Weight gain (P < 0.01) and G:F (P < 0.05) of gilts were reduced during each period with the R diet; however, there was no compensatory growth during the periods when the OVER diet was fed periods. Feeding the R diet reduced concentrations of urea and IGF-I (P < 0.01) and feeding the OVER diet increased FFA (P < 0.01) and glucose (P < 0.10) in TRT gilts compared with CTL gilts.
Dans le cadre de la présente étude, nous avons étudié l’effet d’une restriction alimentaire suivie d’une suralimentation sur les métabolites, le développement mammaire et l’expression génétique mammaire chez des cochettes prépubères. Nous avons élevé 47 cochettes en les soumettant à un régime alimentaire classique (groupe témoin, TE; n = 23) ou expérimental (groupe traité, TR; n = 24). Le régime expérimental (consistant en une restriction alimentaire suivie d’une suralimentation), était constitué d’une ration restrictive (R) et d’une ration de suralimentation (S) fournissant respectivement 70 % et 115 % des protéines et de l’énergie digestible de la ration TE. Les rations expérimentales, accessibles à volonté, ont été données aux cochettes à partir du moment où leur poids a atteint 27,7 ± 3,4 kg, selon le calendrier suivant : 3 semaines de ration R, 3 semaines de ration S, puis 4 semaines de ration R et 4 semaines de ration S. À chaque changement de ration, nous avons pesé les cochettes, mesuré leur consommation alimentaire (C) individuelle et prélevé des échantillons de sang pour le dosage des métabolites et de l’IGF‑1. Une partie des cochettes (11 du groupe TE et 12 du groupe TR) ont été abattues au jour 235 (après avoir atteint la puberté), et du tissu mammaire a été prélevé pour des analyses de composition et la mesure de l’expression génétique. Nous avons observé une diminution du gain pondéral (G) (P < 0,01) et du rapport G/C (P < 0,05) des cochettes au cours de chacune des périodes durant lesquelles elles recevaient la ration R. Nous n’avons toutefois observé aucune croissance compensatoire durant les périodes de ration S. La ration R, lorsqu’elle a été donnée aux cochettes du groupe TR, a fait diminuer la teneur en urée et en IGF‑1 (P < 0,01) par rapport aux cochettes du groupe TE, alors que la ration S a fait augmenter la teneur en AGL (P < 0,01) et en glucose (P < 0,10). Nous avons constaté que, par rapport aux cochettes du groupe TE, les cochettes du groupe TR avaient moins de tissu parenchymateux (P < 0,05) et que ce dernier avait tendance à renfermer moins de lipides et de protéines (P < 0,1). L’abondance relative de l’ARNm du signal transducteur et activateur de la transcription 5B dans le tissu mammaire était inférieure chez les cochettes du groupe TR que chez celles du groupe TE (P < 0,05). En conclusion, l’utilisation d’une restriction alimentaire suivie d’une suralimentation chez les cochettes en croissance‑finition n’a pas d’effets favo
  Impact of postpartum mi...  
Blood concentrations of nonesterified fatty acids (NEFA), beta-hydroxybutyric acid (BHBA), calcium, bilirubin, urea, phosphorus, glucose, leptin, stanniocalcin-1, and 17 beta-estradiol were determined in samples collected from 5 wk before scheduled calving to 5 wk after calving.
La période de transition de l’état de gestation à l’état de lactation est marquée par des changements métaboliques, hormonaux et immunologiques qui ont un retentissement sur l’incidence des maladies infectieuses et métaboliques. Dans les travaux présentés ici, nous avons examiné comment le fait de limiter la production de lait en début de lactation, afin de réduire le déséquilibre énergétique négatif, influe sur la fonction immunitaire et sur la concentration des métabolites dans le sang. Nous avons étudié 22 vaches Holstein multipares que nous avons traites une fois par jour (traite unique) ou deux fois par jour (double traite) pendant la première semaine suivant le vêlage. Toutes les vaches ont été traites deux fois par jour durant le reste de la lactation. Nous avons mesuré la concentration d’acides gras non estérifiés (AGNE), d’acide bêta hydroxybutyrique (BHBA), de calcium, de bilirubine, d’urée, de phosphore, de glucose, de leptine, de stanniocalcine 1 et de 17 bêta œstradiol dans des échantillons de sang prélevés pendant les cinq semaines précédant le vêlage et les cinq semaines suivant le vêlage. Nous avons isolé des leucocytes polymorphonucléaires du sang pour l’évaluation de la chimiotaxie, de la phagocytose et de l’explosion oxydative. Par ailleurs, nous avons isolé des cellules mononucléaires du sang périphérique pour évaluer la prolifération lymphocytaire et la production de cytokines (facteur de nécrose tumorale alpha, IL 4 et interféron gamma). Les vaches à traite unique ont produit 31 % moins de lait que les vaches à double traite durant la première semaine de lactation. Au cours des 13 semaines de lactation suivantes, la production de lait des vaches qui ont été traites une fois par jour durant la première semaine a été de 8,1 % inférieure à celle des vaches qui ont été traites deux fois par jour. Toutefois, comme le lait des vaches à traite unique contenait plus de matières grasses et de protéines que celui des vaches à double traite, le rendement laitier des deux groupes était comparable après correction du paramètre énergétique. Le vêlage a donné lieu à une augmentation des concentrations d’AGNE, de BHBA, d’urée et de bilirubine. L’augmentation des concentrations d’AGNE et de BHBA était plus importante chez les vaches à double traite que chez les vaches à traite unique. Durant la même période, la concentration de glucose sérique a baissé, mais elle est demeurée plus élevée chez les vaches à traite unique. La concentration de calcium sé
  Improving crop yield an...  
The objective of the study was to assess the influence of straw management (straw removed [SRem] and straw retained [SRet]), N fertilizer rate (0, 25, 50 and 75 kg N ha-1) and N source (urea and polymer-coated urea [called ESN]) under conventional tillage on seed yield, straw yield, total N uptake in seed + straw and N balance sheet.
La rétention ou la réincorporation des résidus végétaux augmente les concentrations d’azote (N) organique dans le sol à long terme et permet d’accroître le rendement des cultures. Une certaine incertitude persiste cependant en ce qui a trait à l’interaction entre la rétention de résidus de cultures (paille) et les doses et les sources d’engrais azoté. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’influence de la gestion de la paille (paille enlevée [SRem] et de la paille laissée au champ [SRet]), de la dose d’engrais azoté (0, 25, 50 et 75 kg N ha-1) et de la source d’azote (urée et urée enrobée de polymère [UEP]) en conditions de travail du sol classique sur le rendement grainier, le rendement en paille, l’absorption totale de N des graines et de la paille, et le bilan azoté. Des expériences au champ ont été réalisées sur des cultures d’orge en monoculture (de 1983 à 1996) et sur des cultures de blé/d’orge, de canola, de triticale et de pois en rotation (de 1997 à 2009) sur deux types de sols différents (un loam de type luvisol gris [haplocryalf typique], à Breton; un loam limono argileux de type chernozem noir [argicryoll albique], à Ellerslie) dans le centre nord de l’Alberta, au Canada. En moyenne, la SRet a permis d’obtenir un meilleur rendement grainier (de 205 à 220 kg ha-1 plus élevé), un meilleur rendement en paille (de 154 à 160 kg ha-1 plus élevé) et une meilleure absorption totale de N des graines et de la paille (5,2 kg N ha-1 plus élevée) que la SRem dans presque tous les cas au cours des deux périodes à Ellerslie, et au cours de la période de 1997 à 2009 seulement à Breton (rendement grainier plus élevé de 102 kg ha-1, rendement en paille plus élevé de 196 kg ha-1 et absorption totale de N plus élevée de 3,7 kg N ha-1) pour les deux sources de N. Il y avait généralement une augmentation considérable du rendement grainier, du rendement en paille et de l’absorption totale de N des graines et de la paille lorsque de l’engrais azoté était épandu à une dose pouvant atteindre 75 kg N ha-1 pour les deux sources de N aux deux sites, particulièrement à Breton, mais la réponse à l’épandage de N diminuait avec l’augmentation de la dose d’azote. L’UEP a été plus efficace que l’urée pour accroître le rendement grainier (de 109 kg ha-1 plus élevé), le rendement en paille (de 80 kg ha-1 plus élevé) et l’absorption totale de N des graines et de la paille (de 2,4 kg N ha-1 plus élevée) au cours de la période de 1983 à 1996 à Breton (principalement aux doses de 25
  Improving crop yield an...  
The objective of the study was to assess the influence of straw management (straw removed [SRem] and straw retained [SRet]), N fertilizer rate (0, 25, 50 and 75 kg N ha-1) and N source (urea and polymer-coated urea [called ESN]) under conventional tillage on seed yield, straw yield, total N uptake in seed + straw and N balance sheet.
La rétention ou la réincorporation des résidus végétaux augmente les concentrations d’azote (N) organique dans le sol à long terme et permet d’accroître le rendement des cultures. Une certaine incertitude persiste cependant en ce qui a trait à l’interaction entre la rétention de résidus de cultures (paille) et les doses et les sources d’engrais azoté. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’influence de la gestion de la paille (paille enlevée [SRem] et de la paille laissée au champ [SRet]), de la dose d’engrais azoté (0, 25, 50 et 75 kg N ha-1) et de la source d’azote (urée et urée enrobée de polymère [UEP]) en conditions de travail du sol classique sur le rendement grainier, le rendement en paille, l’absorption totale de N des graines et de la paille, et le bilan azoté. Des expériences au champ ont été réalisées sur des cultures d’orge en monoculture (de 1983 à 1996) et sur des cultures de blé/d’orge, de canola, de triticale et de pois en rotation (de 1997 à 2009) sur deux types de sols différents (un loam de type luvisol gris [haplocryalf typique], à Breton; un loam limono argileux de type chernozem noir [argicryoll albique], à Ellerslie) dans le centre nord de l’Alberta, au Canada. En moyenne, la SRet a permis d’obtenir un meilleur rendement grainier (de 205 à 220 kg ha-1 plus élevé), un meilleur rendement en paille (de 154 à 160 kg ha-1 plus élevé) et une meilleure absorption totale de N des graines et de la paille (5,2 kg N ha-1 plus élevée) que la SRem dans presque tous les cas au cours des deux périodes à Ellerslie, et au cours de la période de 1997 à 2009 seulement à Breton (rendement grainier plus élevé de 102 kg ha-1, rendement en paille plus élevé de 196 kg ha-1 et absorption totale de N plus élevée de 3,7 kg N ha-1) pour les deux sources de N. Il y avait généralement une augmentation considérable du rendement grainier, du rendement en paille et de l’absorption totale de N des graines et de la paille lorsque de l’engrais azoté était épandu à une dose pouvant atteindre 75 kg N ha-1 pour les deux sources de N aux deux sites, particulièrement à Breton, mais la réponse à l’épandage de N diminuait avec l’augmentation de la dose d’azote. L’UEP a été plus efficace que l’urée pour accroître le rendement grainier (de 109 kg ha-1 plus élevé), le rendement en paille (de 80 kg ha-1 plus élevé) et l’absorption totale de N des graines et de la paille (de 2,4 kg N ha-1 plus élevée) au cours de la période de 1983 à 1996 à Breton (principalement aux doses de 25
  Impact of postpartum mi...  
Blood concentrations of nonesterified fatty acids (NEFA), beta-hydroxybutyric acid (BHBA), calcium, bilirubin, urea, phosphorus, glucose, leptin, stanniocalcin-1, and 17 beta-estradiol were determined in samples collected from 5 wk before scheduled calving to 5 wk after calving.
La période de transition de l’état de gestation à l’état de lactation est marquée par des changements métaboliques, hormonaux et immunologiques qui ont un retentissement sur l’incidence des maladies infectieuses et métaboliques. Dans les travaux présentés ici, nous avons examiné comment le fait de limiter la production de lait en début de lactation, afin de réduire le déséquilibre énergétique négatif, influe sur la fonction immunitaire et sur la concentration des métabolites dans le sang. Nous avons étudié 22 vaches Holstein multipares que nous avons traites une fois par jour (traite unique) ou deux fois par jour (double traite) pendant la première semaine suivant le vêlage. Toutes les vaches ont été traites deux fois par jour durant le reste de la lactation. Nous avons mesuré la concentration d’acides gras non estérifiés (AGNE), d’acide bêta hydroxybutyrique (BHBA), de calcium, de bilirubine, d’urée, de phosphore, de glucose, de leptine, de stanniocalcine 1 et de 17 bêta œstradiol dans des échantillons de sang prélevés pendant les cinq semaines précédant le vêlage et les cinq semaines suivant le vêlage. Nous avons isolé des leucocytes polymorphonucléaires du sang pour l’évaluation de la chimiotaxie, de la phagocytose et de l’explosion oxydative. Par ailleurs, nous avons isolé des cellules mononucléaires du sang périphérique pour évaluer la prolifération lymphocytaire et la production de cytokines (facteur de nécrose tumorale alpha, IL 4 et interféron gamma). Les vaches à traite unique ont produit 31 % moins de lait que les vaches à double traite durant la première semaine de lactation. Au cours des 13 semaines de lactation suivantes, la production de lait des vaches qui ont été traites une fois par jour durant la première semaine a été de 8,1 % inférieure à celle des vaches qui ont été traites deux fois par jour. Toutefois, comme le lait des vaches à traite unique contenait plus de matières grasses et de protéines que celui des vaches à double traite, le rendement laitier des deux groupes était comparable après correction du paramètre énergétique. Le vêlage a donné lieu à une augmentation des concentrations d’AGNE, de BHBA, d’urée et de bilirubine. L’augmentation des concentrations d’AGNE et de BHBA était plus importante chez les vaches à double traite que chez les vaches à traite unique. Durant la même période, la concentration de glucose sérique a baissé, mais elle est demeurée plus élevée chez les vaches à traite unique. La concentration de calcium sé
  Long term impact of no-...  
A small plot study involving five rates of urea N (0, 30, 60 90 and 120 kg N ha-1) and two phosphorus fertilizer placement methods (seed-placed vs side-banded) was conducted on the two adjacent fields for the period 2002–2009.
Pour répondre aux besoins d’une population croissante, nous devons protéger nos terres arables et réaliser des gains de productivité. Cette étude a porté sur les caractéristiques liées à la qualité du sol, le rendement des cultures et l’utilisation d’engrais azoté (N) dans deux champs adjacents; un champ avait été cultivé pendant 31 ans sans travail du sol, alors que l’autre l’avait été pendant 9 ans. En 2003, nous avons prélevé des échantillons dans les deux champs ainsi que dans une prairie indigène afin de déterminer les paramètres de qualité du sol à deux positions dans le paysage. Durant la période 2002–2009, nous avons réalisé dans les deux champs adjacents une étude sur petites parcelles prévoyant cinq doses d’application d’azote uréique (0, 30, 60, 90 et 120 kg N ha-1) et deux méthodes d’application d’engrais phosphaté (application au sillon d’ensemencement ou en bandes latérales). Les doses de N ont été superposées sur les mêmes parcelles chaque année, alors que le blé et le canola étaient habituellement cultivés en alternance d’une année à l’autre. Un bilan azoté a été dressé après huit ans pour établir les apports et les prélèvements de N. Les valeurs de densité apparente du sol se sont établies à 0,98 g cm-3 pour la prairie indigène et à 1,46 pour les régimes LTNT (culture à long terme sans travail du sol) et STNT (culture à court terme sans travail du sol) dans la couche de sol située à 0­15 cm de profondeur. La prairie indigène renfermait 48,2 t ha-1 de carbone organique du sol (COS), comparativement à 44,4 et à 36,7 pour les régimes LTNT et STNT, respectivement, dans la couche de 0–15 cm; aucune différence détectable n’a été mesurée dans la couche de 15–30 cm en 2003. Le N potentiellement minéralisable, mesuré par extraction au KCl chaud dans la couche de sol de 0–15 cm, s’est établi à 60 kg ha-1 d’azote ammoniacal pour la prairie indigène et à 30 et 22 kg ha-1 pour les régimes LTNT et STNT, respectivement. Pour ce qui est du N présent sous forme de sucres aminés, la valeur pour la prairie indigène s’est établie à 558 kg ha-1, contre 462 et 370 kg ha-1 pour les régimes LTNT et STNT, respectivement. Ces résultats indiquent l’existence d’une relation positive entre les concentrations de COS mesurées et les concentrations de N potentiellement minéralisable traduisant des différences dans les pratiques de gestion des terres. L’application d’engrais phosphaté en bandes latérales avec le N a produit un rendement supérieur de 3,5 % comparativement
  Effect on hepatonephric...  
Results showed that piglets fed the ZEA-contaminated diet had increased (p < 0.05) activities of aspartate aminotransferase, alanine aminotransferase, alkaline phosphatase, gamma-glutamyltransferase (GGT), creatine kinase and cholinesterase, concentrations of urea, and creatinine in serum, and malondialdehyde (MDA) in serum and liver.
Nous avons réalisé l’étude présentée ici pour examiner la toxicité de la zéaralénone (ZEA) sur le foie et les reins, les métabolites sériques et le stress oxydatif chez le porcelet et pour évaluer l’efficacité du Calibrin‑Z (CAZ) pour prévenir les effets défavorables causés par la ZEA. Nous avons réalisé une expérience de 22 jours sur 36 porcelets sevrés à 21 jours (Landrace × Yorkshire × Duroc, 18 femelles et 18 mâles; poids moyen : 8,84 ± 0,21 kg). Nous avons réparti au hasard des porcelets de chaque sexe en six groupes de traitement : i) groupe témoin (ration de base seulement); ii) ration témoin + 1 g de CAZ/kg; iii) ration témoin + 1 mg de ZEA/kg; iv) ration témoin + 1 mg de ZEA/kg + 1 g de CAZ/kg; v) ration témoin + 1 mg de ZEA/kg + 2 g de CAZ/kg; vi) ration témoin + 1 mg de ZEA/kg + 4 g de CAZ/kg. Les porcelets étaient logés et nourris individuellement pendant toute la durée de l’expérience. Nous avons prélevé des échantillons de sang, et les porcelets ont été abattus à la fin de l’expérience pour le prélèvement des organes en vue de l’évaluation physiologique. Chez les porcelets qui ont reçu une ration contaminée par de la ZEA, nous avons constaté une augmentation (p < 0,05) des activités aspartate aminotransférase, alanine aminotransférase, phosphatase alcaline, gamma‑glutamyltransférase (GGT), créatine kinase et cholinestérase, de la concentration sérique d’urée et de créatinine et sur la concentration sérique et hépatique de malondialdéhyde (MDA). En outre, chez les porcelets qui ont reçu une ration additionnée de ZEA seulement, nous avons constaté une réduction (p < 0,05) de la concentration sérique de globuline, triglycérides et lipoprotéines de haute densité (HDL) et des activités sérique et hépatique totales de superoxyde dismutase (TSOD) et de glutathion peroxydase (GSHPx). L’ajout de CAZ, à raison de 1‑4 g/kg, dans la ration contenant 1,05 mg de ZEA/kg a entraîné une augmentation linéaire (p < 0,05) de la concentration sérique de triglycérides et de HDL, de l’activité sérique et hépatique TSOD et GSHPx, et une réduction linéaire (p < 0,05) de toutes les enzymes sériques en plus d’abaisser (p < 0,05) la concentration sérique d’urée et de créatinine ainsi que la concentration sérique et hépatique de MDA qui s’étaient élevées à cause de l’ajout de ZEA à la ration. Chez les porcelets qui ont reçu une ration contaminée par de la ZEA, nous avons constaté une augmentation (p < 0,05) du poids relatif du foie et des reins par comparaison aux porce
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