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Maar, in tegenstelling tot de andere drie, heeft hij niet lang meer geleefd nadat hij voor het eerst verscheen in het Westen. Hij heeft het musiceren zelf ook beperkt door zich grotendeels te wijden aan het onderwijs en door af te zien van soloconcerten gedurende een volledig decennium (1949-1959).
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Pianist Jacob Flier was one of the leading Soviet pianists of his day and he might have had far greater success internationally had Cold War politics not encumbered his career. Emil Gilels, then Sviatoslav Richter, and finally Lazar Berman were granted permission by Soviet cultural czars to concertize abroad, and so too was Jacob Flier. But, unlike the other three, he did not live long after he first appeared in the West. He also limited his performing career by devoting much of his energies to teaching, and by abandoning solo concerts for a whole decade (1949-1959). Still, in the 1960s and '70s he managed to develop a conspicuous following in Western Europe and the United States, not to mention the Soviet Union. His repertory was rich in Romantics, favoring Schumann, Chopin, Brahms, Liszt, and Rachmaninov, though it did include contemporaries like Kabalevsky. His recordings were made for the Soviet label Melodiya, but several of them have been reissued on Brilliant Classics, Globe, and Russian Compact Disc. Jacob Flier studied piano at the Moscow Conservatory under pedagogue Konstantin Igumnov. He graduated in 1934 as one of the USSR's most promising keyboard prospects. He lived up to that hope: in 1936 he won first prize at the Vienna International Piano Competition, ahead of Emil Gilels. The following year he joined the faculty at the Moscow Conservatory and would eventually become a professor (1945) and chair of the piano department (1965). Over the years his students included composer Rodion Shchedrin, Viktoria Postnikova, and Mikhail Pletnev. In 1938 he finished third in the Eugene Ysaÿe Competition, that year won by Emil Gilels. After fading somewhat during the postwar years because of his exclusive focus on chamber concerts, he began building an international reputation in the 1960s.
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Le pianiste Jacob Flier fut l'un des pianistes soviétiques majeurs de son époque, et aurait certainement eu une renommée internationale bien plus grande si les aléas politiques de la Guerre Froide n'avaient pas encombré sa carrière. Emil Gilels, puis Sviatoslav Richter et enfin Lazar Berman furent autorisés par les « tsars culturels » soviétiques à se produire à l'étranger : Jacob Flier le fut aussi, mais à la différence des trois autres, il ne vécut pas longtemps après sa première apparition à l'Ouest. Il limita aussi sa carrière par sa préférence pour l'enseignement, et par une décennie entière qu'il passa sans se produire en soliste (1949-1959). Malgré tout, dans les années 1960 et 1971, il réussit à développer un public fidèle en Europe de l'Ouest et aux Etats-Unis, sans oublier l'URSS. Son répertoire était surtout tourné vers les romantiques, avec une préférence pour Schumann, Chopin, Brahms, Liszt et Rachmaninov, bien qu'il interprétât aussi des œuvres contemporaines comme celles de Kabalevsky. Ses enregistrements furent réalisés pour le label soviétique Melodiya, mais plusieurs ont été réédités pour Brilliant Classics, Globe et Russian Compact Disc. Jacob Flier étudia le piano au Conservatoire de Moscou, aux côtés du pédagogue Konstantin Igumnov. Il fut diplômé en 1934 comme l'un des pianistes les plus prometteurs de l'URSS. Et il fut à la hauteur de ces espérances : en 1936, il remporta le premier prix au Concours International de piano de Vienne, devant Emil Gilels. L'année suivante, il rejoignit la faculté au Conservatoire de Moscou, avant de devenir professeur (1945), puis d'obtenir la Chaire du Département de Piano (1965). Au fil des années, il compta parmi ses élèves le compositeur Rodion Shchedrin, Viktoria Postnikova et Mikhail Pletnev. En 1938, il obtint le troisième prix du Concours Eugène Ysaÿe, gagné cette année-là par Emil Gilels. Après un retrait de la scène pendant les années d'après-guerre - il se concentrait alors sur la musique de chambre - il se forgea une réputation internationale dans les années 1960.
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