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., 1989) que le chrome hexavalent peut avoir un seuil de cancérogénicité, c'est-à -dire que la dose administrée doit dépasser la capacité extracellulaire (p. ex., celle des sucs gastriques et des muqueuses) de réduire le chrome hexavalent en chrome trivalent (la forme habituellement associée à l'ADN), qui traverse moins facilement les membranes cellulaires. Le chrome trivalent produit intracellulairement a la même difficulté à traverser la membrane nucléaire. Cependant, il a été prouvé que les cellules absorbent du chrome trivalent (Alcedo et Wetterhahn, 1990), moins bien toutefois que le chrome hexavalent, et que le chrome hexavalent, même si sa réduction par les muqueuses est incomplète, pénétre rapidement dans les cellules (Witmer, 1991); les données qu'on possède actuellement ne sont donc pas suffisantes pour appuyer l'hypothèse de l'existence d'un seuil d'interaction du chrome avec le materiel génétique.
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